My Authors
Read all threads
Gros thread sur la Coupe du monde 1986 🔥
Une compétition lourdingue, marquée par le génie de Diego Maradona 👀
Des joueurs de légendes, des classics et du suspense.
Vous connaissez le concept : vidéos, archives, analyses et bonus !
On file au Mexique, il va faire très chaud 🇲🇽
Ce Mondial devait se dérouler en Colombie (et ça aurait été magnifique). Mais la FIFA augmenta le cahier des charges (bravo Havelange), ce qui était de trop pour un pays avec de nombreux problèmes. Le président Betancur torpilla la FIFA et fin 1982, on redonna le bébé au Mexique.
Qui dit Mondial au Mexique, dit Coupe du monde 1970 💉
Probablement la plus belle de l'histoire. Il y avait tout eu, et forcément juste avant le début de cette édition, on est obligé de repenser à tous ces moments iconiques.
Le soleil sera présent et la chaleur est un facteur majeur sur une telle compétition (matchs à 12h ou 16h).
24 nations, et plus de deuxième phase de poule : on passe au 1/8F après le 1er tour, et ça c'est du bonheur.
Rien ne vaut les matchs à éliminations directes.
R-I-E-N !!!
GROUPE A : Argentine, Italie, Bulgarie, Corée du Sud.

Les deux derniers champions du monde dans le même groupe, rien que ça.
Et la Squadra Azzurra débute par un match nul, en se faisant rejoindre par la Bulgarie à cinq minutes de la fin.
À noter qu'Altobelli devient le premier et seul joueur à marquer le dernier et le premier but de deux Coupes du monde consécutives 👏
Pas un crack le Alessandro, mais une valeur sûre : Inter-Nazionale, ça faisait le taff. On respecte.
L'Albiceleste, elle, commence par une prestation bien plus convaincante, grâce à un début de match tonitruant.
Après 20 minutes de jeu, cela fait 2-0 avec Maradona en serviteur + un poteau de Burruchaga 👌
Et dès le début de la deuxième mi-temps, Maradona s'incruste dans la surface asiatique et forcément...
Le match est plié, mais la Corée du Sud compte bien inscrire le premier but de son histoire en Coupe du monde.
C'est fait à la 73ème minute par Park Chang-sun, et ce n'est pas dégueulasse du tout 🙏
Place au choc entre l'Italie et l'Argentine.
En 1982, le match fut douloureux pour Maradona #Gentile
Quatre ans plus tard, il fout le bordel puis tient sa revanche en égalisant après avoir pris l'ascendant sur Scirea (34ème).
Après avoir ouvert le score sur penalty (Altobelli), la Squadra Azzurra galère... mais se reprend par l'intermédiaire de Bruno Conti qui touche le poteau en seconde mi-temps.
Vu qu'on en reste là et qu'un nul 1-1 a lieu dans l'autre match, l'Argentine n'a plus qu'à battre la Bulgarie pour assurer la première place du groupe : deux buts de la tête (Burruchaga, Valdano), et l'opération est réussie.
Les champions du monde en titre se qualifient aussi, non sans souffrir face à la Corée du Sud.
Petit match carnaval, avec quelques buts bien sympathiques.
GROUPE B : Mexique, Paraguay, Irak, Belgique.

La Belgique est du voyage après avoir battu son rival batave en playoffs : 1-0 au plat pays, défaite 2-1 à Rotterdam avec Georges Grün en buteur miracle à 5 minutes de la fin !!!
(pas de van Basten, Gullit, Rijkaard du coup 🤷‍♂️)
Les matchs du Mexique au stade Azteca, pffff
Faut comprendre ce que ce stade représente dans l'histoire. La CDM 1970, avec le mythique Italie/RFA puis le sacre du Brésil, près de 120 000 personnes : bref, une folie pure.
Top 10 All-Time des stades. Zéro débat ❗️
Premier match du pays organisateur, première victoire face aux Belges.
Et la passion déjà (imaginez deux secondes l'ambiance dans le stade)
Le Paraguay s'impose 1-0 contre l'Irak, grâce à un but de Romero
(en bonus, un coup franc longue distance sur le poteau et un but refusé)
Ce match est resté dans les mémoires pour un vol manifeste (mais comme c'est l'Irak, tout le monde s'en branle). L'arbitre annule un but irakien car il siffle la mi-temps sur le corner...
Juste avant, il a mis des plombes à donner le droit de tirer le coup franc...
WTF ??
Le Paraguay est déjà une équipe chiante à manœuvrer. Le Mexique s'en rend compte en se faisant rejoindre à cinq minutes de la fin.
Pire, Hugo Sanchez rate un penalty à l'ultime minute 🤦‍♂️
La Belgique se lance enfin face à l'Irak, avec notamment le premier but en Coupe du monde d'Enzo Scifo, tout juste 20 ans.
Reste que les Diables Rouges doivent l'emporter face au Paraguay pour éviter de finir troisième. C'est raté, dans un match nul spectaculaire où un bijou de coup franc de Scifo est refusé.
La qualif est tout de même assurée, et Guy Thys y est pour beaucoup : le sélectionneur belge a revu sa composition, et trouvé sa formule.
Sauf qu'il s'est mis à dos certains cadres, comme René Vandereycken.
Et c'est donc le Mexique qui termine lui en tête du groupe : 1-0 face aux Irakiens, après une large domination.
Quirarte s'offre un joli caramel.
GROUPE C : France, URSS, Canada, Hongrie.

