#LeCoupDÉtatPermanent 7
La liberté d’expression, p. 180 et s.
#FrançoisMitterrand est ici professeur de droit, historien, écrivain, sous le masque de l’humoriste. Les aventures des sieurs Vicari et Castaing valent qu’on s’y attarde. 1/5⤵️
Le 11/11/1962, ils avaient crié sur le passage du chef de l’État, l’un « Hou-Hou », l’autre : « À la retraite ! » Il s’ensuit une délirante analyse des jugements rendus sur ces affaires et une dissertation sur la répression du délit d’opinion en France depuis le XIXe siècle 2/5⤵️
Par l’ironie #FrançoisMitterrand dénonce une offensive du régime contre la liberté d’expression. Sur ce point, il ne changea pas d’avis devenu président. On put l’insulter le calomnier et le disséquer impunément. Il résilia quand même les abonnements de l’Élysée au Monde 3/5⤵️
à la suite d’un article indécent. de Jean-Yves Nau et Franck Nouchi sur l’évolution de son cancer. Cet article du 9/9/1994 décrivait son état en termes techniques, s’interrogeait sur sa capacité à exercer ses fonctions et annonçait pratiquement sa mort prochaine 4/5⤵️
On rit du châtiment du « Hou Hou » de Vicari et du « À la retraite !» de Castaing, ridiculisés dans le #CoupDÉtatPermanent, on ne rit plus en pensant à ce que l’abolition de la censure, conformément à ses convictions, a coûté à #FrançoisMitterrand président. 5/5
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