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🔴 DIRECT - Ukraine : le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée, Jean-Louis Bourlanges, et l'ancien officier Guillaume Ancel sont les invités du #8h30franceinfo

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Contre offensive ukrainienne : "Les Ukrainiens ont choisi une date symbolique", le 6 juin, note Guillaume Ancel, ancien officier de l'armée française et écrivain. "Une ambition extraordinaire avec un fusil à deux coups."

Contre offensive ukrainienne : "Ils ont des pertes. C'est très difficile de l'admettre", parce que "quand on fait la guerre, on accepte de faire tuer des jeunes gens", souligne Guillaume Ancel. "Pour l'instant, ils cognent contre le mur comme on cogne sur une vitre blindée."

Contre offensive ukrainienne : "Ce ne sera surtout pas une guerre de tranchées, explique Guillaume Ancel. Aujourd'hui, il y a de tels systèmes de renseignement que les Ukrainiens ne peuvent pas concentrer leurs unités à un seul endroit sans être vus."

Pourquoi on s'est laissé trompé par la propagande russe ? "Même Poutine s'est laissé intoxiqué par la puissance de son armée. En fait, l'armée russe a fonctionné comme la société, c'est devenu une société mafieuse", explique Guillaume Ancel.

"Les pays alliés ont dealé le fait avec les Ukrainiens qu'on les aidait mais qu'en aucun cas, notre aide ne devait permettre de se battre sur le territoire russe, affirme Guillaume Ancel. On le contrôle car ils sont totalement dépendants des renseignements des alliés."

"Il y a un accord extrêmement net mais ça peut déborder, avertit le député Jean-Louis Borlanges. C'est quand même assez difficile à encaisser pour les Ukrainiens de se faire constamment taper dessus par des gens qui sont protégés et qui jouent à chat".

Menace nucléaire russe : "Poutine utilise le mot nucléaire une fois par mois comme un métronome", observe Guillaume Ansel. "Le nucléaire tactique est une fiction." Poutine a "un choix cornélien à faire. Soit après lui le déluge, soit il a encore un tout petit peu de rationalité".

Quand et à quelles conditions les négociations de paix ? "Le problème est à la fois simple et insoluble", estime Jean-Louis Borlanges, selon qui, c'est à l'envahisseur d'arrêter. Or "Poutine est dans un délire paranoïaque complet. L'amener à la raison va être très difficile".

"Il n'y aura pas de paix durable en Europe tant que Poutine sera au pouvoir. Mais qui peut éliminer Poutine ? Seulement les Russes", conclut Guillaume Ancel.