Thread : Ahmed Oumeri, le bandit d’honneur kabyle ⬇️
Né dans les monts Djudjura, à Aït Bouaddou dans une famille qui avait perdu 7 des siens dans la lutte contre la conquête française.
Ahmed Oumeri prend le maquis au retour de ses expériences en France, d’abord comme travailleur puis indigène dans l’armée française.
Enrôlé pour lutter contre les nazis, Ahmed Oumeri déserte après quelques mois. Cette guerre n’est pas la sienne. Revenu au pays en 1941, il est emprisonné.
Après une mutinerie avortée, il réussit son évasion. Il rejoint alors ses montagnes pour lutter, à la manière de ses ancêtres, contre le colonialisme et ses riches serviteurs.
Il rançonne les passagers des cars en leur demandant de crier « Vive l’indépendance ! », enlève aux uns et donne aux autres, terrorisant les nantis, particulièrement les serviteurs du pouvoir colonial. Il est décrit comme hors-la-loi par les m français et pourchassé comme tel.
Bien que proche des militants du Parti du Peuple Algérien, dont Hadj Ali Mohend Arezki l’un de ses plus fidèles compagnon, Oumeri n’a jamais adhéré au parti.
Cela lui a permis d’agir librement sans se conformer à des idées partisanes et sans être régi par l’éthique d’un combat politique. Oumeri est un bandit d’honneur qui agit comme un électron libre.
Pendant 5 années, son activité consiste à racketter les agents de la colonisation, éliminer les caïds tyrans, venir en aide aux malheureux et les venger lorsqu’ils sont pressurés par leurs propres frères agents de l’autorité coloniale.
Les sommes ainsi collectées par le groupe rebelle d’Oumeri sont connues au centime près. Les maquisards en conservent un pourcentage pour survivre et venir au secours de leurs familles, distribuent le reste dont une part à la caisse du PPA.
Ainsi, tout en gardant sa liberté, Oumeri a été d’une grande utilité pour le parti du PPA.
Quelques temps seulement avant qu’il ne soit trahi par un ami et ne se fasse tuer, il était sur le point de rallier, sous la pression amicale de Krim Belkacem, le groupe qui allait créer l’Organisation Secrète.
Les aléas de l’histoire ont voulu qu’Oumeri se fasse tuer le jour même de la création de ladite organisation, le 16 février 1947.
La légende était née et celle-ci fut contée et chantée tout au cours du XXème siècle : « Tué par celui Qui l’avait surpris Il avait confiance Il en reste son sens Un kabyle émergent Un kabyle le tuant Ahmed Oumeri En étoile, partit. » Ait Menguellat.
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🔰 𝐓𝐡𝐫𝐞𝐚𝐝 : les femmes Kabyles ayant marqué la Kabylie ⤵️ⵣ
𝐂𝐲𝐫𝐢𝐚, était une princesse berbère antique issue de la tribu des Quinquegentiens (Kabyles) et fille du roi Nubel au milieu du 4e siècle. C’est la soeurs du célèbre prince kabyle Firmus.
𝐂𝐡𝐢𝐦𝐬𝐢, la reine des Aït Irathen, elle sera la femme qui a réussi à faire conserver à la Kabylie son indépendance lorsque les Mérinides ont tenté de soumettre les kabyles.
Ce sabre est à l’origine savoir-faire de la tribu des Iflissen n levḥar, d'où son nom "flyssa”, il est aussi appelé "axudmi, ajenwi" en fonction des régions.
La tribu des Iflissen est une tribu de occupant le littoral entre Dellys et Azzefoun, rendue célèbre par la fabrication de sabres auxquels elle donna son nom.
"Quand je travaille à la berbérité, c'est à l'algérianité que je travaille. J'ai une explication personnelle et je crois qu'elle est fondée.
Quand on me traite de «berbériste» je suis d'accord si l'on donne à ce terme le sens de quelqu'un qui veut récupérer une réalité algérienne linguistique et culturelle qui s'appelle le berbère et qui veut lui donner le développement le plus grand.
Paroles de Hocine Ait Ahmed à Yasser Arafat au sujet du conflit Israélo-Palestinien 🇵🇸🇩🇿
« Si vous voulez libérer la Palestine, vous ne devriez pas compter sur la Ligue arabe parce qu'elle vous quittera. nous avons souffert avec eux en Algérie pendant la révolution de libération.
Puis mobilisez votre peuple et demandez ensuite le soutien des pays afro-asiatiques, afro-asiatiques et latino-américains et de l'Europe de l'Est. Ils connaissent le sens de la révolution et de la libération.
Thread : L’alimentation en Kabylie au XIXe siècle ⵣ🥘
Le couscous est en Kabylie la base de l’alimentation ; il y porte le nom de seksou. Le seksou n’est autre chose que de la farine granulée par une opération manuelle qui entre spécialement dans les attributions des femmes.
Placée dans un vase en terre dont le fond est criblé de trous, cette farine granulée subit une sorte de coction par la vapeur qui se dégage d’un récipient inférieur, qui contient de l’eau, de la viande, des légumes et des plantes aromatiques. 🥣