Rappelons, toutefois, que le Comité est compétent pour les règles du RGPD - pas pour ePrivacy.
Le consentement des utilisateurs est donc exigé.
Des dérogations à ce consentement sont toutefois permises par le droit européen, sous des conditions rigoureusement strictes.
A défaut de loi, donc, le consentement reste une exigence incontournable pour l'accès aux informations stockées dans ces applications, tels que des identifiants Bluetooth aléatoires & temporaires.
L'association @privacyint a publié une étude introductive, mais détaillée, sur le sujet - à lire - privacyinternational.org/explainer/3536…
On lit parfois que les motifs d'intérêt général relatifs à la santé publique ne permettraient pas de déroger à l'article 5(3) - la santé publique n'étant pas citée parmi l'article 15 ePrivacy
Or, depuis l'abrogation de la directive 95/46 - les réfs. à son article 13 sont entendues comme des références à l'article 23 du RGPD.
Sous réserve de la proportionnalité de ces dérogations, bien entendu.
Cette flexibilité n'est cependant, pas sans limites :