Découverte d'un anticorps monoclonal S309 (en mauve) qui peut neutraliser le SRAS-CoV-2 in vitro en se liant à l'apex de la glycoprotéine S du coronavirus
Cet épitope (partie de l'antigène) est partagé avec SRAS-CoV-1
nature.com/articles/s4158…
Cet épitope (partie de l'antigène) est partagé avec SRAS-CoV-1
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C'est une partie hautement conservée (partie qui ne varie pas beaucoup à cause de mutations). Cet anticorps a la particularité d'être isolé d'un individu qui a guéri du SRAS de 2003 (et pas d'un malade du COVID-19)
Les auteurs ont testé plusieurs anticorps d'intérêt à partir des lymphocytes B mémoire de l'individu qui a survécu au SRAS-CoV-1. L'anticorps S309 désactive la protéine de pointe du SRAS-CoV-2. Il pourrait être efficace pour d'autres sarbecovirus (sous-genre des coronavirus)
Sur les 25 anticorps testés, 8 ont un effet inhibiteur sur des cellules CHO infectées par le SRAS-CoV-2 et SRAS-CoV-2
Ils ont testé des combinaisons d'anticorps. Cette approche de cocktail d'anticorps pourrait aider à limiter la capacité du coronavirus à former des mutants capables d'échapper à un traitement par anticorps unique
Zoom sur l'anticorps S309
A gauche : test de l'anticorps S309 contre différents coronavirus. On a une concentration inhibitrice médiane IC50 de 79 ng/ml (inhibition à 50% du #SRASCoV2)
A droite : test de cocktails d'anticorps sur SRAS-CoV-2
A gauche : test de l'anticorps S309 contre différents coronavirus. On a une concentration inhibitrice médiane IC50 de 79 ng/ml (inhibition à 50% du #SRASCoV2)
A droite : test de cocktails d'anticorps sur SRAS-CoV-2
Attention, c'est de l'in vitro, il reste à démontrer que ça fonctionne dans un organisme vivant et chez l'homme en essai clinique
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