Les références pour la #ceremoniedouverture de #Paris2024
Un thread non exhaustif🧵
La cérémonie d’ouverture s’ouvre sur avec un problème de métro. Peut-on faire plus parisien qu’un énième problème avec la RATP ? Comment ne pas penser à la séquence avec Pécresse du début de semaine.
Puis arrive la figure masquée qui sera le fil rouge de la soirée. Référence à la célèbre série de jeux assassin’s creed dont l’épisode Unity se passe à Paris. Même Stéphane Bern avait osé le cosplay pour un épisode de secrets d’histoire.
Premier tableau avec Lady Gaga dans un style cabaret et burlesque. Hommage à zizi Jeanmaire. La France est connue dans le monde pour ses cabarets dont le mythique moulin rouge.
Moulin rouge qui nous conduit à la vie en rose et aux danseuses de French cancan. Danse du 19eme siècle immortalisée en peinture par Toulouse-Lautrec avec la célèbre Goulue et sur la musique de Jacques Offenbach. L’esprit parisien dans sa plus pure tradition de fête.
On aperçoit un peu avant plein de personnes en rose dont un rugbyman dont le rose est la couleur du stade français. Rose qui rappelle également le tableau de Raoul Dufy. Peut-on évoquer la robe rose de Frédéric Bazille ? Un premier tableau qui montre que Paris est une fête.
Second tableau, qui montre que la france est un pays de bâtisseurs, d’artisans et d’artistes. Des savoir-faire qui ont fait et font aujourd’hui encore la renommée de la France dans le monde. Porcelaine, mode, parfumerie, maroquinerie, cristal, architecture sont des exemples.
Il faut ensuite parler du dorée couleur associée à Louis XIV le roi soleil mais aussi le roi danseur. Un roi qui a œuvré pour la culture en son temps. Il est aussi à l’origine de l’académie royale de danse qui a fêté ses 350 ans en 2019.
Ce tableau regroupe notamment 5 compagnies de ballet et un danseur étoile de l’opéra de Paris. Le ballet est une création française que l’on doit au roi soleil. Aujourd’hui le ballet est considéré comme Français et a été codifié par des français.
C’est d’ailleurs le français qui est la langue « officielle » du ballet. Ici un exemple d’exercice avec le ROH de Londres pour le world ballet day.
Troisième tableau sur la liberté. La France et Paris un peu de révolutionnaire. Un peuple qui crie, qui n’est jamais content, un peuple qui gronde ! Avec un hommage à liberté guidant le peuple de Delacroix . On peut également voir une référence au tableau
Combat devant l’hôtel de ville le 28 juillet 1830 de Jean Victor Schnetz.
Mais aussi aux Misérables de Victor Hugo roman puis comédie musicale à succès notamment chez nos amis américains. Le soft power à la française.
On enchaine directement sur une reine de France décapitée qui chante Ah ! Ça ira. L’image a choqué mais très récemment Ridley Scott ouvrait son film Napoléon sur la mort de la reine ! La guillotine un symbole français qui n’a épargné personne pas même son concepteur.
Puis Gojira prend le relais, un groupe de métal comme un hommage au Bataclan. Puis vient Marina Viotti mezzo chanteuse lyrique sur un bateau représentant la devise de Paris : Fluctuat nef mergitur. Révolution, occupation, attentats, Paris est une ville qui résiste !
Marina Viotti interprète ensuite l’amour est un oiseau rebelle de l’opéra Carmen par Bizet. Opéra le plus joué au monde. Un personnage fort et à contre courant des héroïnes de l’époque. Jalousie, meurtre, l’amour fou d’un homme et la liberté absolue d’une femme.
Don José amoureux de Carmen mais Carmen préfère le toréador Escamillo. Un amour à trois qui nous conduit à la BNF pour y retrouver un triangle amoureux. L’amour un sujet qui passionne les écrivains. Tout le monde pense au roman et au film Jules et Jim comme référence.
Mais on peut également penser à Cyrano de Bergerac de Rostand. Un imbroglio amoureux entre trois personnages. D’ailleurs je préfère parler de ménage à trois. Le mot trouple n’est que le mot moderne pour parler d’une chose vieille comme Victor Hugo pour ne citer qu’un français.
Paris ville de l’amour et de culture qui nous emmène sur le pont des arts célèbre où les touristes venaient sceller leur amour avec un cadenas. Pont des arts situé entre le
Louvre et l’institut de France.
La garde républicaine, l’institut de France et le Louvre font le lien entre révolution et premier empire dans la continuité du tableau précédent. Aya Nakamura est un pied de nez à tous ses détracteurs et qui montre que la langue française n’appartient pas qu’à Molière.
Petite séquence en hommage au cinéma inventé par des Français, à la montgolfière également inventée par des Français et qui sert de vasque olympique. La France c’est aussi de la technique qui nous fait rêver et nous emmène dans l’espace comme le petit prince ou Thomas Pesquet.
La France c’est aussi le dessin animé, le film d’animation et des créations complètement folles comme les minions ou les lapins cretin. La France pays des lumières et de l’absurde.
