🗳️🇸🇰 Arrivé en tête des élections législatives en #Slovaquie ce soir (26%), le parti anti-corruption OĽaNO propose :
- la baisse du quorum de validation des #référendums de 50% de participation à 25%
- la création d'un référendum d'initiative populaire par 350 000 citoyens (8%)
Un seul référendum a réussi à dépasser les 50% de participation (52.1%) depuis 1994 : c'était en 2003 sur l'adhésion de la Slovaquie à l'Union européenne (93.7% de Oui)
Tous les autres (6) ont échoué avec des taux de participation très bas (20-30%)
Un quorum de participation si élevé pousse les hommes et femmes politiques opposés à un projet à appeler à l'abstention plutôt qu'à convaincre
Pour s'opposer à un projet, il suffit de rester chez soi, peu importe que le Oui gagne de 51% ou de 90%
OĽaNO sera sans doute rejoint sur ce point par Sme Rodina (9%, conservatisme national) qui veut lui la suppression du quorum de 50%
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
A partir des données @IfopOpinion j'évalue comment la ligne de fracture gauche-droite perdure dans l’esprit des Français et comment elle les fait pencher plutôt vers la droite. ⬇️
Immanquablement, depuis 2014, les Français se positionnent du côté droit de l’axe politique :
56 % d’entre eux se disent du centre droit, de droite ou d’extrême droite cette année, contre 53 % en 2014, soit un niveau stable depuis 2017 mais en hausse sur la durée.
Toutefois, on remarque surtout que c’est principalement le bloc « central » qui se renforce, la part des Français se disant de centre droit ou de centre gauche passant de 29 % en 2014 à 36 % en 2017 pour atteindre 39 % cette année.
Ces deux phénomènes parallèles – qui ont pour conséquence de gonfler une droite dans sa version modérée – peuvent toutefois être nuancés par le regard que portent les Français sur différents mots ou concepts idéologiques qui structurent la vie politique contemporaine
Parmi les concepts les moins bien considérés par les Français, rassemblant une majorité contre eux :
Le communisme 78 % en ont une mauvaise image
L'ubérisation 74 %
Le NFP 69 %
L’immigration 69 %
Le capitalisme 63 %
Les grèves 59 %
Le socialisme 52 %
Les syndicats 52 %
Les Français expriment un fort rejet de plusieurs piliers de la gauche, que ce soit :
- ses fondements idéologiques (communisme, socialisme, NFP)
- ses modes d’action (syndicats, grèves)
Une aversion cohérente avec la tendance « droitière » de l’opinion.
Globalement les électeurs auront à se prononcer sur le droit à l'avortement dans une dizaine d'Etats comme la Floride, l'Arizona, le Nebraska ou l'Arkansas
Des votes qui devraient confirmer l'attachement des Américains, y compris républicains, à ce droit
Maintenant que l'on comprend les intentions des organisateurs de la #ceremoniedouverture on voit ses grosses lacunes : trop grand, on ne comprend pas les liens entre les tableaux et ... où sont les sports ??
Le défilé Vogue World de juin était bien plus un réussite dans ce genre
Pourtant organisé comme un défilé de mode, le show (qu'on ne peut pas soupçonner d'être réac) mettait parfaitement en valeur Paris, son caractère et l'imagerie française (garçons de café, Tour de France, luxe), tout en faisant très bien ce qu'ont fait les JO sur les prises de vue
Et aussi, le show a mieux rempli son objectif en mélangeant la mode (objet principal) avec des mises en scène de choré autour des disciplines JO et des sportifs
À la page 115 du rapport de 2023 on apprend que 53% des étudiants juifs constatent que la violence d'extrême droite monte à l'université
Mais dans l'enquête IFOP source, ils sont également 84% à juger que les violences d'extrême gauche monte, et ce n'est pas cité 🙃
Page 220 à 222
À partir d'un sondage Ipsos utilisé pour présenter leur Baromètre du racisme, la CNCDH montre que l'antisémitisme est plus fort à l'extrême-droite qu'à gauche, ce qui est factuel
Pourquoi les récents changements dans le programme du @RNational_off, parfois vus comme des renoncements, ne changent pas les intentions de vote pour le parti ? ⬇️ #thread 1/11
Les électeurs RN sont globalement en rejet du système politique actuel et aussi des médias, ils suivent peu l'actualité telle que diffusée par eux
On le voit souvent leur niveau d'information sur certains sujets est généralement plus faible que dans les autres électorats 2/
Ce n'est pas spécialement un problème mais cela explique leur détachement quant à ces débats (et aussi qu'on puisse rencontrer des électeurs incapables de citer une mesure économique du programme du RN par exemple) 3/