🔴 DIRECT - Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est l'invité du #8h30franceinfo 🎙️
Il répond à @Neila Latrous et @LoSenechal et c'est à suivre sur nos antennes 👇
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Premier 1er-Mai avec un mot d'ordre social en 87 ans : "On a décidé de faire un 1er-Mai historique", explique Laurent Berger. "300 points de rassemblement [] toute personne qui n'a pas pu participer aux 12 premières manifestations" contre la réforme des retraites "peut le faire".
Réforme des retraites : "Il y a deux rendez-vous qui arrivent", rappelle Laurent Berger. La décision du Conseil constitutionnel le 3 mai et la proposition de loi déposée le 8 juin par le groupe Liot. Il ne croit pas à un recul du gouvernement aujourd'hui. Ce serait "naïf".
Des drones pour surveiller les manifestations : "Si ça aide à sécuriser, à avoir les groupes radicaux, franchement, vous ne trouverez pas à m'insurger contre ça", répond Laurent Berger. "Malheureusement il y a quelques dingues qui viennent pour casser."
Que se passera-t-il après le 1er-Mai ? "On décidera demain matin ensemble dans une intersyndicale"; répond Laurent Berger. Sur les évènements culturels et sportifs, "la CFDT n'est pas favorable à des coupures d'électricité".
"Nous n'avons pas d'invitation" d'Élisabeth Borne "pour l'instant" : "Quand on est un syndicaliste, même si ça ne nous fait pas marrer d'aller voir notre patron tous les matins ou régulièrement pour aller défendre des collègues, on y va quand même", estime Laurent Berger.
La CFDT ira discuter avec le gouvernement mais "si c'est juste pour nous inviter et nous dire ce que vous allez faire, c'est pas la peine", avertit Laurent Berger.
Coup de pouce aux classes moyennes : "La reconnaissance c'est gagner dignement sa vie par son travail. La logique du gouvernement de tout réfléchir à travers des baisses d'impôts ou de cotisations est mortifère", estime Laurent Berger.
"Madame Le Pen a compris qu'une partie de son avenir se joue sur le ressentiment social cultivé. Elle s'en fout des travailleurs", lance Laurent Berger.
Réforme du RSA : "C'est très malsain d'expliquer qu'il faut remettre les gens qui ne voudraient pas bosser au boulot", juge Laurent Berger. C'est une logique "un peu populiste. C'est d'accompagnement dont on a besoin".
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