Puis vient le passage faussement polémique. Ce tableau a été détourné et réutilisé dans de trop nombreux cas. Hommage de Thomas Jolly pour cette composition scénique. Il aime placer ses personnages, les inscrire dans un contexte, une image comme sur la 4ème photo extraite de
Son opéra Roméo et Juliette pour l’opéra de Paris. La composition se veut marquante ! Alors quoi de mieux que la cène de De Vinci. Le but n’est pas d’offenser mais de s’approprier une image intemporelle pour montrer un Paris dansant.
Paris est une fête et on danse dans ses rues ! 
Paris c’est aussi un podium pour la mode ! On défile dans ses rues, ses musées, ses jardins.
Je vais m’arrêter là pour ce soir. Le but n’est pas d’apporter un contexte historique mais juste de souligner des détails parmi des centaines !
Les balleto je n’en ai pas parlé mais on peut voir des liens direct avec les ballets de Pite
Certaines personnes l’ont remarqué mais il y a eu des erreurs ou des imprécisions ici ou là. Je rappelle que le but est d’essayer humblement d’apporter un éclairage sur la cérémonie, de montrer qu’elle foisonne de références.
Suite du thread 🧵
Je vais revenir sur le tableau festivité.
Daphné Burki dès le début précise que le thème est la fête, la mode et la danse. Car Paris est la capitale de la mode. À l’apparition de Philippe Katerine, Daphne Burki précise qu’il incarne Bacchus le dieu du vin et de la fête.
T. Jolly confirme lui même que l’inspiration est le tableau le festin des dieux de van Bijlert. Les références sont souvent multiples pour un même tableau! Si la photo initiale ressemble à la cène, l’entièreté du tableau de la cérémonie fait
Référence à la fête et la mode. On peut y voir un hommage aux années Palace boîte de nuit lgbt des années 70-80. Lieu de fête pour de nombreux créateurs de mode qui est le thème de ce tableau.
JP Gaultier est connu pour ses défilés qui se termine par une danse collective.
La mode, le milieu de la nuit sont des mondes où les lgbt sont « surreprésentés » car c’est espace qui offre de la liberté. Liberté d’être, liberté de penser, liberté d’aimer, liberté de créer.
On peut aussi voir un hommage à la ballroom des États-Unis.
Ce tableaux ne parle pas de religion, il ne cherche pas à la caricaturer. Il parle simplement de la culture lgbt, du rayonnement de la mode en France et à l’international. Il parle aussi de danse ! Danse traditionnelle, danse moderne, classique, de salon…
D’ailleurs la pluie ajoute un caractère pop à ce tableau. Pluie que l’on retrouve dans de nombreux clips.
Ici on peut voir Germain Louvet danseur étoile de l’opéra de Paris faire quelques pas de danse classique.
Le tableau obscurité vient ensuite. Il continue sur de la danse qui était le leitmotiv du tableau précédent.
La danse qui laisse place au moment émotion avec la chanson Imagine de John Lennon ici chantée par Juliette Armanet accompagnée de Sofiane Pamart au piano.
Imagine est devenu un hymne des JO comme à Londres en 2012 ou Tokyo en 2020.
Le piano en feu de Sofiane Pamart me rappelle la prestation du groupe The Makemakes lors de l’édition 2015 de l’Eurovision. Ou comme Adèle avec sa chanson set fire to the rain.
C’est ensuite à la déesse Sequana drapée de l’esprit olympique de remonter la Seine lors d’une chevauchée épique.
Elle propage ainsi l’esprit olympique dans la ville.
Avant dernière séquence de cette cérémonie. Les jeux de lumières façon Thomas Jolly. La lumière est la clé de voûte de ses spectacles. Elle vient souligner, elle vient d’éliminer un espace. La lumière est toujours grandiose avec Thomas Jolly comme dans Roméo et Juliette à l’opéra
À l’opéra de Paris ou pour sa production de Starmania. Thomas Jolly donne tout son sens à l’expression Paris ville lumière, ville qui éclaire le monde.
La lumière a toujours un but et n’est jamais gratuite dans ses production. Ici une photo de MacBeth a l’opéra comique.
Dernier tableau avec la vasque olympique. Hommage à l’invention des frères Montgolfier. Montgolfière qui apparaît un peu plus tôt dans la cérémonie d’ouverture (deuxième image). Et comment ne pas penser aux premiers vols de Montgolfières à Paris ou Versailles.
Une montgolfière qui vient éclairer le ciel de Paris. La lumière encore et toujours !
Et ce final avec la Tour Eiffel, la montgolfière et Céline Dion. Il n’y a rien dire. Il faut juste profiter du moment.
Pour terminer, cette cérémonie ne raconte pas littéralement une histoire ou des événements. Elle vous montre des bouts de culture qui se mélangent, se rencontrent dans le temps. On vous raconte l’histoire de Paris dans Paris avec ses monuments. Les différents événements qui ont
Qui ont façonné la ville. La diversité de sa culture. Et la Seine comme témoin privilégié de tous ces changements mais aussi l’élément central de cette cérémonie.
Une cérémonie qui montre la richesse de la culture française et qui vous incite à comprendre cette culture.
Je vais terminer ce thread en citant les derniers mots de l’hymne à l’amour chanté par Céline Dion :
« Dieu réunit ceux qui s’aiment »
Paris ville lumière et ville de l’amour
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