🏛️🇳🇱 Le nouveau gouvernement de coalition de la province du #Brabant-du-Nord. Le premier du pays à intégrer le @fvdemocratie (droite nationale), avec le soutien des @VVD et @cdavandaag
Pas de changements idéologiques fondamentaux mais la création d'un #référendum-veto pour 3 ans
Les Pays-Bas demeurent un pays relativement peu décentralisé. Le @fvdemocratie n'a donc pas forcé son empreinte idéologique (euroscepticisme, climatoscepticisme) sur le programme de la coalition, tout en se concentrant sur l'essentiel (le référendum et l'initiative pop). A suivre
📄🇳🇱 Dans la foulée du Brabant, c'est la province du #Limbourg (Sud-Est) qui va bientôt adopter un #référendum-veto d'initiative populaire (4% de l'électorat).
Le Limbourg est gouverné par une coalition de droite qui comprend le #PVV et le @fvdemocratie
🗳️🇳🇱 Ces initiatives locales s'inscrivent dans un débat national sur la pertinence du #référendum
Le gouvernement actuel a supprimé en 2018 une disposition de 2015 permettant aux citoyens de s'opposer à des lois en organisant un référendum. Un véritable recul démocratique
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💻 En janvier dernier, 46 députés avaient décidé de quitter X suite à l'arrivée au pouvoir du duo Trump-Musk :
21 des Verts
10 du PS
9 du Centre
6 de LFI-PCF
Cependant, certains ont discrètement repris leurs activités malgré leur annonce 🤭
Faisons le point ⬇️
Ma première interrogation : ces élus JeQuitteX ont-ils vraiment quitté le réseau social ?
Sur les 46 députés concernés, seuls 11 ont supprimé complètement leur compte.
Les 35 autres ?
Ils ont seulement arrêté de publier ou de retweeter…
La trouvaille amusante, c'est que 4 députés ayant annoncé leur départ ont finalement repris leurs activités, soit en retweetant des posts, soit carrément en publiant !
C'est le cas pour les députés suivants :
@ChArrighi (Ecolo)
@isasantiago_94 (PS)
@EstelleMercier2 (PS)
@frdric_maillot (PCF), cas discutable car peu actif
☝️💻 Je vous propose une analyse de l'émission de @Ccesoir sur le référendum, diffusée mercredi
Je reviens sur quelques extraits pour éclairer le propos, le corriger si nécessaire et apporter une perspective
Les échanges de l'émission ont été passionnés, ce qui prouve l'intérêt pour le référendum !
Premiers extraits : Emmanuel Macron affirme que le référendum est rarement une réponse à la question posée, mais plutôt un "Oui ou Non à la personne qui la pose". C'est globalement ... un mythe !
En France, cette dimension plébiscitaire du référendum a disparu depuis au moins 1969 (et encore, à l'époque une majorité de Français soutenaient plutôt le maintien de CDG au pouvoir malgré le Non).
En 1992, 2000 et 2005, les Français se sont véritablement prononcés sur les textes soumis au vote, leur opinion sur le président jouant un rôle marginal dans leur choix.
Par exemple, en 1992, les lignes de fracture n'étaient pas du tout liées à F. Mitterrand : un tiers des socialistes ont voté "Non", tandis que plus de la moitié des membres de l'UDF et un tiers du RPR ont voté "Oui".
Ailleurs, il est difficile d'affirmer que le référendum ait eu un caractère plébiscitaire, que ce soit pour le Brexit ou en Suisse, où cela ne se produit jamais. Même en 2016 en Italie sur une réforme constitutionnelle portée par Renzi, les électeurs ne souhaitaient pas spécifiquement son départ.
Comment éviter le caractère plébiscitaire du référendum ? En organisant des référendums régulièrement et en laissant le peuple décider du moment de ces votes.
Comme le rappelle très justement @Gilles_Mentre, l’exemple suisse et américain montre que là-bas les référendums ne peuvent jamais se résumer à un "Oui ou Non" à la personne qui pose la question. En effet, ces référendums découlent soit d’une initiative populaire (soutenue par des centaines de milliers de citoyens), soit d’une obligation constitutionnelle, jamais d'une seule personne.
