🧵#MonGénéral, #OlivierGuichard, Grasset 1980.
« Oncle Olivier » raconte à un auditoire attentif son histoire d’amour avec « son »#GénéralDeGaulle, fiançailles (4 ans), vie commune (9 ans), lointaine tendresse (10 ans). Lui qui parlait peu sait nous toucher par l’écriture. 1/9⤵️
Il est là , à côté de nous, et nous confie la grande affaire de sa vie avec simplicité et talent. Son Général, il l’a « servi, aimé, jugé » et sa mort le lui a livré tout entier. Il n’est ni historien ni objectif mais « c’est l’envie de parler du Général qui (le) tient ». 2/9⤵️
Il reconstitue la jeunesse du Général, puis il narre leur première rencontre (Paris, 1947), ni houleuse comme celle de #FrançoisMitterrand (Alger, 1943) ni éblouie comme celle de #MichelDebré (Laval, 1944). Une entrevue banale d’1/4 d’heure. Mais le départ d’un long voyage. 3/9⤵️
La création du RPF, préfigure de l’UNR, les voyages en France et dans l’Union française, la traversée du désert, nous sont racontés par ce fidèle et indispensable agent de liaison. Il observe le Général, rapporte ses écrits, ses paroles, ses intonations, ses mimiques. 4/9⤵️
Il s’interroge, s’étonne, s’oppose parfois. Comme un fils respectueux mais non complice ni courtisan.
La Ve République marque la fin de cette vie commune. Ses fonctions à l’OCRS et à la DATAR ne l’éloignent jamais du Général grâce à ses liens avec Georges Pompidou. 5/9 ⤵️
En 1967, il entre en politique sur la demande du Général : « « Bien que peu enthousiaste, j’avais pris l’habitude de faire ce qu’il me demandait ». Élu député de la Loire -Atlantique, il le reste jusqu’en 1997. Dans ce livre consacré au Général, il parle peu de sa carrière. 6/9⤵️
Homme d’État, il avait la plupart des qualités des grands hommes politiques de son temps :
- désintéressement, dévouement,
- amour de la France profonde et de ses paysages, qu’il exprime admirablement,
- sens du devoir et application dans ses tâches locales et nationales ; 7/9 ⤵️
- culture et talent d’écrivain,
- fidélité en amitié : il avait établi des liens indéfectibles, quasi-familiaux, avec « Oncle Roger, Oncle Michel et Oncle Georges » comme les appelaient ses filles.
Au détriment de sa vie de famille, selon les souvenirs de sa fille Constance.8/9⤵️
L’amour pour le Général a été plus fort que tout : … « je m’aperçois dix ans après sa mort qu’il est aussi présent que les plus chers des vivants. Ma courte mémoire n’y change rien, je le porte en moi, tel qu’en lui-même ». 9/9 Fin.
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