La France débute son tournoi face à la modeste sélection du Canada.
Et pourtant, les frayeurs sont nombreuses en début de match...
Les Bleus réagissent, notamment par l'intermédiaire de Jean-Pierre Papin : l'attaquant français est un tout bon mais ce 1er juin 1986, il rate l’immanquable.
Moment insolite-stupide : on jette un coq sur le gardien Canadien...
Allez maintenant, un peu de jeu à la française, ça fait toujours du bien pour les yeux.
Les Bleus poussent grave, mais Papin manque tout : il ne foire pas une, pas deux, pas trois mais quatre occasions nettes !!!
(imaginez si Twitter avait existé)
À dix minutes de la fin, Fernandez trouve le poteau et on se dit que la poisse ne va quitter la France... mais dans la continuité, Papin trouve enfin le chemin des filets.
Place à l'URSS, avec la base de l'équipe du Dynano Kiev (vainqueur de la C2).
Kuznetsov le stoppeur, Bessonov l'homme de confiance, Yaremchuk le soldat, Demyanenko-Rats à gauche, Yakovenko à la récupération/transition pour Zavarov la pépite, avec Belanov et Blokhine devant 🔥
Pour ceux qui ne connaissent pas, on est proche du football total, avec une vitesse collective ahurissante 👀
Ajoutez-y Aleinikov, Larionov et Dasaev dans les cages, et vous comprenez pourquoi la Hongrie dérouille en première mi-temps 🔽
(la violence du deuxième but>>>)
Puis en seconde !!!
(du jeu direct, des passes en veux-tu en voilà, bref 🍿)
Bon, on ne va pas se quitter là-dessus : comptez un penalty raté et un sixième but histoire de
Confirmation de ce que tout le monde redoutait : l'URSS de Lobanovski, c'est quelque chose.
On court, du début à la fin.

Place au match contre la France : deux sélections qui aiment jouer au ballon et un numéro 10 qui, sans être dans son prime, reste dangereux sur coup franc.
Dans la famille "je lâche minasse pour trouver lucarne", je demande l'oncle par alliance, Vasiliy Rats 🔥
Dans la famille "on est des joueurs techniques et on en fait profiter le public", je demande les cousins éloignés, Alain Giresse et Luis Fernandez 🤝
Si vous aimez du beau jeu, vous allez aimer la performance des Bleus contre la Hongrie (victorieuse 2-0 du Canada) : la montée en puissance continue, et on est clairement dans le football plaisir.
Malgré tout, la première place du groupe revient logiquement à l'URSS, qui tape 2-0 le Canada avec encore beaucoup de spectacle.
GROUPE D : Brésil, Espagne, Algérie, Irlande du Nord.

Le Brésil 1982 reste peut-être la plus belle sélection de l'histoire à ne pas avoir été sacré.
La version 1986 n'est pas aussi rayonnante pour ses débuts, mais l'emporte grâce à Sócrates.
Une rencontre marquée par le but refusé à l'Espagne, copie conforme de la finale du Mondial 1966 #Hurst
Cette action polémique est moins restée dans les mémoires, alors session de rattrapage.
Derrière, la Seleção bat l'Algérie sur le même petit score (1-0) dans un match rempli de situations dangereuses des deux côtés.
Careca vient de débloquer la machine, et son Mondial est lancé : va pour un doublé contre l'Irlande du Nord, entrecoupé d'un but d'enfoiré de Josimar 🎯
Ce match sonne la fin de carrière du mythique gardien irlandais, Pat Jennings, le jour de son anniversaire !
119 sélections, deux Coupes du monde disputées, légende de Tottenham avant de partir pour le rival Arsenal et de remporter la Cup : un vrai nom du football quoi 👌
La Roja est l'autre qualifié du groupe.
Après sa défaite initiale contre les Auriverdes, elle s'est remise à l'endroit face aux Irlandais.
(j'vous laisse apprécier la double-bavure de Zubizarreta 👏)
Puis dans son dernier match, la Selección corrige l'Algérie à Monterrey.
Déception pour les Fennecs.
Faut reconnaître qu'ils n'ont pas été gâté au tirage au sort, et ont en plus débuté en faisant match nul contre l'Irlande du Nord (1-1) dans un battle de coup franc.
Après le sentiment d'injustice de 1982, Guendouz et ses partenaires quittent le Mondial frustrés.
Quant à Norman Whiteside (plus jeune joueur à disputer un match de Coupe du monde en 1982), il vient de participer à son dernier grand tournoi en carrière. À 21 ans.
GROUPE E : Danemark, Uruguay, RFA, Écosse.