Toutefois, un référendum peut quand même permettre d'envoyer un message à un gouvernement en décalage avec les aspirations populaires. C’est ce qui s’est produit en Suisse en 2024, lorsque les électeurs ont contredit leur gouvernement pas assez conscient de leurs difficultés en approuvant un 13e mois de retraite minimum et en rejetant des réformes locatives favorables aux propriétaires.
Et d'ailleurs, c'est un des aspects vertueux du référendum qu'avait montré John Matsusaka dans son livre "Let the People Rule" en soulignant que dans les Etats américains où il y a des référendums, les élus anticipent mieux les réactions des électeurs qu'ailleurs.
En Suisse, l'usage régulier du référendum a permis de limiter l'opposition entre le peuple et ses élites, et de mieux intégrer l'ensemble des partis. Aujourd'hui, le gouvernement suisse comprend les 5 plus grands partis du pays, de la gauche à la droite nationale, pour mieux intégrer l'avis des électeurs dans la fabrique de la loi.
Depuis les Lumières, il existe un malentendu qui explique plutôt bien la tournure des débats et problématiques actuels : la démocratie telle qu'on l'entend aujourd'hui est dérivée de théories du XVIIIe qui reposaient sur une forte méfiance vis-à-vis du peuple
Encore aujourd'hui on lit du Montesquieu, du Voltaire, du Burke ou du Sièyes sans comprendre que ces auteurs seraient parfaitement horrifiés de savoir que notre démocratie repose sur le suffrage universel direct, y compris masculin !
Et donc, si la définition de la démocratie a pu évoluer, le régime en lui-même reste uniquement représentatif et les critiques restent celles du XVIIIe, une époque où la plupart des citoyens étaient paysans et non éduqués (dont dangereux)
A partir des données @IfopOpinion j'évalue comment la ligne de fracture gauche-droite perdure dans l’esprit des Français et comment elle les fait pencher plutôt vers la droite. ⬇️
Immanquablement, depuis 2014, les Français se positionnent du côté droit de l’axe politique :
56 % d’entre eux se disent du centre droit, de droite ou d’extrême droite cette année, contre 53 % en 2014, soit un niveau stable depuis 2017 mais en hausse sur la durée.
Toutefois, on remarque surtout que c’est principalement le bloc « central » qui se renforce, la part des Français se disant de centre droit ou de centre gauche passant de 29 % en 2014 à 36 % en 2017 pour atteindre 39 % cette année.
Ces deux phénomènes parallèles – qui ont pour conséquence de gonfler une droite dans sa version modérée – peuvent toutefois être nuancés par le regard que portent les Français sur différents mots ou concepts idéologiques qui structurent la vie politique contemporaine
Parmi les concepts les moins bien considérés par les Français, rassemblant une majorité contre eux :
Le communisme 78 % en ont une mauvaise image
L'ubérisation 74 %
Le NFP 69 %
L’immigration 69 %
Le capitalisme 63 %
Les grèves 59 %
Le socialisme 52 %
Les syndicats 52 %
Les Français expriment un fort rejet de plusieurs piliers de la gauche, que ce soit :
- ses fondements idéologiques (communisme, socialisme, NFP)
- ses modes d’action (syndicats, grèves)
Une aversion cohérente avec la tendance « droitière » de l’opinion.
Globalement les électeurs auront à se prononcer sur le droit à l'avortement dans une dizaine d'Etats comme la Floride, l'Arizona, le Nebraska ou l'Arkansas
Des votes qui devraient confirmer l'attachement des Américains, y compris républicains, à ce droit
Maintenant que l'on comprend les intentions des organisateurs de la #ceremoniedouverture on voit ses grosses lacunes : trop grand, on ne comprend pas les liens entre les tableaux et ... où sont les sports ??
Le défilé Vogue World de juin était bien plus un réussite dans ce genre
Pourtant organisé comme un défilé de mode, le show (qu'on ne peut pas soupçonner d'être réac) mettait parfaitement en valeur Paris, son caractère et l'imagerie française (garçons de café, Tour de France, luxe), tout en faisant très bien ce qu'ont fait les JO sur les prises de vue
Et aussi, le show a mieux rempli son objectif en mélangeant la mode (objet principal) avec des mises en scène de choré autour des disciplines JO et des sportifs