Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 20 au 26 juillet).
La France était à 108,1 jeudi dernier (108,7 après consolidation), aujourd'hui elle est à 206,7.
Le nombre de positifs et le taux d'incidence par classe d'âge (doublement en ~7 jours pour tout le monde).
germain-forestier.info/covid/
Le taux d'incidence par région.
Toujours en hausse partout. La Corse, l'OCC et la PACA en pointe à des niveaux très élevés.
Hormis à Mayotte, la situation est très mauvaise à désastreuse en Outre-Mer.
Sur le point hebdo SPF (S29).
Le R tests était un peu redescendu après son pic à 2.
santepubliquefrance.fr/maladies-et-tr…
Depuis la semaine dernière, hausse de 93% de l'incidence et de 48% du dépistage.
Les indicateurs hospitaliers.
Depuis la semaine dernière :
Augmentation des hospitalisations (+68%)
Augmentation des entrées en soins critiques (+73%)
Augmentation des décès (+52%)
Les hospitalisations en Outre-Mer.
Synthèse.
Nombre de personnes ayant reçu au moins 1 dose au 27 juillet : 40,7 millions (60,7%)
Nombre de personnes complètement vaccinées : 34,1 millions (50,8%)
Heureusement, l'épidémie ralentit…
On a enregistré ce ralentissement sur les cas détectés à partir du 22 juillet, ce qui renvoie à des évènements au moins 1 semaine auparavant. Les vacances scolaires ont démarré le 7, l'allocution de Macron a eu lieu le 12.
On a commencé à dévier très tard de cette trajectoire catastrophique : le R de Delta est resté à ~2 pendant 25 jours, donc l'épidémie de Delta a eu le temps d'atteindre une taille massive (facteur 50+ en 1 mois) avec plusieurs dizaines de milliers d'infections par jour.
En l'absence de suppression, on risque donc de retomber sur les problèmes que l'on a connus tout au long de la deuxième vague, à savoir une incidence énorme combinée à un R entre 1 et 1,5 qui maintient la pression ou l'accentue jusqu'au point de rupture.
Les hospitalisations et admissions en soins critiques ont doublé en ~8 jours en métropole. On est à 3 doublements des pics de la deuxième vague.
En ce moment, les moins de 30 ans représentent quasiment 60% des cas détectés (presque 20 points de plus qu'au pic de mars 2021).
Inversement, les 60+ ne représentent que 6% des cas positifs, contre 16-17% en mars dernier.
Logiquement, le taux d'hospitalisation sur cas recensés a diminué à proportion du rajeunissement du patient moyen (~31 ans), a priori quelque part entre 2 et 3% contre 5-6% précédemment. Ce gain serait donc consommé par un simple doublement du nombre d'infections.
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