Peut-être le groupe de la mort.
En tout cas, une poule qui s'annonce très compliquée pour la RFA qui galère à mort dès son entrée face à la Celeste.
Alex Ferguson est le sélectionneur de l'Écosse... malgré lui.
En effet, lors du dernier match de qualification, Jock Stein décède d'une crise cardiaque avant que ses joueurs ne se qualifient en barrage face à l'Australie.
Fin tragique pour le légendaire coach du Celtic.
Sur le terrain, on se dépouille comme toujours, on gâche beaucoup avant que Preben Elkjær Larsen ne punisse.
Deuxième match de groupe, et la RFA de Beckenbauer a toujours du mal... mais s'en sort grâce à ses buteurs (Völler & Allofs) et à son gardien (Schumacher).
Danemark/Uruguay
L'un des matchs phares du 1er tour. Une seule équipe sur le terrain, mais quelle équipe !!!
(pour ne rien arranger, la Celeste se retrouve à 10 après vingt minutes)
Showtime Part 1 🔽
Showtime Part2 🔽
Showtime Part 3 🔽
(Francescoli réduit l'écart sur penalty et l'Uruguay pousse pour égaliser... très mauvaise idée)
Showtime Part 4 🔽
Showtime Part 5🔽
Les Vikings ont tapé du poing sur la table des pronostiqueurs, et la RFA va comprendre pourquoi lors du dernier match.
L'addition est moins salée, mais la force et la confiance dégagées impressionnent.
(Arnesen est exclu et manquera donc le 1/8F)
Déjà très forte à l'Euro 1984, cette sélection s'accapare le public.
Laudrup nous régale de son talent, Elkjær Larsen de sa puissance physique et Lerby de son pied gauche. Les Olsen, Arnesen, Morten Olsen, Molby sont des blazes qu'on valide #DanishDynamite
Uruguay/Écosse
Arbitre mondialement reconnu, Joël Quiniou n'est pas du genre à hésiter : 56 secondes de jeu, carton rouge à Batista.
Allez hop ✋
En supériorité numérique, les Écossais doivent saisir leur chance. Mais c'est sans compter sur Fernando Alvez qui sort l'un des arrêts miracle du tournoi.
La suite ? Les deux sélections auront leurs occasions de buts, mais sans conclure à cause des deux portiers.
L'Uruguay se faufile en huitième de finale en étant le dernier meilleur troisième, grâce à deux matchs nuls.
GROUPE F : Angleterre, Maroc, Portugal, Pologne.

