Thread by @hilaire_damien

Maintenant que j'ai prévenu, installez vous parce que j'en ai pour un moment.

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Déjà, Hot Take pas piquée des hannetons histoire de planter le décor : Promare c’est le Mad Max Fury Road de l’animation.

Promare est un film qui déchaîne les passions. Pourtant beaucoup de gens n’y voient qu’un bon divertissement. Pourtant il est bien plus que ça. C'est un film qui au premier abords semble simpliste, mais use d’un show don’t tell bourré de symbolique et de métaphore jusqu’à la lie.

Alors évidemment, certains trouveront que c'est de la surinterprétation, d'autres verrons ça comme des évidences et certains y trouveront des clés supplémentaires à une lecture premier degré. Chacun sera capable de voir s'il est d'accord avec cette analyse ou non.

Préambule terminé, place à l'intitulé :

Promare : souffle de la révolution et coming-out

Tant par son esthétique, ses jeux de formes et de couleurs, #PROMARE, dévoile une symbolique omniprésente dès l'introduction. Une intro qui raconte déjà le film en soi.

On commence sur un carré, qui écrase un triangle, le comprime pour tenter de le soumettre à son cadre. puis l'image se brouille pour faire apparaître un cercle.

Le film est clair, nous allons voir des triangles, les burnish, écrasé par un monde carré, obligé à se conformer à un moule qui n’est pas le leur.

En symbolique le carré est rigide, incarne la violence et l’ordre. Associé à la dictature, au pouvoir.
Le triangle est associé à la détermination et à la féminité
Le cercle c’est l’harmonie, le renouveau.
S’ajoute à cela une grille élémentaire, carrés/glace triangle/feu.
Ok.

Désormais il convient de traduire cette symbolique pour lui donner un nom. Dans #PROMARE, les triangles peuvent être protéiformes (Racisé, LGBT, Écologiste, Progressiste). Le point commun est son oppression constante par les carrés.

On ne peut être plus clair sur le propos du film. Durant deux heures, nous allons voir les carrés discriminer les triangles et observer la lutte de ces derniers pour se libérer de leur oppression.

Lançons le film.

Trails of fire se lance. On se balade au milieu des grattes-ciels quand un lens flare carré vient éblouir la caméra. Nous sommes dans "l'ancien monde" (techniquement le nôtre, puisque c'est celui de l'oppression et du Capital).

Un incendie se déclare, la burning rescue (les pompiers mandaté pour éteindre les feux lié aux burnish) est envoyé sur place. Apparition de notre héros : Galo Thymos

Thumos, dérivé du grec ancien thymós, veut dire l’âme, le souffle de vie. Dans Phèdre de Platon le thumos se résume dans sa théorie de l’âme par la passion.
Arrivé sur place, Galo affronte les Mad Burnish un groupe extrémiste, considéré comme terroriste par la ville de Promepolis

les MB sont mené par Lio Fotia (Fotiá en grec c’est le feu, on peut difficilement faire plus clair).
Lors de l’affrontement on apprends que les burnish ont besoin de brûler pour vivre, que c’est dans leur nature (c’est intéressant, gardons cela pour plus tard).

Lio est vaincu par Galo et se fait embarqué par la police qui l’emmène dans un centre de détention spécialisé où il découvre femme, enfant, blessé et vieillard entassé dans des cellules (carrée évidemment).

Les burnish finissent par s’évader et trouvent refuge dans une grotte. Seconde confrontation Lio/Galo. Au détour d’une phrase Galo nie l’humanité des burnish et Lio lui rappelle que oui, ce sont des êtres humains qui ont le droit de vivre et que ce qu’on leur inflige est inhumain

Galo prends conscience qu’ils ne sont pas différent. Il apprends les persécutions menées par Kray Foresight (Prévoyance en anglais), qu’il considère comme son héros et mentor et commence à remettre en question ses acquis. En retournant le voir il fini emprisonné.

