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Bon il est temps de debunker le vomi prétentieux et rempli d’approximations de Juan Branco, Crépuscule. Ce bouquin avec un style ampoulé qui prétend révéler des choses qui ne sont en rien des révélations.
D’abord notons qu’à chaque page il y a des attaques très violentes à l’égard des médias. Pas tant BFM TV que des médias sérieux : le monde, mediapart et bien d’autres. Branco a un problème avec la presse, sans doute un passif avec elle. Ça le regarde, ce n’est pas un argument.
Je cite (car moi je source mes dires, ce que ne fait pas crépuscule qui insinue) : « ils ont été les complices et principaux vecteurs et viol démocratique », « la presse libre et des centaines de journalistes s’est satisfaite d’en faire le récit que le lui dictait la macronie »
Juan Branco cite quelques noms : Ariane Chemin, Raphaëlle Bacqué, Edwy Plenel. Il les accuse de silence complice. Il règle surtout ses comptes. C’est sans intérêt.
Ce vomi sans distinction envers les médias va de paire avec un discours anti élite: « cette liaison entre faits (...) aucun membre de notre « élite » n’a cherché à la mettre en œuvre »
Or puisque Branco s’intéresse aux origines de nos élites, revenons sur les siennes : il en est. Pur produit des grandes écoles, d’une famille fortunée, cultivée, puissante. Bref, il est le faire valoir du système qu’il prétend combattre.
Le pb de Branco ce n’est pas qu’il critique Macron. Il me semble que l’opinion et même les sondages et même les médias, montrent une critique de la politique de Macron. Le pb c’est qu’il fait de l’idéologie politique.
Pas de l’analyse, pas de l’enquête. Sa vision ne repose sur rien, à part des concepts marxistes et révolutionnaires. Le but de son ouvrage est d’armer idéologiquement les gilets jaunes. Il politise, il éduque, petit père des peuples.
Ces généralités, ces comparaisons douteuses (Macron, Poutine, avec pourtant deux politiques antagonistes), tout ça c’est du bullshit en règle. Non pas qu’il n’y ait pas des collusions, des liens entre oligarques et macronistes. Mais c’est à nuancer. Branco divise le monde en 2.
Il y a le mal : Macron. Il y a le bien : le peuple. Comme s’il y avait une consensus du peuple d’une part et comme si les GJ représentaient la majorité. Les faits montrent que non. Macron a peu de légitimité. Mais quelque part les GJ aussi.
A cela s’ajoute l’apologie de la violence comme arme politique. A croire que le vote ne sert à rien.Même les propositions de dissolution ou djelecuion sont pour lui des foutaises. Il veut sa révolution. Pseudo Robespierre. Ça tombe bien lui aussi était une élite bourgeoise.
Branco veut faire tomber les masques, veut couper des têtes. Il est temps alors de comprendre les tréfonds de sa bêtise et de son égotisme. C’est hallucinant. Le pamphlet anti Macron est vide. Creux. Il ridiculise la cause des gilets jaunes.
On croirait un ces ouvrages boursouflés de BHL, parti seul en croisade comme un précieux ridicule. On sait ce qu’est devenu BHL. Juan Branco devrait se méfier.
Son ouvrage, boosté par ses réseaux - car oui monsieur Branco est puissant, il connaît du monde lui aussi - sert de point d’appui à des militants professionnels comme lui. A des fins manipulatoires. Les GJ sont les jouets de ces idéologues mondains de salon.
Bref vous êtes libre de lire et d’acheter ce torchon. Au moins on n’entendra plus Juan Branco se plaindre de sa pauvreté et de son isolement avec une indécence abjecte. Bas les masques.
Quant au fond, l’oligarchie. Les riches contre les pauvres. Avoir fait normal sup et continuer de reproduire les mêmes schémas de pensée. Voilà une pensée aussi limitée que celle néolibérale de Macron et de sa bande. La médiocrité comme arme de guerre. L’intellectuel a disparu.
Et la stratégie de Branco est typique des complotistes. L’omerta médiatique sur son bouquin il l’a mettra sur le compte du système qui défend Macron. Peut être que si les médias n’ont pas parlé de ce bouquin c’est qu’il est juste mauvais.
En fait on a, comme entre Ruffin et Macron des guerres de personnes. Des gens qui ont des origines sociales semblables et qui s’invectivent. Ce livre est truffé d’attaques personnelles et de règlement de comptes. Quel intérêt. C’est bien à l’image de la politique actuelle.
