Tu es né un chouia avant moi et faut reconnaître que même si mon époque déconne sec, la tienne était gratinée. Je n'ai pas eu à faire les choix que tu as faits, à prendre les décisions que tu as prises.
Tu suivais ton colonel de 26 ans, toi, le lieutenant de 46 ans. C'est pas banal.
La guerre dans les bouquins parle de tranchées, d'apocalypses d'artillerie, d'aviation, et tu te retrouves là avec 300 bonshommes, des fusils, à peine quelques uniformes, à te battre contre 600 soldats pour un jardin de ville un mois d'août. Sacrée ironie. Si on te l'avait dit...
Je te dirais bien de faire gaffe, mais tu prendras quand même une balle en pleine tête.
L'ennemi pourtant sera vaincu, ici et dans le monde entier.
Tu sais, partout dans Paris, ils ont mis des plaques avec les noms de tes camarades, sûrement pour que les gens plus tard puissent se souvenir.
Alors voilà, on est plus tard, et y'en a une à ton nom. Tu es mort, et si je rentre à pieds de ma soirée avec des potes, dans un Paris tranquille et libre, aujourd'hui, c'est un peu, entre autres, grâce à toi.
Je remonte ce soir l'axe qui passe par le Sénat, Denfert, jusqu'à la porte d'Orléans, dans le sens inverse de l’entrée de la 2è DB. J'en profite pour taper ton nom sur internet (je t'expliquerai, c'est compliqué), et lire ton histoire.
Ancien combattant de la Grande Guerre, capturé en 40 alors que tu étais adjudant-chef, interné en Autriche, tu es démobilisé mais tu t'engages dans la Résistance à ton retour à Dreux en 42.
Tu as pris une balle et tu es mort au poste de secours où on t'a emmené. Le soir même, tes amis se rassembleront là où tu es tombé, avec quelques fleurs et un petit papier sur lequel ils écriront ton nom.
Ça fera 75 ans cette semaine, et ce soir, un peu par hasard, Jules Martinet, je lis ton nom et je pense à toi.
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S'il y a un truc que les militaires redoutent plus encore que la marche-course, c'est de ne pas être en mesure de répondre à la question "c'est qui le chef ?"
Sauf que parfois, c'est un peu plus compliqué que ça.
Déforester la Guyane pour y mettre un truc aussi nul que ça n'a pas beaucoup de sens selon moi, mais essayons d'aller un peu plus loin.
J'en viens et y ai habité, ça me touche donc un peu.
Aujourd’hui, je vous emmène dans les coulisses du Navigo dans votre poche 🎫
On passe de l’autre côté de la borne.
#Thread
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D’abord, quelques rappels :
L’Île de France est une zone particulière en matière de transports, où l’établissement public Île de France Mobilités, présidé par la région et avec les départements et la ville de Paris, est à la fois autorité organisatrice des mobilités (urbain) et des transports (hors-urbain).
@Rems49171619 @GdParisExpress @Devisubox En fait, on a trois déterminants principaux.
1 - les voyageurs.
2 - la ligne.
3 - la technique.
@Rems49171619 @GdParisExpress @Devisubox Premièrement, il faut considérer que les lignes du Grand Paris Express (et notamment la ligne 15) transporteront un nombre très élevé de voyageurs. Il s'agit de pouvoir tous les accueillir, y compris en cas de panne, s'il fallait évacuer tout le monde sans bousculade.
@Rems49171619 @GdParisExpress @Devisubox Nécessairement, ça fait des volumes importants. Par exemple, la gare de Villejuif - Gustave Roussy devra pouvoir accueillir les voyageurs des lignes 14 et 15, et est prévue pour 100000 voyageurs par jour.
Bonjour le Twitter.
C'est l'heure de remettre les barres sur le X.
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#Thread #TwitterX
(Thread inspiré par la recrudescence de photos douteuses et autres illustrations à base de paires de seins générant, je ne peux le cacher, une légère lassitude chez de nombreuses personnes dont votre serviteur.)
Musk est il un saint ? Non.
Musk est-il un relou-beauf-chiant-borderline-exubérant : un peu mon neveu.
N'est-il que ça ? Non.
Cher Twitter
Sans vouloir souffler sur les braises, je souhaiterais apporter ma petite graine aux réflexions de chacun, en vous dévoilant ce qui résonne en boucle dans la tête et le cœur de pas mal de professionnels (et anciens) de l'usage des armes.
#Thread
Parce que lorsqu'on est professionnel et armé, on se doit de faire gaffe.
C'est un métier, de faire gaffe.
Et en tant qu'organisation, lorsqu'on arme des gens, on se doit de faire gaffe aussi.
C'est aussi un métier (pas exactement le même, mais la rigueur individuelle doit inspirer la rigueur collective, et l'on sait davantage inspirer la discipline lorsqu'on a été soi-même discipliné.)