Pendant ce temps Lio a amené les évadés dans un pan de route/un pont en construction isolé dans le désert (là aussi les symboles sont quand même criant) pour les protéger.

Mais c’était en réalité un piège pour tous les rassembler au même endroit et faire un gigantesque coup de filet. Les burnish ont été trahit par LE SEUL BOOMER du groupe qui les a vendu pour vivre plus longtemps (sic).

On assiste à une scène de rafle assez terrifiante où tous les burnish (civil sans défense) sont transformé en cube de glace. Récupéré par la Freeze Force (force d’intervention armée ou CRS directement sous le contrôle de l’antagoniste principal) il sont envoyé à Promepolis.

(Les abus de la Freeze Force qui commencent à embarquer les burnish pour le simple fait qu’ils respirent à l’aide de loi anti-terroriste leur permettant ces abus de manière légale rappelleront des choses à certains).

Les burnishs sont, après avoir été assemblé à la chaîne, utilisé comme combustible. Une action qui les consume littéralement, à l’image d’un travail aliénant ou d’un bullshit job de nos sociétés libérales, qui pousserait au BURN OUT. (Oui Promare c'est pas politique *wink wink*)

Mais pourquoi les burnish ? Pour alimenter le Parnassus (du Mont Parnasse en Grèce, seul montagne ayant survécue au déluge de Zeus (Ovide, Métamorphose)) qui permettra à l’humanité de fuir (après avoir bousillé la planète) en abritant 10 000 « chanceux » (riches et influent).

Plutôt que de chercher la solution pour empêcher la destruction de la Terre, Kray Foresight fait le choix de provoquer sa chute en accélérant le processus dans une forme de déni qui condamne l’humanité, à l'image de nos dirigeants actuel.

À chaque fois qu’un personnage cherche à remettre en question son point de vue, Kray répondra que ça n’est pas possible. Pourquoi ? On ne le saura jamais et pour cause il n’a jamais tenté de l’enrayer, la solution de départ était déjà la fuite (On appelle ça du fatalisme).

L'absurde de la chose est mis en avant par Galo lors du combat face au Krazor X qui possède tout un attirail qui aurait pû permettre une autre voie. Preuve que Kray n'avaient même pas cherché d'autre possibilité.

Kray, gouverneur milliardaire mégalo ayant construit sa renommé et sa fortune sur les mérites d’un autre, caché dans sa gigantesque tour blanche est-il inspiré de Trump ? Je vous laisse juger. (en tout cas il traite les burnish de la même façon que Donald s’occupe des migrants).

D'ailleurs c'est marrant parce que la Freeze Force ça fait sacrément écho à la bien réelle ICE (Immigration & Custom Enforcement) une Police mise en place après 2001 aux USA qui chasse les migrants (tiens tiens tiens comme dirait un célèbre philosophe).

Bref fin de la parenthèse et retour au film. Les burnish ont été capturé. Lio est fou de rage de voir ses semblables êtres persécuté et instrumentalisé, dépouillé de leur humanité, sa rage est telle qu’il se met à tout détruire dans Promepolis.

(juste avant ça, c'est cadeau, analyse cinéma niveau 5ème) : Pourquoi dans un film rempli de carré et de triangle, la rencontre entre Aina et sa soeur Heris se déroule dans un long couloir trapézoïde ? Afin d'exprimer les doutes de cette dernière quand à ses choix.

Pendant ce temps Galo est toujours emprisonné mais, dans la cohue provoquée par Lio, il s'évade et rejoins ses amis, se fait asperger de retardant vert par ses compagnons (la couleur a son importance) et rejoindra Lio pour le stopper dans son élan.

Après l'avoir calmé, Ils finissent par découvrir la cachette du Pr Prometh, un labo triangulaire caché sous un lac gelé (tiens donc) qui abrite des installations et architectures entièrement ronde.

