24 nations, et plus de deuxième phase de poule : on passe au 1/8F après le 1er tour, et ça c'est du bonheur.
Rien ne vaut les matchs à éliminations directes.
R-I-E-N !!!
Les deux derniers champions du monde dans le même groupe, rien que ça.
Et la Squadra Azzurra débute par un match nul, en se faisant rejoindre par la Bulgarie à cinq minutes de la fin.
Après 20 minutes de jeu, cela fait 2-0 avec Maradona en serviteur + un poteau de Burruchaga 👌
C'est fait à la 73ème minute par Park Chang-sun, et ce n'est pas dégueulasse du tout 🙏
En 1982, le match fut douloureux pour Maradona #Gentile
Quatre ans plus tard, il fout le bordel puis tient sa revanche en égalisant après avoir pris l'ascendant sur Scirea (34ème).
Petit match carnaval, avec quelques buts bien sympathiques.
La Belgique est du voyage après avoir battu son rival batave en playoffs : 1-0 au plat pays, défaite 2-1 à Rotterdam avec Georges Grün en buteur miracle à 5 minutes de la fin !!!
(pas de van Basten, Gullit, Rijkaard du coup 🤷♂️)
Et la passion déjà (imaginez deux secondes l'ambiance dans le stade)
(en bonus, un coup franc longue distance sur le poteau et un but refusé)
Juste avant, il a mis des plombes à donner le droit de tirer le coup franc...
WTF ??
Pire, Hugo Sanchez rate un penalty à l'ultime minute 🤦♂️
Sauf qu'il s'est mis à dos certains cadres, comme René Vandereycken.
Quirarte s'offre un joli caramel.
La France débute son tournoi face à la modeste sélection du Canada.
Et pourtant, les frayeurs sont nombreuses en début de match...
(imaginez si Twitter avait existé)
Ajoutez-y Aleinikov, Larionov et Dasaev dans les cages, et vous comprenez pourquoi la Hongrie dérouille en première mi-temps 🔽
(la violence du deuxième but>>>)
(du jeu direct, des passes en veux-tu en voilà, bref 🍿)
On court, du début à la fin.
Place au match contre la France : deux sélections qui aiment jouer au ballon et un numéro 10 qui, sans être dans son prime, reste dangereux sur coup franc.
Le Brésil 1982 reste peut-être la plus belle sélection de l'histoire à ne pas avoir été sacré.
La version 1986 n'est pas aussi rayonnante pour ses débuts, mais l'emporte grâce à Sócrates.
Cette action polémique est moins restée dans les mémoires, alors session de rattrapage.
Après sa défaite initiale contre les Auriverdes, elle s'est remise à l'endroit face aux Irlandais.
(j'vous laisse apprécier la double-bavure de Zubizarreta 👏)
Faut reconnaître qu'ils n'ont pas été gâté au tirage au sort, et ont en plus débuté en faisant match nul contre l'Irlande du Nord (1-1) dans un battle de coup franc.
Peut-être le groupe de la mort.
En tout cas, une poule qui s'annonce très compliquée pour la RFA qui galère à mort dès son entrée face à la Celeste.
L'un des matchs phares du 1er tour. Une seule équipe sur le terrain, mais quelle équipe !!!
(pour ne rien arranger, la Celeste se retrouve à 10 après vingt minutes)
Showtime Part 1 🔽
(Francescoli réduit l'écart sur penalty et l'Uruguay pousse pour égaliser... très mauvaise idée)
L'addition est moins salée, mais la force et la confiance dégagées impressionnent.
(Arnesen est exclu et manquera donc le 1/8F)
Laudrup nous régale de son talent, Elkjær Larsen de sa puissance physique et Lerby de son pied gauche. Les Olsen, Arnesen, Morten Olsen, Molby sont des blazes qu'on valide #DanishDynamite
Arbitre mondialement reconnu, Joël Quiniou n'est pas du genre à hésiter : 56 secondes de jeu, carton rouge à Batista.
