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Oct 22, 2021, 14 tweets

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La lecture de cet article est glaçante.
Toutes les règles de l'éthique médicales bafouées : une expérimentation sauvage et sans intérêt thérapeutique pratiquée sur des personnes vulnérables, SDF, réfugiés.
Je vous en mets quelques extraits.
#IHUm #raoult
⏬

D'abord une mise en contexte.
Cette étude a démarré en 2017.
Comment a-t-elle pu se poursuivre jusqu'Ă  mars 2021 au moins ?
Prescription sauvage de traitement non éprouvé, ça ne vous rappelle rien ?

L'ANSM est alertée et des actions seraient en cours.
Comme d'habitude, l'IHU préfère se faire servir la soupe par @Cyrilhanouna que répondre à leurs confrères ou des journalistes.
Cyril, lis cet article : j'aimerais savoir si tu te sens à l'aise après.
Alors #darka ou #rassrah ?

Rappel important : la tuberculose se soigne. Et se soigne plutôt très bien.
Il n'y a aucune urgence Ă  trouver un nouveau traitement, donc aucune (mauvaise) excuse sortie par l'IHU pour s'affranchir des bonnes pratiques dans le contexte du Covid n'est valable ici.

Repositionner une vieille molécule comme ici la sulfadiazine. Déjà-vu.
Sans aucune preuve d'efficacité in vivo, ça alors...
S'auto-justifier avec ses propres Ă©tudes et conclusions bancales...
Décidément l'histoire se répète, on a juste connaissance des épisodes à rebours.

Rejeter la responsabilité ou les fautes sur les subalternes... ça ne vous rappelle rien non plus ?

Une protocole en mode YOLO, des critères d'inclusions flous, on ne sait pas quel type de tuberculose est traitée et surtout... au moment de cette demande d'autorisation abandonnée car l'APHM savait qu'il n'y avait aucune chance que ça passe l'essai est en cours depuis DEUX ANS.

Et que se passe-t-il quand on fait n'importe quoi ?
Les patients trinquent.
Toujours pour rien je vous le rappelle. Ils auraient pu être soignés avec le protocole standard.
Mais Tchétchènes, Roumains... who cares ?
Et... ils avaient vraiment conscience de participer Ă  un essai ?

Sur ce point l'enquête devra être vraiment poussée. Savaient-ils qu'un traitement éprouvé existe ? Quel libre choix ont-ils eu dans la position précaire qui est la leur ?
Vu le reste et l'ambiance il est permis d'en douter. Et si manquement il y a Ă  ce niveau il est gravissime.

Et là j'y vais de ma spéculation : depuis la fin d'année 2019 l'IHU sait que cet essai n'aura jamais d'autorisation, qu'il est en cours illégalement depuis deux ans et qu'il commence à faire des remous dans les instances de contrôle qui se réveillent enfin.

Et si tout ce foin autour de l'HCQ n'Ă©tait qu'un contre-feu, une fuite en avant pour tenter de se rendre intouchable ?
Ou est-ce juste la signature de Raoult, son mode opératoire. Combien d'autres catastrophes pour la recherche biomédicale française va-t-on découvrir ?

Et quand je repense à tous ceux qui ont osé traiter de Mengele, menacer de Nuremberg 2 ceux qui dénonçaient ces folies...

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