S’ensuit les révélations sur Kray et les Promare (Latin subjonctif présent de Prōmo : mettre en lumière, exposer, dévoiler, notez bien, ça sera important pour la deuxième partie) formes de vie incandescentes venue d’un autre monde qui entrent en symbiose avec les burnish.

Apparition du Deus ex Machina du film, un mecha tout en rondeur sortant d’un cercle d’eau, état liquide de la glace (mais évidemment c’est aussi une référence à Mazinger Z qui sort de sous une piscine)

(On skip la tatane pour arriver au dénouement) la crise mondiale sera résolue par les burnish alliés à Galo, seul moment du film où les flammes, violette tout le long, deviennent verte émeraude.

La solution c’était que les flammes de la révolution (verte ?) se propagent sur la planète comme une traînée de poudre, allant jusqu’à l’embraser entièrement, et que son énergie purifie toutes les crasses de cet ancien monde par le feu pour le reconstruire à partir de ses cendres

Lens flare protéiforme (triangle/carré/cerclé), le changement est en cours.

Le soleil se lève sur Promepolis. Le monde est sauvé. Lens flare rond, c’est l’avènement du nouveau monde. Lio et Galo le reconstruiront ensemble main dans la main. Générique.

Je termine sur la BO plus qu’explicite notamment The Gallant Ones.

-The pyro in us want to watch the kingdom of your castle burn.
- The gallant ones will fight until every spark of hope is gone
- The world is going straight to hell ! You turned away but do you care ?

La lecture politique du film est plutôt simple d’accès. Le monde d’aujourd’hui, celui de l’ultralibéralisme destructeur et discriminateur contre celui de demain, conscient des limites du modèle capitaliste, écologiste, inclusif, qui cherche à arrêter la destruction de notre monde

La grille de la révolution verte ou de la révolution tout court, l'effondrement d'un système oppressif inégalitaire est suffisamment prégnant dans Promare. Mais ce n'est pourtant pas la symbolique la plus remarquée du film.

FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE, DÉBUT DE LA DEUXIÈME

PARTIE 2 : Promare est turbogay.

Ça peut sembler une évidence pour certains, pourtant beaucoup ne l'ont pas vu ainsi. Il convient donc de refaire une nouvelle lecture du film en repartant de zéro en incluant les éléments précédents.

Si on peut effectivement associer les burnish à à peu près n’importe quelle communauté opprimée, il y en a une en particulier qui colle parfaitement au métrage. Le prisme LGBT est IMO l’angle de lecture le plus évident du film.

Commençons par les chara-designs des personnages principaux.

Galo est bien bâti et torse nu quasiment tout le film. De plus c’est un pompier, métier qui, dans l’iconographie populaire, est un fantasme équivalent à l’infirmière chez les hétéro.

Lio est un personnage androgyne. Si son look est féminin, son caractère bien trempé en font un personnage viril qui colle parfaitement à sa tenue cuir et clou d’inspiration BDSM. Il est physiquement difficile à identifier, il pourrait être un personnage non-binaire ou transgenre.

Maintenant que j'ai posé la base, relançons Promare depuis le début. Sur la scène d’intro avec les carrés et les triangles pas de changement. Par contre, juste avant l’écran titre il y a un détail notable qui peut sembler anodin.

En effet le titre du film lui-même sort d’un gigantesque triangle rose qui palpite comme les pulsations d'un cœur qui bat.

Des triangles rose ? Tiens donc ça me rappelle quelque chose. Ça ne ce serait pas l'un des symboles représentant la communauté LGBT au 20ème siècle ? Des discriminations du régime nazi au logo d'Act Up, le triangle rose est un des symboles gay les plus connus.

D'ailleurs, gardez en tête que Lio et les burnish en règle générale génèrent des flammes rose à reflet azuré. (on en reviens toujours aux symboles).