À première vue, l'Angleterre semble favorite. Mais les Robson, Lineker, Hateley ne parviennent pas à convertir leurs nombreuses opportunités... avant de se faire surprendre à un quart d'heure de la fin par Carlos Manuel 👌
Et les affaires ne s'arrangent pas pour les Trois Lions, qui font 0-0 face aux Marocains.
Un match cauchemar, avec la sortie sur blessure de Bryan Robson et l'expulsion de Ray Wilkins.
Le sélectionneur Bobby Robson n'était pas bien...
Heureusement pour eux, les Anglais possèdent un attaquant de classe mondiale en la personne de Gary Lineker : un hattrick, et le moral revient.
Malgré cette défaite cinglante, la Pologne se qualifie.
Une victoire face au Portugal après avoir fait 0-0 face au Maroc, ça suffit.
Un Maroc magnifique, qui termine premier grâce à sa victoire finale sur le Portugal.
Merci Abderrazak Khairi et son magnifique doublé 🙏
Les Marocains sont "on fire", du gardien Badou Zaki en passant par la technique d'Aziz Bouderbala, le Ballon Africain 1985 Mohamed Timoumi et le sang-froid de Krimau, on se régale 👌
(Le Portugal a beau sauver l'honneur, le bon Euro 1984 est un lointain souvenir)
Fin d'un premier tour plus que très plaisant.
D'accord, certains meilleurs troisièmes font un peu défaut au tableau des 1/8F, mais la vraie compétition va pouvoir commencer.
Matchs à éliminations directes, attention les yeux.
Mexique 2-0 Bulgarie
On va faire vite : ce match est celui de Manuel Negrete Arias, plus communément appelé Negrete.
Le Mexicain marque l'un des plus beaux buts de l'histoire de la compétition.
TOUT SIMPLEMENT ❗️
Belgique/URSS
Attention classic !!! Ce 15 juin, le public de León en a eu pour son argent.
La preuve dès la 27ème minute avec Igor Belanov qui lâche un pétard savoureux😮
La Belgique tente d'égaliser : Vervoort, Ceulemans, Gerets ou Scifo manquent le cadre.
Pour tromper Rinat Dasaev, un des plus meilleurs gardiens au monde, il faudra être plus juste : Scifo l'est à la 56ème minute, et il ajoute un peu de ruse 👌
Le feu d'artifice vient de commencer : Belanov s'offre un doublé avant que Ceulemans n'égalise.
Direction la prolongation, marquée par la fatigue des joueurs et un but sensationnel de la tête de Stéphane Demol 👏
Vous aimez le spectacle ? Pas de problème : moins de dix minutes plus tard, Nico Claesen fait le break sur une volée bien puissante.
Juste derrière, Belanov convertit un penalty généreux pour relancer le suspense.
Plus rien ne bougera.
Exploit de la Belgique, et couac pour l'URSS.
La sélection de Lobanovski visait le titre, était armée pour mais a dû s'incliner face à des joueurs courageux et un brin chanceux.
Parmi les sélections jamais couronnées, l'URSS 1982-90 se pose à table.
Brésil/Pologne
La Seleção est lancée : succès 4-0, en martyrisant la défense polonaise.
Encore un but de bâtard de Josimar et du propre de la part d'Edinho #SambaSamba
Dernier grand match international de Zbigniew Boniek.
Joueur trop souvent oublié, patron en Serie A (Juventus, AS Roma), excellent au Mondial 1982 et cité par Zoxea s'il vous plaît (dans une des rimes les plus tirées par les cheveux de l'histoire du rap)
Argentine/Uruguay
Les hommes de Carlos Bilardo archi-dominent la première mi-temps, avec un Maradona très très en jambe : caviar, coup franc sur la barre et à la base de l'ouverture du score 🔥
Et derrière, la Celeste gâche la balle d'égalisation...
Seconde mi-temps, rebelote : festival permanent de Diego, des ratés monumentaux, quelques arrêts importants et un but refusé.
La fin de match est tendue : agressivité maximale, embrouilles, fautes dures et une bavure énorme de Pasculli...
Duel de foot AmSud, pas de cadeau.
Ça passe pour l'Argentine, logiquement. Reste que les occasions manquées auraient pu coûter bonbon.
La Celeste, elle, est éliminée. Le bilan chiffré pique les yeux : 4 matchs, 2 nuls, 2 défaites, 2 buts inscrits dont un penalty, 12 cartons jaunes, 2 cartons jaunes.
