On va mettre les choses au clair direct: J'exècre le terme « #oversharing ».
Quand je partage de mes maladies physiques et mentales, je #visibilise l'existence de mes semblables. Je rappelle que nous existons.
Du coup, ce thread est une dédicace à tout·e·s mes buddies #spoonies et #neuroatypiques.
Et un peu de pédagogie pour vous, nos ami·e·s et proches neurotypiques et valides. Parce qu'on vous aime.
Déjà, je propose de remplacer « oversharing » par « conscience sharing ». Ou de simplement utiliser le mot « partage ». Parce que c'est plutôt de ça dont il s'agit.
Quand on partage nos « problèmes » sur les RS, ça nous permet de trouver une communauté.
Un peu comme pour les philatélistes et les collectionneur·se·s de trombones, si vous voulez...
Rien qu'avec un de mes derniers posts IG, je me suis fait un buddy #hyperlaxe, ce qui me permet de parler avec lui de comment on le vit tous les jours.
J'ai aussi des gens qui viennent m'en demander plus sur les #TOC. Et ça fait plaisir. Parce que, non, on n'est pas tous·te·s comme Monk. Et ça me permet aussi de démonter certains #clichés.
Du coup, SVP, arrêtez de dire à tout va que « ah, mais ça c'est un vrai toc chez moi» ou qu'on est tous·te·s un peu #OCD. C'est faux. Parce que nous, ça nous pourrit vraiment la vie et c'est pas un running gag. Surtout quand on souffre de #phobiedimpulsion en plus
Partager nos vies de #spoonies et #NA, c'est pour nous un moyen de peut-être trouver dans notre entourage online des gens qui vivent la même chose que nous. Ne nous culpabilisez pas pour ça.
ON NE DEVRAIT JAMAIS CULPABILISER D'ÊTRE CE QUE NOUS SOMMES ! (même si, en vrai, bien évidemment qu'on le fait nous-même tous les jours, culpabiliser...)
Quand vous voulez commenter un post que vous qualifieriez de « oversharing » pour remettre son auteur·ice dans le droit chemin, réfléchissez. Respirez. Demandez-vous si ce que vous allez dire est bienveillant et utile pour cette personne.
Derrière ce post, il peut parfois y avoir des heures de larmes et de crises d'angoisse qui demandent un réconfort. Parfois, on se dit « si ça se trouve, quelqu'un dans mon entourage FB vit la même chose que moi ». On n'a pas tous·te·s la chance d'avoir ça dans notre entourage IRL
Dans la vraie vie, n'hésitez pas à nous demander d'en parler. Ne soyez pas gênées quand on le fait. C'est violent. Vraiment.
Mais ne nous forcez pas non plus à partager si on ne le souhaite pas, bien évidemment ;)
Ce n'est pas à nous de nous adapter à la société. C'est à elle d'être plus #inclusive. Trop souvent, c'est elle qui crée nos #handicaps en n'étant pas #accessible4all
Et comment pouvons-nous faire bouger les choses si on ne nous laisse pas la place de partager que nous existons et qu'on vit parmi vous ? Si vous ne savez pas qu'on est là, parmi vos proches, vos ami·e·s, vos collègues ?
Alors merci d'y penser la prochaine fois que vous vous dites « iel en fait trop, iel partage trop ses problèmes, etc ».
Ou alors, désabonnez-vous de nos fils, mettez-nous en distanciation sociale sur les réseaux sociaux, supprimez-nous carrément.
Parce qu'on est là. Et maintenant qu'on a un peu de place et de #visibilité, on ne bougera pas <3
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Nouveau thread: Gérer le #burnoutmilitant. Je pense que ça sera utile pour pas mal d'entre nous en ce mot. Moi lae premièr·e.
Quand on milite, surtout sur les RS, on a tendance à se donner à fond et à toujours être au taquet...jusqu'à finir par avoir un trop plein face à la violence de certains trolls ou de simples connaissances.
Le problème, en tout cas quand on est comme moi, c'est qu'on oublie de se préserver et de prendre du temps pour nos émotions à nous.
Si votre seule manière de montrer votre soutien aux personnes racisées et concernées c'est de mettre un carré noir sur les réseaux sociaux, remettez-vous en question.
Partagez des ressources et la parole des concerné·es qui vivent ça tous les jours, éduquez-vous,
arrêtez l'alliance performative qui vous fait juste vous sentir bien et vous dédouane. Cela ne suffit pas d'être anti-racistes. Activez-vous!
Et je rappelle qu'il n'y a pas qu'aux USA que les violences policières font des morts.
En Europe, en France, en Belgique, ça arrive tous les jours. Adil! Mawda! Partagez les noms des victimes. Arrêtez de partager des vidéos qui traumatisent les concerné·e·s. Éduquez-vous, vous-même.