Allez hop ✋
L'Uruguay se faufile en huitième de finale en étant le dernier meilleur troisième, grâce à deux matchs nuls.
À première vue, l'Angleterre semble favorite. Mais les Robson, Lineker, Hateley ne parviennent pas à convertir leurs nombreuses opportunités... avant de se faire surprendre à un quart d'heure de la fin par Carlos Manuel 👌
Un match cauchemar, avec la sortie sur blessure de Bryan Robson et l'expulsion de Ray Wilkins.
Le sélectionneur Bobby Robson n'était pas bien...
Une victoire face au Portugal après avoir fait 0-0 face au Maroc, ça suffit.
Un Maroc magnifique, qui termine premier grâce à sa victoire finale sur le Portugal.
Merci Abderrazak Khairi et son magnifique doublé 🙏
(Le Portugal a beau sauver l'honneur, le bon Euro 1984 est un lointain souvenir)
D'accord, certains meilleurs troisièmes font un peu défaut au tableau des 1/8F, mais la vraie compétition va pouvoir commencer.
Matchs à éliminations directes, attention les yeux.
On va faire vite : ce match est celui de Manuel Negrete Arias, plus communément appelé Negrete.
Le Mexicain marque l'un des plus beaux buts de l'histoire de la compétition.
TOUT SIMPLEMENT ❗️
Attention classic !!! Ce 15 juin, le public de León en a eu pour son argent.
La preuve dès la 27ème minute avec Igor Belanov qui lâche un pétard savoureux😮
Pour tromper Rinat Dasaev, un des plus meilleurs gardiens au monde, il faudra être plus juste : Scifo l'est à la 56ème minute, et il ajoute un peu de ruse 👌
La Seleção est lancée : succès 4-0, en martyrisant la défense polonaise.
Encore un but de bâtard de Josimar et du propre de la part d'Edinho #SambaSamba
Joueur trop souvent oublié, patron en Serie A (Juventus, AS Roma), excellent au Mondial 1982 et cité par Zoxea s'il vous plaît (dans une des rimes les plus tirées par les cheveux de l'histoire du rap)
Les hommes de Carlos Bilardo archi-dominent la première mi-temps, avec un Maradona très très en jambe : caviar, coup franc sur la barre et à la base de l'ouverture du score 🔥
Et derrière, la Celeste gâche la balle d'égalisation...
Duel de foot AmSud, pas de cadeau.
La Celeste, elle, est éliminée. Le bilan chiffré pique les yeux : 4 matchs, 2 nuls, 2 défaites, 2 buts inscrits dont un penalty, 12 cartons jaunes, 2 cartons jaunes.
Au quart d'heure de jeu, premier mouvement collectif d'école pour les Bleus : c'est beau, c'est tout ❤️
On file à la 87ème minute histoire de rappeler qui est Lothar Matthäus !!!!
Un match diffusé sur TF1, avec Didier Roustan et Michel Hidalgo aux commentaires.
Sauf qu'il y a des problèmes de liaison, et ça gonfle un peu Roustan lol
(agréable ce Beardsley, anglais oublié lui)
Les Danois ouvrent le score par Jesper Olsen sur un penalty généreux.
(Énervés les Espagnols ou pas ? l'attitude de l'arbitre mdr)
(sur le premier tir, il fait du raffut comme au rugby, rien à foutre)
En effet, une tornade va s'abattre sur eux, avec un Emilio Butragueño de catégorie F4.
La Roja est la bête noire des coéquipiers de Laudrup : en effet, après la demi-finale de l'Euro 84, place à la gifle du Mondial 86.
Et à l'Euro 1988, nouveau revers en poule avant une défaite à Séville pour être privée de la CDM 1994.
Vitesse d'exécution, improvisation, technique, puissance : la perfection !!!
