Le Département des @AlpesMaritimes affrète ce vendredi un avion pour rapatrier près de 150 réfugiés ukrainiens. Direction Lublin, à cent kilomètres de la frontière ukrainienne. « Une mission inédite », selon @ca_ginesy #Nice06
La mission décolle à l’instant dans un Boeing 737 initialement affrété pour les Voyages de la mémoire du Département des @AlpesMaritimes
Je vous retrouve tout à l’heure en Pologne #MissionUkraine #Nice06 @AlpesMaritimes
Atterrissage à Lublin à 100 kilomètres de la frontière ukrainienne. A 200 km de nous, un missile s’est semble-t-il écrasé dans le quartier de l’aéroport de Lviv. Les réfugiés que le département @AlpesMaritimes va récupérer fuient une guerre qui se rapproche #MissionUkraine
Centre culturel de Lublin. La ville, qui pensait avoir trop de logements pour les réfugiés, est débordée. Les services sociaux tentent de savoir d’où viennent les femmes et les enfants, s’ils ont de la famille en exil, pour pouvoir les diriger au mieux
A Lublin, les réfugiées dorment avec leurs enfants dans la « Hala MOSiR », un gymnase multisports transformé en centre d’accueil
Le gymnase peut accueillir 500 personnes, elles restent en moyenne quatre ou cinq jours #MissionUkraine @AlpesMaritimes
La proximité de Lublin avec la frontière en fait un hub parfait pour l’aide internationale. Ici des dons d’Allemagne et même de France avec la @adpc06. Ils sont ensuite acheminés vers les villes ukrainiennes toutes proches
La ville de Lublin possède une fabrique de chaussures. Elle fait don de centaines de cartons pour les soldats ukrainiens #MissionUkraine
Anecdote sidérante à propos de ce hangar de stockage de l’aide humanitaire. Tout au fond, on trouve des dons, vêtements, nourriture, venant notamment d’Allemagne. Pendant la Seconde guerre, ce même hangar servait … à trier les objets volés sur les victimes des chambres à gaz
Les juifs qui y travaillaient ont été exterminés fin novembre 1943
Les réfugiés que le département @AlpesMaritimes prend en charge sont arrivés à l’aéroport de Lublin. Femmes et enfants, le visage de ceux qui fuient la guerre
Ils sont parvenus jusqu’ici en bus, ou par leurs propres moyens. La route de l’exil est épuisante pour les mamans qui rassurent leur enfants comme elles peuvent. Les scènes sont déchirantes. Les animaux qu’ont emmené certains reste un point d’accroche dans la violence du monde
« Stressée, fatiguée », Anna, 37 ans, a dû laisser son mari à Kiev. Elle a demandé à loger à Menton. Elle éclate en sanglots : ils étaient allés dans la cité du citron en vacances en famille. C’était avant la guerre. Elle est accompagnée de sa fille Yeva, 4 ans, et du chien Khan
Svitlana, 39 ans, agent de voyages, vient de Loutsk. Elle voyage avec Elisabeth sa fille, 10 ans. Elle a vu l’offre de @AlpesMaritimes et s’est inscrite via Internet. Elle essaye de sourire mais dit être angoissée. Elle ne connaît ni la France, ni la Côte d’Azur
Dans l’aéroport de Lublin, les enfants jouent, dorment, s’occupent de leur animal. Ces scènes de familles fuyant leur maison, la guerre, tout ce qu’ils ont, sont poignantes
C’est l’heure de l’enregistrement pour embarquer pour la Côte d’Azur. Un avenir incertain s’ouvrent à eux. « Ce qui est terrifiant, c’est que je ne sais pas combien de temps ça va durer », s’inquiète Svitlana. « Vais-je revoir les miens, ma maison, un jour ? »
Avant d’embarquer, femmes et enfants passent par le checking médical : test Covid, état de la vaccination, troubles de l’anxiété. Les nuits sont dramatiquement courtes et la fatigue se lit sur les visages
Viktor, 3 ans, n’a plus de papa. Il est ici dans les bras d’un sapeur-pompier de Cannes, Benoît Conti, 30 ans, qui lui offre des tonnes d’humanité 🤗🙏
Sa mère, Maria, 24 ans, a fui les bombardement de Dnipropetrovsk. « J’ai dû cacher le petit dans la baignoire, sous un matelas, pour qu’il ne reçoive pas un éclat dans un bombardement. J’ai décidé de fuir. » Ce qui l’attend en France ? « Je veux la sécurité avant tout.»
148 femmes et enfants ont été pris en charge par des agents du Département @AlpesMaritimes ici à Lublin en Pologne. Décollage vers 21 h pour une arrivée à Nice dans la soirée. Ils bénéficient d’un logement provisoire dans des centres d’accueil départementaux.
Interview de Delphine Gayrard, qui travaille pour le Département @AlpesMaritimes Depuis lundi elle prépare sur place le départ des réfugiés #MissionUkraine
Delphine Gayrard, du Département @AlpesMaritimes : « Elles ont peur, c’est l’effroi. Elles sont désemparées avec leurs enfants. »
Sinon, le petit Viktor vient de chouraver le micro de @BFMCotedazur tenu par @manonaversa1 et se lance dans un récital 😄
L’enregistrement est fait, Svitlana et Elisabeth jouent aux cartes pour tuer le temps @AlpesMaritimes
Leur vie bascule. Direction la France et la Côte d’Azur. Pour combien de temps ? Un véritable saut dans l’inconnu pour ces femmes et ces enfants 🙏@AlpesMaritimes
Viktor est déjà installé dans le Boeing 737 à direction de Nice. Il ne mesure rien de ce qui lui arrive. A quoi rêve-t-il ? #MissionUkraine
Coïncidence je suis assis dans l’avion à côté de Maria et Viktor. Nous allons décoller. Je vous retrouve à Nice dans deux heures @AlpesMaritimes
Tant de destins brisés, tant de vies éparpillées par la guerre. Tous sont réunis dans cet avion par le hasard, le besoin de sécurité et la volonté d’assistance du Département @AlpesMaritimes
Les 148 réfugiés ukrainiens sont arrivés à Nice dans l’avion du Département @AlpesMaritimes Beaucoup de fatigue, du soulagement, des applaudissements et tellement d’interrogations
Merci d’avoir suivi ce live tweet. Pour les réfugiés, il reste encore le trajet vers leur hébergement et un long, très long chemin… @AlpesMaritimes
Share this Scrolly Tale with your friends.
A Scrolly Tale is a new way to read Twitter threads with a more visually immersive experience.
Discover more beautiful Scrolly Tales like this.