On enchaîne. Retour à la première confrontation Lio/Galo. Alors qu’ils s’affrontent à coup de grosse métaphore phallique on apprends que les burnish n’ont pas choisi d’être ce qu’ils sont, ils ont besoin de brûler pour vivre.

Le feu a évidemment plusieurs signification et ici cela peut autant être la passion, les sentiments ou sa nature profonde. Le burnish serait il un LGBT sorti du placard ? Ça y ressemble. Continuons plus loin.

Centre de détention pour burnish où les gens sont détenu pour le simple fait d’exister, Thyma la burnish blessée lâche une de ses seule tirades du film, pourtant essentielle : Qu’avons nous fait pour mériter ça ?

On avance un peu plus loin après l’évasion. Aina et Galo discutent sur le lac dans une scène qui ressemble à s’y méprendre à un moment romantique. Alors qu’Aina dérape, Galo la rattrape et se penche sur son visage.

La suite logique serait qu’il l’embrasse, pourtant le réalisateur va briser l’attente du spectateur par le montage. Alors que leurs lèvres se rapprochent, l’attention de Galo est détournée par Lio qui se reflète dans la glace, il lâche Aina sans ménagement et part à sa poursuite.

Dans la grammaire du cinéma, on appelle ça : UN GROS STOP. Le réal dit implicitement au spectateur : il ne se passera rien entre eux, ce film n’est pas cette histoire. Et pour cause, Galo est immédiatement attiré par Lio et le rejoins sans penser à Aina qui fini laissée en plan.

Retour à la scène de la grotte. Un peu avant le départ des burnish, le film nous rejoue la scène du thé d'X-men 2. Galo bien naïf et idéaliste demande à Lio s’ils peuvent arrêter de brûler des trucs et qu’ils pourraient vivre normalement si ils faisaient l’effort de s’intégrer.

Ce à quoi Lio lui rappelle que même humains ils sont pourchassé et tué à cause de leur nature. Galo est laissé seul, il réfléchit, se remet en question, n'ayons pas peur des mots, Galo se déconstruit. Il remet en cause une vie entière de croyance et d'acquis.

(Vous remarquerez d'ailleurs qu'on commence le film avec un héros pompier qui utilise des cubes de glace et ça se fini avec Galo qui met le feu à la planète, c'est une transition progressive, mais Galo glisse bien du carré vers le triangle pendant le métrage)

Avançons jusqu’à la rafle. Lio reçoit une balle qui doit éteindre ses flammes définitivement. est-il si osé d’y voir une métaphore de la thérapie de conversion ? Seul, Il finira par s’en libérer et en ressortira encore plus fort et déterminé (On ne change pas sa nature).

Au même moment Galo est en détention. il rumine ce qu’il a appris sur Lio, les burnish et Kray.
Arrive Lio qui dévaste la ville de ses flammes rose. Cherchant à le rejoindre, il cours à travers les rues de la ville littéralement en feu. Les mêmes flammes que celle de Lio.

À ce moment du film, Galo a accepté Lio, il rejette Kray et surtout il s'accepte lui. Il court rejoindre Lio et arrive à l’arrêter à temps dans sa folie. Ils communiquent avec leur poings avant la réconciliation qui approche. Ils sont pareil et ils sont ensemble.

On avance. Lio et Galo découvrent le Deus X Machina.
À partir de là on rentre dans les métaphores sexuelle qu’on pourrait croire capillotractée mais attendez la suite.

Le robot est une métaphore du sexe, ils doivent le piloter à deux, c’est une machine qui canalise l’énergie de Lio pour que Galo puisse le faire bouger (TMTC jvais pas te faire un dessin)

Seulement il manque sacrément de gueule et Galo n’est pas satisfait. Littéralement Galo n’est pas dans le mood et il demande à son partenaire de le chauffer avant de passer à l’acte.

Quand c’est fait le Deus X Machina se transforme en Lio de Galon (Lio bottom et Galo en top et oui c'est important ça aussi).