Italie/France
Au quart d'heure de jeu, premier mouvement collectif d'école pour les Bleus : c'est beau, c'est tout ❤️
La France domine, vraiment. Et Giovanni Galli est mis à l'épreuve, avant d'être sauvé par sa transversale sur un missile de Fernandez.
Allez, un autre petit bijou collectif made in France; c'est la nation qui offre 🇫🇷
Jean-Marc Ferreri est tout proche du 3-0, avant que Bats ne sécurise le clean sheet 👌
Dans l'histoire de l'Équipe de France, ce match a une place particulière. Celle d'une équipe sûre de sa force, en contrôle total, facile dans sa technique individuelle & collective : bref, en étant clairement au-dessus des champions du monde.
L'EDF qu'on aime !!!
Après le couac en qualifications de l'Euro 1984, la Nazionale tombe de haut une fois de plus. La sélection est en fin de cycle, le changement est obligatoire.
La compétition de trop pour Enzo Bearzot, qu'importe au fond après le sacre de 1982.
Maroc/RFA
On file à la 87ème minute histoire de rappeler qui est Lothar Matthäus !!!!
Fin de l'histoire pour le Maroc.
Face aux Allemands de l'Ouest, les Lions de l'Atlas n'ont pas démérité du tout. Ils quittent le tournoi par la grande porte, en étant la première nation africaine de l'histoire à s'être qualifiée pour le deuxième tour 👏 ❤️
Angleterre/Paraguay
Un match diffusé sur TF1, avec Didier Roustan et Michel Hidalgo aux commentaires.
Sauf qu'il y a des problèmes de liaison, et ça gonfle un peu Roustan lol
Pas simple pour les Anglais qui se font plusieurs frayeurs, avant que l'inévitable Lineker n'ouvre le score (31ème)
Avant l'heure de jeu, Peter Beardsley double la mise
(agréable ce Beardsley, anglais oublié lui)
Juste derrière, le Paraguay se fait voler un penalty et ça tilte fort sans se faire exclure (une autre époque)
Place à un peu de football plaisir avec Beardsley, puis Lineker qui renardise encore et toujours 👌
Danemark/Espagne
Les Danois ouvrent le score par Jesper Olsen sur un penalty généreux.
(Énervés les Espagnols ou pas ? l'attitude de l'arbitre mdr)
On se dit tous que la folie danoise va arriver. Mais le buteur du jour plombe son équipe, et Butragueño égalise.
Au début de la seconde mi-temps, Eljkær Larsen ne parvient à rentabiliser ses opportunités
(sur le premier tir, il fait du raffut comme au rugby, rien à foutre)
Les Scandinaves ne le savent pas, mais leur chance vient de passer.
En effet, une tornade va s'abattre sur eux, avec un Emilio Butragueño de catégorie F4.
Ce match est celui de l'attaquant du Real, qui en plante encore deux histoire de s'offrir un incroyable quadruplé.
Le Danemark a explosé en plein vol.
La Roja est la bête noire des coéquipiers de Laudrup : en effet, après la demi-finale de l'Euro 84, place à la gifle du Mondial 86.
Et à l'Euro 1988, nouveau revers en poule avant une défaite à Séville pour être privée de la CDM 1994.
Place aux quarts de finale.
Brésil 🇧🇷 vs France 🇫🇷
Le plus beau match de ce Mondial. Et peut-être de l'histoire.
On parle là de beauté. Tout est parfait : du cadre aux couleurs, en passant par les deux sélections les plus romantiques du tournoi.
Le flow est maximal. ENJOY
17ème minute, premier chef d’œuvre collectif de la Seleção 🔥
Vitesse d'exécution, improvisation, technique, puissance : la perfection !!!
Michel Drucker et Roger Piantoni commentent le match pour Antenne 2, et jouissent déjà.
Ils ont chaud aussi. Notamment quand les Français qui sont sauvés par leur poteau à la 32ème minute.
Entre-temps, Henri Michel a revu sa copie : Fernandez à droite repasse au milieu, Amoros prend le couloir, Tusseau est à gauche et Bossis-Battiston sont dans l'axe.
Les Bleus reprennent confiance, et à la 41ème minute, Michel Platini s'offre le plus cadeau d'anniversaire possible
Le niveau est technique est incroyable.
Intensité et accélérations sont au menu, le tout sans mauvais geste et avec un Bats déterminant.

