Thread by @alfred_lanning1

🧵 Pourquoi les médias et politiques ne donnent jamais la parole aux juifs antisionistes — ceux qui refusent la guerre et appellent à la paix.

Spoiler : ce n’est pas un oubli, c’est un choix stratégique. ⬇️

1. Trop dangereux pour la propagande

Un juif qui dit "Le sionisme n’est pas le judaïsme" détruit le récit dominant.
Exemple : Ilan Pappé, historien israélien, exilé pour avoir documenté le nettoyage ethnique de 1948. Invité sur Al Jazeera, jamais sur CNN ou TF1.

2. La nuance n’est pas rentable

Les va-t-en-guerre crient, divisent, choquent
Les antisionistes ? Calmes, rationnels, moralement constants
Exemple : Norman Finkelstein, fils de survivants de la Shoah, banni pour avoir critiqué l’exploitation de la mémoire

3. Ils cassent l’amalgame utile

Si un juif dit "Israël commet des crimes", l’accusation d’antisémitisme ne tient plus.
C’est ce que l’appareil politico-médiatique veut éviter.
Exemple : Jacqueline Rose ou Judith Butler, accusées de "trahison" pour leur soutien à la Palestine.

4. Ils refusent l’amalgame : "juif = Israël"

Intolérable pour les politiques.
Exemple : Dominique Vidal, journaliste et historien, juif, anticolonialiste, exclu des plateaux. Il dénonce l’instrumentalisation de la Shoah pour couvrir des crimes de guerre.

5. Ils désarment le chantage moral

Quand un juif dit "l’antisionisme n’est pas l’antisémitisme", le bouclier tombe.
Exemple : Rony Brauman, ex-président de MSF . Il qualifie Israël d’État d’apartheid. Invisibilisé dans les médias dominants.

6. Ils parlent en tant que juifs... et en tant qu'humains

Pas d'identité victimaire, pas de carte morale à jouer. Juste des faits.
Exemple : Éric Hazan, éditeur de La Fabrique, juif antisioniste, soutien constant de la cause palestinienne. Était banni des médias pour toujours.

7. Ils montrent que la communauté juive n’est pas monolithique

Ce qui dérange le CRIF, bras politique pro-israélien en France.
Exemple : Union Juive Française pour la Paix (UJFP), active, présente, pacifiste, régulièrement traitée d’"antisémite utile" par les soutiens d’Israël.

8. Ils exposent les hypocrisies

Exemple : Michel Warschawski, militant franco-israélien, antisioniste, critique de l’armée israélienne depuis des décennies. Passé sous silence dans la presse française mainstream malgré son rôle central dans la société civile.

9. Ils détruisent le récit de la “guerre défensive”

Exemple : Jean Stern, journaliste juif français, auteur de Les patrons de la presse nationale, tous mauvais. Il dénonce la partialité médiatique pro-israélienne. Résultat : boycott implicite.

10. Ils dévoilent la violence structurelle

Exemple : les membres de Jewish Voice for Peace, bannis de X ou surveillés aux USA, car ils dénoncent les liens entre colonialisme, militarisme et judaïsme politique.

11. La guerre vend mieux

Le spectacle de la guerre attire les clics, les dons, les contrats.
La paix ? Pas de drame, pas de sponsor.
Exemple : Breaking the Silence, ONG d’ex-soldats israéliens dénonçant les abus à Gaza — systématiquement qualifiée d’"ennemi intérieur".

12. Ils rappellent que la Shoah ne justifie pas tout

Dire "la Shoah n’est pas une licence pour tuer" est une ligne rouge pour beaucoup de médias.
Exemple : Shlomo Sand, auteur de Comment le peuple juif fut inventé, ostracisé, boycotté, interdit

Leur simple existence dérange

Un juif antisioniste est une faille dans le mur narratif
Il prouve qu’Israël n’est pas le peuple juif, juste un État parmi d’autres
Exemple : Miko Peled, fils d’un général israélien, devenu soutien actif de la paix.

Conclusion :
Ils sont nombreux. Ils parlent. Mais on les fait taire
Parce qu’ils sont la preuve vivante que la paix est possible, et que le statu quo est un choix, pas une fatalité.

👉 RT si toi aussi tu refuses qu’on instrumentalise la voix des juifs pour justifier l’injustice.