Vous direz à votre consœur Marie-Amélie qu’elle peut se carrer bien profond ses insinuations sur les tire-au-flanc de profs, et qu’il serait temps d’apprendre à faire son boulot de journaliste correctement.
Je vais tenter de vous expliquer ce qui se passe.
Ces salles ne peuvent pas accueillir plus de 11 élèves à la fois suivant les normes sanitaires.
J’y ai accueilli moi-même 11 élèves de 6e ce matin.
Et le collège lui-même ne peut accueillir plus>
L’après-midi, ce sont les 5e qui sont accueillis. On fera ainsi jusqu’à juillet
Il n’y aura aucun accueil des 4e - 3e faute de place.
Vous m’entendez, Nicolas : FAUTE DE PLACE, >
Donc statistiquement, oui, des profs restent chez eux, par exemple parce qu’ils n’ont ni 6e ni 5e.
En outre : à Paris, j’ai commencé ce matin, comme mes collègues. D’où viennent les statistiques mises en avant par Marie-Amélie ? >
Et croyez-vous que j’arrête mes cours en visio parce que j’ai vu 11 élèves aujourd’hui ?
Certainement pas. J’aurais même voulu le faire sur place >
C’est impossible. Je ne peux pas me connecter >
Pourquoi cette anecdote ? Parce que cela vous montre où on en est dans l’EN avec l’informatique, et que vous voyiez comme elle nous facilite la tâche. On se croirait en Tchécoslovaquie en 1948.
Par ailleurs.
Mes enfants n’ont pas repris l’école, comme ceux de >
Trouvez-moi UN SEUL établissement qui manque de profs pour encadrer les élèves présents et on commencera éventuellement à ouvrir le sujet de la motivation.
D’ici là, permettez-moi de vous dire >
Au nom de quelle autorité parle-t-il, autre que celle de parent d’élèves considérant que l’EN est son valet ?
J’ai des démangeaisons de caricature pas sympa, mais je vais me tenir.
Le reportage de @franceinfo entendu ce matin est à l’avenant, avec des choses moins fausses à l’extrême-fin.
Qui aura le courage de se démarquer ?...
Qui d’autre ? On veut des voix médiatiques libres et éclairées !