Thread by @DucdeStSimon

Autre Roger, autre beau-frère, autre livre. Celui-ci #RogerHanin (1925-2015) a attendu 2001 pour écrire cette « Lettre à un ami mystérieux », mort en 1996 : #FrançoisMitterrand. 🧵1/7⤵️

Qu’est-ce qu’on y apprend d’intéressant ? Que Roger H n’était joyeux qu’en apparence, qu’il était hypersensible et susceptible. Qu’une remarque de son illustre beau-frère pouvait le crucifier, que leur amitié était faite de silences, de défis, de « codes et de parades ». 2/7⤵️

« On voit, bien sûr, la difficulté à vivre auprès d’un homme comme #FrançoisMitterrand… » Il l’a défini, à sa demande, comme « un Don Juan quasi autiste » et a compris son exceptionnelle pénétration de l’âme des autres : « Il est à la fois lui et l’autre ».3/7 ⤵️

Selon moi, c’est ce don qui lui permet de blesser autrui comme il a exaspéré le Général de Gaulle et les gaullistes avec son « « Coup d’État permanent » et inversement, de trouver les mots pour consoler les endeuillés et encourager «  ceux qui ne peuvent se défendre ».
4/7⤵️

On apprend que entre la rue Guynemer et la rue de Bièvre les Mitterrand furent hébergés 6 mois (oct. 72 à mars 73?) chez Christine et Roger H, 4 av. d’Eylau, Paris 16e. Roger faisait avec bonheur le standardiste et en profitait pour faire des blagues pas toujours appréciées 5/7⤵️

Je vous livre celle de Mendès France et la grand-mère, p 178, qui me paraît douteuse car ladite grand-mère (Renée Gouze) était morte en novembre 1971.
On voit aussi #FrançoisMitterrand se préparer à faire le coup de poing au restaurant Dodin Bouffant en 1978. 6/7⤵️ twitter.com/i/web/status/1…

Roger H conseilla à #FrançoisMitterrand d’apostropher ainsi les solliciteurs : « Commence par la fin! »
Ce n’est pas ce qu’il faut dire au bon compagnon qui eut une fin de vie triste après la disparition de son « ami mystérieux », auquel cette « Lettre » est un bel hommage. 7/7

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