63ème minute, place à une séquence orgasmique 💉
Frissons toujours, avec Careca qui trouve la transversale (70ème)
Zico vient de faire son entrée.
Et sur son premier ballon, le génial numéro 10 brésilien fait la différence. La suite ? Elle appartient à l'histoire ⚡️
81ème minute, Careca loupe complètement sa finition.
(Le cœur s'est arrêté de battre)
84ème minute, c'est officiel : ce match est celui de Joël Bats 🙏
Dans la foulée, Bossis manque de lucidité...
À l'ultime minute du temps réglemantaire, dernière frousse pour la France
(direction les prolongations)
95ème minute, percée légendaire de Rocheteau 💔
Le jeu est passionnant, Bats serein et le suspense total.
Et à la 116ème minute, moment fantastique de football : restez bien jusqu'au bout les Twittos 👌
Action absolument folle, magnifiée par l'émotion de Drucker & Piantoni.

Place à la séance de tirs au but, et c'est complètement dingue là encore.
Part 1 ⬇️
Part 2 ⬇️
(Zico le patron, Bellone le chattard)
Part 3 ⬇️
(Michel...)
Part 4 ⬇️
💉💉💉💉💉
Moment de joie unique pour l'un des plus grands exploits de l'histoire des Bleus.
Et un commentaire culte du tandem Roland-Larqué (TF1 rediffusa le match juste après)
La Une de l'Équipe résume parfaitement la situation vécue 👌
Allez, j'vous mets le contre-rendu d'époque du quotidien.
Cadeau ⬇️
Fin d'un chef d’œuvre absolu du football.
Un des 4-5 matchs à voir dans sa vie : spectacle intemporel, un bijou visuel, avec une émotion rare.
Avec ce quart de finale, ce Mondial 1986 vient de monter d'un étage dans la hiérarchie des CDM.
Une fois de plus, le magnifique Brésil de Tele Santana se fait éliminer en Coupe du monde.
Après Rossi 1982, les Bleus 1986 : une sorte "d'injustice" pour le football, mais c'est aussi le charme du ballon rond.
Reste que ce Brazil là... Tellement jouissif !!!
RFA/Mexique
Pour la première fois de la compétition, le Mexique ne joue pas au stade Aztec.
À Monterrey, la rencontre est équilibrée avec deux gardiens qui s'illustrent.
Mais à la 65ème tout se complique pour la RFA...
En infériorité numérique, les hommes de Beckenbauer souffrent beaucoup, ont de la chance et possèdent surtout Harald Schumacher qui démontre à tout le monde qu'il est un grand gardien.
Les Tricolor vont s'en vouloir, car Aguirre se fait à son tour expulser en prolongation et les deux sélections doivent se départager aux tirs au but.
Et forcément face aux Allemands...
Part 1 🔽
(notons que Brehme tirait du gauche à cette époque)
Part 2 🔽
Le Mexique a manqué l'occasion de sa vie.
Il aura manqué de la réussite, et un Hugo Sanchez plus décisif. L'attaquant du Real était dans son prime mais n'a pas fait la décision pour sa sélection (Schumacher l'aida pendant ses crampes).
Regrets éternels pour lui, et tout le pays.
Quant à cette Nationalmannschaft, elle continue d'avancer sans avoir sorti un seul match vraiment convaincant : peu de maitrise, un Rummenigge dans le dur physiquement et pas d'assurance derrière.
Mais la RFA va encore disputer une demi-finale de CDM.
Une fois de plus.
Argentine/Angleterre
La guerre des Malouines est encore dans toutes les têtes.
Niveau ballon, le quart de finale de 1966 avec l'arbitrage maison n'est pas oublié (l'arbitre expulsa sévèrement le capitaine Antonio Rattín... à une époque où les cartons rouges n'existaient pas).
Pour ce match, l'Albiceleste porte un maillot unique.
En effet, le maillot bleu visiteur est trop lourd, car la transpiration s'accumule dedans. En 1/8F, les argentins s'en sont plaint.
Résultat on a confectionné un maillot dans l'urgence, avec un tissu gris au lieu du blanc.
Dans l'avant-match, les hooligans des deux camps se sont mis sur la gueule (et remettront ça en tribunes).
À noter que certains fans anglais fanfaronnent #QuelleAudace
Chez les joueurs ? On ne sait pas bien mais les déclarations de l'époque ne sont pas très bouddhistes.
Sur le terrain, ça se confirme d'entrée de match : on jouera pour la patrie, et il y a aura des gros tacles quoiqu'il en soit.
Sur la pelouse, Maradona est déjà en forme, apporte du danger mais la première grosse occasion est anglaise suite à une glissade de Pumpido.
Une première période bourrée de physique, avec Maradona au centre de l'attention, et des highlights
(non mais ces accélérations putain >>>>)
51ème minute, premier moment de légende signé de la main de Maradona ✊
(Thierry Roland, pro-anglais confirmé, et Jean-Michel Larqué sont au micro... et ils n'apprécient pas)
La fameuse "Main de Dieu", qui rentre dans le dictionnaire du foot et nous offre une photo inoubliable.
(top 5 des photos de l'historie du sport, non ?)
Sur l'erreur d'arbitrage, Roland a sa petite idée...
55ème minute, deuxième moment de légende signé du talent unique de Maradona.
(écoutez au début de l'action, Roland lâche un "c'est pas mal fait" ahahaha on te confirme Thierry, c'est pas mal effectivement)
En version Victor Hugo Morales, les frissons sont quand même bien plus présents 🔥
En quatre minutes, Dieguito renverse la planète foot. Malice, génie, élégance, folie, charisme... Il y a tout.
Si Twitter avait existé, le réseau aurait bugé dans la seconde.
C'est irréel. J'veux dire, même aujourd'hui c'est choquant.
Menés 2-0, les Anglais se jettent à l'abordage et Pumpido doit sortir le grand jeu à de nombreuses reprises pour maintenir le score.
81ème minute, petit festival délicieux de my man John Barnes qui trouve Lineker pour revenir dans le match 👌
Ce match devient de plus en fou fou : sur l'engagement, Maradona mystifie du britishs et Tapia touche le poteau.
Derrière, les Anglais commettent des fautes dures. Très dures.
Puis place au dernier tournant : Barnes déborde à nouveau, centre encore pour Lineker... qui ne parvient pas à reprendre 🤦‍♂️
L'Argentine l'emporte. Le fameux match qu'il ne fallait pas perdre.
La joie est indescriptible, comme si la victoire finale en Coupe du monde était passée au second plan.
Le seum du tandem Roland-Larqué est palpable. Incroyable mdr
Le Jean-Michel, il nous sort quand même "un but du pied gauche, un but de la main" genre le but du gauche il est standard ahahahaha
Ce match n'est clairement pas le plus grand de l'histoire du football. Mais c'est un film avec un scénario de fou, un héros clivant, des scènes uniques.
Et comme pour France/Brésil, un décor sensationnel avec le stade Azteca et les couleurs (le soleil, les maillots, la pelouse).
Voici le papier de L'Équipe de l'époque, avec notamment la déclaration d'amour de Patrick Lemoine à Maradona
Espagne/Belgique
Cette sélection espagnole est redoutable car elle n'hésite pas à aller au contact, à mettre la semelle. À l'époque, c'est dans les codes alors les Ibères y vont gaiement. Mais cela n'effraye pas les Belges qui ouvrent le score par Ceulemans (35ème).
Auteur de nombreuses bavures dans sa carrière, Zubizarreta peut être décisif parfois et faut donc le dire et le montrer : sauver la balle de break en quart de finale, ce n'est pas neutre.
Les joueurs de Guy Thys tiennent, avec un Jean-Marie Pfaff qui continue ses sorties spectaculaires.
Mais à la 85ème minute, Señor décroche une frappe lourde qui retourne tout un stade 👌
Direction la prolongation, puis les tirs au but.
Pfaff arrête le tir d'Eloy, et Leo Van der Elst a le destin de son pays au bout de son pied...
Vraie performance des Diables Rouges.
Reconnaissons que les trois jours de repos supplémentaires (pour une semaine entre le 1/8F et le 1/4F) ont bien aidé la Belgique.

