Lancet Countdown une collaboration internationale sur les conséquences sanitaires du changement climatique
"Ni le COVID-19 ni le changement climatique ne respectent les frontières nationales"
↗️ du nombre de jours d'exposition aux épisodes caniculaires
thelancet.com/journals/lance…
Plus de sécheresses 🔥
La proportion (%) de la surface terrestre mondiale touchée par une sécheresse extrême au cours d'un mois donné a atteint un maximum de 22 % en 2010-2019 ; une valeur qui n'avait atteint un maximum que de 13 % en 1950-1999
Les températures chaudes font diminuer le rendement des principales cultures de base du monde -6,0 % pour le maïs ; -3,0 % pour le blé d’hiver ; -5,4% pour le soja et -1,8 % pour le riz en 2020, par rapport à 1981-2010, ce qui expose au risque croissant d’insécurité alimentaire
En plus de ces risques pour la santé, les conditions environnementales changeantes augmentent également l’aptitude à la transmission de nombreux agents pathogènes d’origine hydrique, atmosphérique, alimentaire et vectorielle
HDI=Indice de développement humain
Le nombre de mois où les conditions de transmission du paludisme sont appropriées sur le plan environnemental a augmenté de 39 % entre 1950-1959 et 2010-2019 dans les zones de hautes terres densément peuplées du groupe à faible
Le taux de reproduction de base du moustique Anopheles aegypti a augmenté de 13 % et de 7% de Anopheles albopictus, augmentant le risque de transmission de maladies vectorielles (Zika, Chikungunya, Dengue, Paludisme...)
Evolution du % de zone côtières propices à la transmission du Choléra
"L'utilisation de fonds publics pour subventionner les combustribles fossiles est en partie responsable de lenteur du taux de décarbonisation". Sur 84 pays examinés, 65 fournissaient encore une subvention aux énergies fossiles en 2018
Entre 2019 et 2020, les investissements dans l'approvisionnement et l'efficacité énergétique ont été réduits de près de 20000 à 17 000 milliards de dollars, en raison de la baisse des investissements dans les combustibles fossiles après une demande réduite due au COVID-19
Les pays à IDH élevé représentent 45% des émissions de CO2
Les pays à IDH faible produisent le plus d'émissions à particules fines PM2.5 et ont les taux les plus élevés de mortalités liés à la pollution atmosphérique
Une réponse inéquitable met tout le monde en échec. Ce papier met en parallèle la gestion du COVID-19 inégale avec celle du changement climatique
La lutte contre le changement climatique exige que tous les pays apportent une réponse urgente et coordonnée
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