[À DÉROULER] Sandrine Rousseau publie, en compagnie de deux militantes, un court essai sur l'écoféminisme intitulé Par-delà l'androcène (Seuil). Ce néologisme entend lier et confondre, en une seule et même oppression, racisme, colonialisme, sexisme et dérèglement climatique.
«Prenons l'exemple d'Elon Musk, argumente-t-elle. Il a décidé de conquérir Mars, il s'approprie une technologie avec sa richesse et le concours de fonds publics issus de la recherche. [...] Il est dans l'accaparement, la prédation du commun à des fins de profit privé.»
Il y aurait en effet, selon les défenseurs de ce terme, une forme de mentalité typiquement masculine qui animerait d'un même esprit tous ces hommes désignés pêle-mêle comme les perpétuateurs d'un «récit collapsologique».
«On retrouve un certain discours masculiniste qui reproduit un imaginaire de l'isolement, de l'aventure et du chacun-pour-soi, entre campement scout et stage survivaliste», peut-on ainsi lire dans un numéro de la revue Nouvelles questions féministes paru en 2021.
Sandrine Rousseau a choisi de ne retenir que le concept le plus court. Dans un autre article, l'historien Armel Campagne plaidait davantage pour l'usage du terme «patriarcapitalocène», qui a toutefois l'inconvénient de ne pas préciser que ces hommes étaient sûrement tous blancs.
Pour en savoir plus, lisez l'analyse de notre journaliste Paul Sugy (@PaulSugy) ⤵ lefigaro.fr/actualite-fran… #Alire
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