Énorme déception pour la Selección, le dernier carré étant clairement à la portée de cette équipe solide...
France/RFA
La revanche de 1982. Forcément.
On attend donc du spectacle et du suspense. En attendant de voir si le remake de Séville aura bien lieu, Andreas Brehme ouvre le score dès la 9ème minute.
(Bats, beaucoup moins impérial que contre le Brésil)
Ça part bien pour avoir un grand match.
Et les Bleus réagissent parfaitement, mais Maxime Bossis rate l'immanquable
(pas le temps pour les regrets, il y avait hors-jeu)
Seulement, la RFA reprend le contrôle des opérations et Bats est mis à contribution à plusieurs reprises.
Idem en seconde période
(ceci n'est pas une frappe de poussin)
La France se remet à pousser mais il y a toujours quelque chose pour empêcher l'égalisation.
À quelques secondes de la fin, les malheureux de Séville (Battiston, Bossis) peuvent faire la décision mais Schumacher est sur la trajectoire (checkez ce que fait Platini #Seum)

Et derrière, la sanction tombe !
La RFA vient de faire son meilleur match du tournoi, au moment où la France est apparue sans trop d'idées. L'exploit du 1/4F a coupé les jambes des Bleus, le mindset surtout.
Pour vaincre ses vieux démons, il fallait être aussi prêt dans la tête.
La fin pour toute une génération.
Platini et les Coupes du monde, c'est terminé.
Juste MERCI 🙏
Cette équipe de France est la plus belle avec celle de l'Euro 2000. Le romantisme absolu, du style de jeu au combo maillot bleu - short blanc - chaussettes rouges ❤️
Elle visait le titre et qui sait, avec un Platini moins diminué et la présence de José Touré...
Soyons honnêtes : cette demi-finale a déçu.
Peu d'émotion, des sièges vides, pas assez de ferveur et un niveau de jeu standard.
Si Sánchez Pizjuán 1982 parle à tout le monde, Jalisco 1986 ne restera pas dans les mémoires pour ce France/RFA mais pour bel et bien pour le 1/4F.
Argentine/Belgique
La main non-sifflée de Maradona contre l'Angleterre a marqué le monde entier.
Et comme Valdano n'est pas Diego, on lui refuse le but.
Derrière, nous avons la confirmation que l'Albiceleste est décidément vernie au niveau des coups de sifflet : la preuve ci-dessous
(mdr regardez-moi ce juge de ligne qui fait le cacou alors qu'il a tort de fou)
Mais quand je dis "décidément vernie", c'est genre "DÉCIDÉMENT" hein
(nous sommes en demi-finale de CDM à 0-0 !!!!)
51ème minute, Maradona débloque une situation qui commençait à devenir compliquée.
Et comme c'est Maradona, c'est fait avec talent 🙌
Derrière, balle d'égalisation manquée
(vraiment zéro réussite les Belges, foutue pelouse)
Jean-Marie Pfaff augmente sa collection d'arrêts importants face à Olarticoechea 👌
63ème minute : nouveau chef d'œuvre de Maradona 👀
Ce but est bien moins connu que celui contre l'Angleterre, ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas ouf pour autant #Martien
Ce joueur vient d'un autre monde : à chaque prise de balle, le danger arrive. Et visuellement, les coups de reins sont mabouls.
Et on ne peut pas lui reprocher de vouloir faire la différence en solo car quand El Pibe De Oro veut faire croquer ses partenaires, ça termine en bavure🤦‍♂️
Les Diables Rouges ne lâchent rien mais Nery Pumpido ne se troue pas et l'Argentine se qualifie pour la finale.
Au vu de la première mi-temps, la défaite peut sembler dure pour la Belgique.
Puis le génie d'El Diez s'est exprimé et...
La mystique entourant le 1/4F vs Angleterre a tout parasité. Mais ne JAMAIS zapper cette demi-finale de Maradona, une masterclass de catégorie A 🔞
France/Belgique
Match pour la troisième place.
Résumé de la première mi-temps 🔽
Résumé de la deuxième période et de la prolongation.
Match sans intérêt comme d'habitude, mais avec des buts et quelques blazes so 80's 🔽
Argentine/RFA 🔥
Cette finale envoie forcément énormément niveau flow : les maillots verts de la RFA, avec le classique de l'Albiceleste.
Plein cagnard 🌡️
Bon depuis le début du Mondial, Harald Schumacher effectue une sortie aussi timide que désastreuse.
En finale de Coupe du monde, c'est gênant et José Luis Brown en profite (23ème minute)
Remplaçant au 1er Tour, puis titulaire diminué ensuite, Karl-Heinz Rummenigge veut tout oublier et faire la décision dans cette finale... mais il ne parvient à redresser sa frappe.
33ème minute
Superbe mouvement à deux entre Burruchaga et Maradona qui accélère !
(sympa le check entre Schumacher et Diego)
