Plus je relis cet article paru dans le dernier "Elle", moins je comprends comment il a pu être publié.
- Hormis le "très dance", il n'est pas question de musique, des sonorités de l'album de Lady Gaga - or l'article figure dans les pages "culture" (et non "shaming").
- Hormis le "très dance", il n'est pas question de musique, des sonorités de l'album de Lady Gaga - or l'article figure dans les pages "culture" (et non "shaming").
- Ecrire que l'on n'accroche pas à l'esthétique choisie, c'est une chose (pourquoi pas, après tout ?). Mais mépriser ce parti-pris en faisant comme si l'on savait mieux que Lady Gaga comment elle devrait se comporter et se présenter pour être respectée, il fallait oser...
- Ecrire que Lady Gaga a "un physique quelconque" en venir à parler du "phénomène de la femme laide", c'est à la fois de l'irrespect total (euphémisme) en plus de dire n'importe quoi. Lady Gaga, un physique "quelconque", vraiment ?!
- Ecrire cela, c'est n'avoir pas saisi qui est Lady Gaga et ce qu'elle représente dans le paysage musical actuel. A savoir un artiste capable de faire le grand écart entre la sobriété noir et blanc et le latex rose fluo, entre jazz et pop, entre Tony Bennett et Ariana Grande...
... entre la mise en place d'un show caritatif et la légèreté d'un clip haut en couleur et le tout en restant parfaitement cohérente, à l'aise, et sans se renier ni renier son oeuvre.
Et puis voir dans la pochette de #Chromatica une esthétique "à la RuPaul's Drag Race" ? 🤔On savait que #RPDR était devenu mainstream. On a désormais la preuve que peu d'hétéros comprennent ce qu'implique et représente ce morceau de culture pop queer.