Avançons au combat contre le Krazor X. Le « sexe » se passe bien mais pendant l'acte Galo a littéralement une panne . Un dysfonctionnement érectile bien signifié par sa demande à Lio de lui astiquer le manche (oui on parle toujours de mecha attention ça devient sportif).

Lio s’exécute et apparaît alors un énorme symbole phallique, un gros baton matoi comme celui qu’agitait Galo au début du film. Tout est arrangé on peut repartir de plus belle !

On avance un peu. Le duo pense avoir gagné et surprise, Kray était un burnish depuis le début. Il incarne une victime d’homophobie intériorisé, Kray a tellement mal vécu la découverte de sa propre sexualité qu’il l’a caché à tout le monde et s’est mis à oppresser ses semblables.

Il fini par vaincre Lio et jette Galo dans le vide, destiné à une mort certaine. Mais il s’en tire miraculeusement, alors qu’il est entouré des flammes de Lio. Là on va être un peu niais mais oui, c’est l’amour de Lio qui a sauvé Galo.

Lio est sur le point de finir en cendre, Galo monte dans un mecha avec une GROSSE VRILLE pour PERCER le pod qui retient Lio prisonnier.
Il réalise ainsi le parcours inverse du début du film en descendant sauver lio pour mettre ensemble le feu à la planète.

Sur place Lio est mal. Galo rassemble son courage et affronte Kray qui cherche à l’incinérer. Mais encore une fois le feu de Lio le protège et alors qu’il irradie d’une lumière verte il dit à Kray qu’il le sauvera lui aussi, avant de lui mettre une énorme droite qui le mets KO.

Lio est en train de disparaître, plus de temps à perdre, Galo avale la flammèche qui le protégeait, symbole de l’amour de Lio, et il l’embrasse pour raviver sa flamme.
Ce plan du baiser dure plus de 30 sec. Lio se régénère grâce à l’amour que lui a rendu Galo.

Beaucoup de gens ont par ailleurs mal compris cette scène. D’ordinaire quand une scène de baiser entre homme à lieu dans l’animation japonaise, cela est évacué par une blague, les personnages crachent et se regardent avec dégoût (souvenez-vous Naruto et Sasuke).

Ici non seulement ça n’est pas le cas, mais en plus le film enfonce le clou en faisant jouer à Galo le rôle de la vierge effarouchée s’étant faite voler son premier baiser (tu m’as fais allumé un feu pour la première fois). Il demande littéralement à Lio d’assumer.

Ce à quoi Lio lui réponds texto, «vient avec moi dans le gros robot» et cette fois ça sera du Galo de Lion (Galo en bottom, Lio en top). Les deux amants switchent donc de position durant leur dernière culbute, ils montent ensemble, torse nu dans le mecha.

Réuni dans le cadre sous une lumière vert émeraude, ils allument un brasier vert qui irradie la pièce, puis se propage dans la ville. Le pod de Lio et Galo sort des décombres, Lio et Galo sont fusionné ensemble à l’image alors que leur volonté mutuelle s’unit.

Leur mecha s’envole dans une explosion en forme de coeur qui submerge la planète et le reste de l’humanité.

Alors qu’ils admirent le soleil levant, Galo prononce ses vœux à Lio. À travers les flammes et les étincelles il le soutiendra. Check final scellant leur union illuminée par un lens flare circulaire. Générique.

Comme pour la première partie, je termine avec des morceaux choisi de l’OST avec cette fois la plus emblématique : Trails of fire :

Trails of fire you always knew
They would carry me home
They'd lead me to you

I will be here for you
Wherever you go

Fin de la masterclass, merci de m’avoir lu ! Si après tout ça vous avez encore des doutes sur la canonicité du couple Galo/Lio et la thématique LGBT du film, c’est que vous êtes de droite parce que si Lio avait été une femme, y’aurait eu personne pour douter. Allez salut !