Marquer en finale de Coupe du monde est un rêve de gosse pour tous les footballeurs. Alors Burruchaga n'a pas l'intention de partager le cuir.
56ème minute
Jorge Valdano inscrit le but du break au terme d'une action tout terrain : l'attaquant du Real se rattrape idéalement de ses nombreux ratés dans les matchs précédents.
AU MEILLEUR MOMENT 👌
La RFA est mal en point. Mais la RFA reste la RFA, et donc elle ne lâche rien.
À commencer par son double Ballon d'Or : Kalle traîne dans la surface et relance le suspense à un quart d'heure de la fin.
Moins de dix minutes plus tard, re-corner de Brehme, re-but germanique : Rudi Völler, rentré à la mi-temps, égalise 👀
84ème minute, énième moment d'histoire dans cette Coupe du monde : d'un petit coup de patte, Maradona lance en profondeur Burruchaga qui offre la victoire à l'Argentine 🏆
(il le tient son but le Jorge)
On se parle d'un but décisif en finale de Coupe du monde, donc autant se le revoir dans les conditions du direct en version française : on retrouve Michel Drucker et Roger Piantoni aux commentaires 👌
Ce Mondial ne pouvait pas se terminer sans une dernière percée de Diego Armando Maradona
(il en rajoute un peu sur le saut non ? lol)
89ème minute, Schumacher repousse une dernière tentative du numéro 10 argentin.
Mais on en reste là et l'Albiceleste décroche sa deuxième étoile.
En 1978, le titre pouvait être discuté vu le contexte (dictature militaire avec Videla, le match bizarre face au Pérou, pression avant la finale, etc). Là, bien que marqué par le but de la main de Maradona, la saveur est tout autre.
Le sélectionneur Carlos Bilardo a fait dans le simpliste, et ça a payé.
On a quand même pu constater que le supporting cast de Maradona n'était pas si mauvais que ça. Disons qu'il y avait surtout des maladresses, mais avec un état d'esprit absolument parfait. Solidité maximale.
Maradona 1986 = la plus grosse hagra footballistique de tous les temps sur une compétition.
Plus fou que Pelé CDM 1958-70 ou Garrincha CDM 1962. Plus fort que Zidane Euro 2000-CDM 2006 ou R9 CDM 1998-2002.
Plus dingo que Kempes CDM 1978, Rossi CDM 1982 ou van Basten Euro 1988.
Ce qu'il a fait sur ce tournoi, c'est au-delà de l'impensable (malgré une finale timide).
Plus de 30ans après, ça reste étourdissant. Cette faculté à faire des différences, à porter son équipe, à être clutch, à transmettre la folie aux spectateurs/commentateurs.
C'était trop.
Notons tout de même l'excellente finale (à l'image de son tournoi) de Lothar Matthäus, qui a parfaitement contrôlé le problème Maradona.
Beckenbauer a dû revoir sa copie en étant mené au score, Lothar manquant trop dans le jeu offensif. Et cela s'est ressenti...
Ce tournoi contient tous les ingrédients : suspense, spectacle, t.a.b et une finale indécise.
Niveau joueurs : une étoile filante (Josimar qui ne fera plus rien après), des vrais buteurs, un latéral au-dessus de la norme (Amoros) et un joueur infatigable comme jamais (Tigana❤️).
Fin d'une Coupe du monde légendaire. LE SOMMET 💉
J'ai beau le faire à chaque fois, mon top 5 All-Time bouge toujours au niveau des places mais 1986 est constamment sur le podium.
J'pourrais en parler pendant des heures, beaucoup de trop de moments iconiques.
CLASSIC SHIT !!!
Missing some Tweet in this thread? You can try to force a refresh.

Keep Current with Julien Müller

Profile picture

Stay in touch and get notified when new unrolls are available from this author!

Read all threads

This Thread may be Removed Anytime!

Twitter may remove this content at anytime, convert it as a PDF, save and print for later use!

Try unrolling a thread yourself!

how to unroll video

1) Follow Thread Reader App on Twitter so you can easily mention us!

2) Go to a Twitter thread (series of Tweets by the same owner) and mention us with a keyword "unroll" @threadreaderapp unroll

You can practice here first or read more on our help page!

Follow Us on Twitter!

Did Thread Reader help you today?

Support us! We are indie developers!


This site is made by just two indie developers on a laptop doing marketing, support and development! Read more about the story.

Become a Premium Member ($3.00/month or $30.00/year) and get exclusive features!

Become Premium

Too expensive? Make a small donation by buying us coffee ($5) or help with server cost ($10)

Donate via Paypal Become our Patreon

Thank you for your support!