En 1954, elle enregistre chez Pathé Marconi, ce qui sera son premier succès national « Charag Gataa » (Déchire, lacère) : « Déchire lacère /Rimitti recoudra/ faisons nos trucs sous les couvertures/ galipette sur galipette/ je ferai
Autant les Cheikhs (sages, maîtres de musique) sont respectés, les Cheikhas, nettement moins, d’où chez elles, en masquant leur identité, le désir de protéger une vie
Et la passion en chanson, c’est aussi le désir et le plaisir charnel : « Les gens nous surveillent/ méfie-toi beau
Pendant la guerre d’indépendance la radio coloniale la diffuse largement, histoire d’amadouer les paysans pauvres des campagnes, le bled profond où elle est aimée. Cela va coûter cher à Cheikha Rimitti. Les
Après l'Indépendance, ses chansons lui valent d'être censurée par certains politiques algériens. Rimitti provoqua à la fois en effet le gouvernement censeur et l'Islam strict.
La chanteuse quitte l’Algérie
Le parcours dans l’hexagone de Cheikha Rimitti commence à Marseille, selon son intermédiaire, Cheikh Djillali El Karmaoui, un compositeur, musicien et
La petite troupe, deux flûtistes et un joueur de Gallal, se produit dans les quartiers immigrés du centre-ville, et dans les cafés interlopes du côté de Belsunce et de Noailles : « Chez « Camel Casquette », rue thubaneau, « Chez Hasmia »
Les mêmes débarquent à Barbès et à la Goutte d’Or dans les années 80. La rue de la Goutte d’Or, est peuplée de cafés.
Djillali : « Tous les cafés faisaient de la musique. Chez Lachech (la tribu) tenu par Mohamed (le père de Rachid Arar) au 18e,
Cheikha Rimitti (il arrive aussi qu’on dise et écrive Remitti)
Elle laisse à sa mort une prolifique production avec pas moins de 400 cassettes, 300 disques 45 tours, plus de 55 disques 78 tours et une bonne dizaine d’albums dont Nouar (Fleurs)
Rimitti n'était pas femme à s'endormir. Elle avait touché un nouveau public à la fin des années 1990 en tentant des expériences,
Elle donne un concert en 1994 à l'Institut du monde arabe ainsi que dans les grandes capitales mondiales (New York, Paris, Londres, Amsterdam, Stockholm, Genève, Madrid,
Le compositeur et interprète, Kamel Hamadi : « Elle a chanté la révolution, l’amour,
"Avec la disparition de Cheïkha Rimitti, nous perdons la doyenne du raï, une voix fascinante, une femme libre, rebelle, souvent provocante, dont l'œuvre
« C'est joyeux comme le Funk et profond comme le Blues, Creuset de
Elle a été honorée par le conseil de Paris, qui a désigné en novembre 2019 une place du 18e arrondissement
sources:
* wikipédia
* universalis.fr/encyclopedie/c…
* web.facebook.com/pages/category…
* edithcanestrier.wordpress.com/2020/01/29/sur…