Camus à Casarès, 17.07
A à M, 8 août 49
Albert à Maria, 21 août 1949
Albert Camus à Maria Casarès, 16 septembre 49
M à A, 06.01.50
« ...notre amour a la force et la profondeur des mers et tout ce qui le contrarie, même en nous-mêmes (tes colères, mes distractions), n’a pas plus d’importance que les cailloux qu’on y jette. Quelques ronds et la mer est toujours là. ».
« La plus grande qualité des Justes est de donner de la beauté à beaucoup de ceux qui viennent les voir. J’en suis de plus en plus touchée et je me désolé à la pensée de te savoir si loin pour ne pas pouvoir partager cette joie. »
« Content aussi que Les Justes marchent. Est-ce qu’ils t’aiment, est-ce qu’ils t’admirent comme il faut ? Est-ce qu’ils se rendent compte de ce que tu es ? Ce Paris me désespère pour son incapacité à saisir la vraie grandeur. »
[...]
Sans toi, une part de moi serait restée éternellement aveugle"
A à M
Je t’embrasse pour tous ces jours passés et à venir. »
Maria Casarès à Albert Camus, 13 janvier 1950
A à M, le 16
M à A, le même jour
« Mais maintenant que nous avons gagné notre certitude, nous pouvons trouver la récompense, fuir toute cette hideuse vanité qui nous entoure, et vivre un peu plus dans la vérité. »
Albert #Camus à Maria #Casarès, lundi 23 janvier 1950 #correspondance
[...] Ta lettre était là, fidèle, et j’ai eu un grand élan de gratitude et d’amour qui me jetait vers toi. »
Camus à Casarès, 24 janvier 1950
A à M, le 25