Clara Dealberto Profile picture
Responsable infographisme @LePoint, passée par @libe @lemondefr @we_do_data // 50% de @GoumProd // J’aime beaucoup les cartes // Derrière @LittleBigData_

Jan 11, 2022, 26 tweets

C’est reparti pour la suite de ce #DealberTuto spécial tableurs !

Aujourd’hui on passe carrément la seconde, je vous montre des formules spécifiques à Spreadsheet mais surtout les tableaux croisés dynamiques, qui vont très vite devenir vos meilleurs amis.

Hier on a commencé à faire les présentations et à s’intéresser aux formules, et à quelques manipulations de données simples, pour rappel le thread est ici ⬇️

Comme Google Spreadsheet n’est jamais qu’une page internet (et pas un logiciel), il a des formules spécifiques que n’ont pas les autres. Hier on a vu =IMPORTHTML, aujourd’hui, je vous en montre deux autres.

D’abord, =GOOGLETRANSLATE, qui comme son nom l’indique, permet de convertir d’une langue vers l’autre. Très pratique notamment quand vos noms de pays sont en anglais.

Comment ça marche ? Trois arguments (maintenant vous savez ce que c’est !)
1. La cellule concernée
2. La langue de base
3. La langue vers laquelle vous voulez traduire.

Et voilà ce que ça donne avec des noms de pays.

Faites juste attention qu’il ne vous traduise pas Turkey en dinde, le fifou. Mais ça fait quand même gagner un temps fou !

Autre formule bien pratique du même genre, =DETECTLANGUAGE. Comme son nom l’indique, il trouve tout seul la langue utilisée dans une cellule.

Pareil, un repassage manuel est indispensable pour vérifier qu’il n’y ait pas d’absurdités.

D’ailleurs, dès que vous automatisez quelque chose, il faut quand même checker.

On fait confiance aux ordinateurs, mais pas non plus trop.

Astuce, si vous devez supprimer une ligne sur 2 (ou sur 3, ou 4), vous ajoutez une colonne, faites une suite de 1 et de 2 que vous tirez pour qu’elle se répète sur tte la hauteur du tableur. Vous triez le tableau par cette colonne, et vous n’avez plus qu’à supprimer tous les 2

Et d’ailleurs, c’est là que la colonne « ID base » dont je vous parlais hier devient très utile pour revenir à l’ordre initial.

Autre astuce, je vous disais hier que la règle est 1 colonne = 1 info, mais si la base avec laquelle vous travaillez n’est pas propre et que vous avez deux infos dans la même colonne, vous pouvez facilement la scinder en deux colonnes différentes (tt en bas)

Vous pouvez même indiquer vous même le séparateur qui existe entre les deux infos. Ça peut être un espace, une virgule, un tiret… Bien pratique. (C'est en bas de l'écran)

L’autre jour, je vous indiquais les outils que j’utilise pour préparer les infographies.

Parfois, ils ont besoin que le tableau soit mis dans un certain sens (que les colonnes soient les lignes ou inversement), et ça peut sembler un cauchemar de le faire à la main.

PAS DE PANIQUE !

Vous sélectionnez votre tableau, une petite copie, puis dans un autre onglet clic droit, collage spécial, coller les données transposées. Ça vous permet « d’inverser » votre tableau et de gagner des heures.

Maintenant, les tableaux croisés dynamiques : malgré leur nom légèrement anxiogène, ce sont vos meilleurs alliés pour « résumer » vos tableaux. Je m’explique :

Dans l’exemple que je prends, j’ai tous les persos de toutes les pièces de Molière (je vous ai dit qu’on sortait L’Atlas Molière chez @les_arenes le 13 janvier ?).

1 ligne = 1 personnage. Puis plein de colonnes avec plein de caractéristiques.

Comment faire si je veux par exemple savoir quelles pièces ont le plus de personnages féminins ?

VOUS L’AVEZ DEVINÉ, UN GROS TABLEAU CROISÉ DYNAMIQUE DES FAMILLES (ou TCD pour les intimes).

Vous sélectionnez toutes vos données, puis menu Insertion, et Tableau croisé dynamique.

Ça vous ouvre un nouvel onglet, dans lequel on va bien s’amuser, si si, c’est promis.

Ici, vous allez pouvoir reconstruire votre tableau comme bon vous semble et les résumés vont se faire tt seuls. On va rajouter dans « Lignes » la colonne qui contient le nom des pièces et ça va nous faire une liste de toutes les pièces mentionnées dans le tableau. Déjà, pas mal.

Ensuite, dans « Colonnes », je vais ajouter la colonne « sexe », dans lequel j’avais indiqué si le perso était masculin ou féminin.

Je me retrouve avec ça. Pour l’instant, c’est bien vide, mais on avance.

Pour calculer tout ça, il faut utiliser la dernière entrée du menu à droite, « Valeurs ».

Et là, je choisis encore la colonne Sexe, parce que c’est ça que j’ai envie de compter. Et BOUM !

Attention, ici, on compte des occurrences de mots : pour Amphitryon, il avait 3 fois le mot Féminin dans les cellules, et 8 fois le mot Masculin. Si ce sont des chiffres sur lesquels vous travaillez, vous voudrez peut être plutôt faire des calculs dessus.

Ici par exemple je compte la somme de toutes les répliques par pièce (vous voyez que COUNTA est devenu SUM), mais en utilisant le petit menu déroulant, je pourrais aussi choisir d’afficher la moyenne, la médiane, etc.

Et enfin, dans « Afficher en tant que », vous pouvez aussi lui faire calculer directement les pourcentages.

JOLI

Voilà pour les TCD, on peut bien sûr faire énoooooormément d'autres choses avec, c’est juste une intro, mais avouez que c’est déjà super puissant.

Voilà pour ce tour d’horizon des tableurs, j’espère que ça vous aura été un peu utile et surtout, vive la datavisualisation 💪📊💖

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