“Facebook est un flingue, disponible sans permis et accessible à 2 milliards de personnes”. “Une menace existentielle à notre démocratie” “plus puissant que la Chine mais qui ressemble davantage à la dictature nord-coréenne”. THREAD
C’est un papier d’opinion et qui ne fait pas dans la nuance. Mais qui pose de vraies questions. Facebook, avec son flot d’intox et de contenus clivants, aide largement à l’élection des grands populistes de la planète. Trump, Bolsonaro, etc. Et personne n’a aucun contrôle sur lui.
Les auditions de Zukerberg devant le congrès n’ont servi à rien. Je ne parle même pas des tentatives de pression par les parlementaires français ou européens. Et là on a une faible lueur d’espoir avec les boycotts - provisoires - par Coca et Unilever. Mais cela suffira-t-il?
Je suis particulièrement sensible à cette question car je me bats contre les intox des réseaux au quotidien. Et je vois sur le terrain à quel point ces intox entrent dans les crânes. Mais je vois bien aussi que me alertes répétées sur cet enjeu démocratique n’ont pas d’écho.
Les réseaux ont ouvert une ère de créativité, de liberté d’expression, que j’ai moi-même beaucoup exploitée. Mais face aux enjeux actuels : montée des autoritarismes, défi climatique, pandémies, etc. Nous restons sans réaction face à ce flot de désinformation.