Ils ont chaud aussi. Notamment quand les Français qui sont sauvés par leur poteau à la 32ème minute.
Les Bleus reprennent confiance, et à la 41ème minute, Michel Platini s'offre le plus cadeau d'anniversaire possible
Intensité et accélérations sont au menu, le tout sans mauvais geste et avec un Bats déterminant.
63ème minute, place à une séquence orgasmique 💉
Et sur son premier ballon, le génial numéro 10 brésilien fait la différence. La suite ? Elle appartient à l'histoire ⚡️
(Le cœur s'est arrêté de battre)
(direction les prolongations)
Et à la 116ème minute, moment fantastique de football : restez bien jusqu'au bout les Twittos 👌
Place à la séance de tirs au but, et c'est complètement dingue là encore.
Part 1 ⬇️
(Zico le patron, Bellone le chattard)
(Michel...)
💉💉💉💉💉
Et un commentaire culte du tandem Roland-Larqué (TF1 rediffusa le match juste après)
Un des 4-5 matchs à voir dans sa vie : spectacle intemporel, un bijou visuel, avec une émotion rare.
Avec ce quart de finale, ce Mondial 1986 vient de monter d'un étage dans la hiérarchie des CDM.
Pour la première fois de la compétition, le Mexique ne joue pas au stade Aztec.
À Monterrey, la rencontre est équilibrée avec deux gardiens qui s'illustrent.
Mais à la 65ème tout se complique pour la RFA...
Et forcément face aux Allemands...
Part 1 🔽
(notons que Brehme tirait du gauche à cette époque)
Mais la RFA va encore disputer une demi-finale de CDM.
Une fois de plus.
La guerre des Malouines est encore dans toutes les têtes.
Niveau ballon, le quart de finale de 1966 avec l'arbitrage maison n'est pas oublié (l'arbitre expulsa sévèrement le capitaine Antonio Rattín... à une époque où les cartons rouges n'existaient pas).
À noter que certains fans anglais fanfaronnent #QuelleAudace
Sur le terrain, ça se confirme d'entrée de match : on jouera pour la patrie, et il y a aura des gros tacles quoiqu'il en soit.
(non mais ces accélérations putain >>>>)
(Thierry Roland, pro-anglais confirmé, et Jean-Michel Larqué sont au micro... et ils n'apprécient pas)
(écoutez au début de l'action, Roland lâche un "c'est pas mal fait" ahahaha on te confirme Thierry, c'est pas mal effectivement)
Si Twitter avait existé, le réseau aurait bugé dans la seconde.
C'est irréel. J'veux dire, même aujourd'hui c'est choquant.
Puis place au dernier tournant : Barnes déborde à nouveau, centre encore pour Lineker... qui ne parvient pas à reprendre 🤦♂️
La joie est indescriptible, comme si la victoire finale en Coupe du monde était passée au second plan.
Le Jean-Michel, il nous sort quand même "un but du pied gauche, un but de la main" genre le but du gauche il est standard ahahahaha
Cette sélection espagnole est redoutable car elle n'hésite pas à aller au contact, à mettre la semelle. À l'époque, c'est dans les codes alors les Ibères y vont gaiement. Mais cela n'effraye pas les Belges qui ouvrent le score par Ceulemans (35ème).
Mais à la 85ème minute, Señor décroche une frappe lourde qui retourne tout un stade 👌
Pfaff arrête le tir d'Eloy, et Leo Van der Elst a le destin de son pays au bout de son pied...
La revanche de 1982. Forcément.
On attend donc du spectacle et du suspense. En attendant de voir si le remake de Séville aura bien lieu, Andreas Brehme ouvre le score dès la 9ème minute.
(Bats, beaucoup moins impérial que contre le Brésil)
Et les Bleus réagissent parfaitement, mais Maxime Bossis rate l'immanquable
(pas le temps pour les regrets, il y avait hors-jeu)
(ceci n'est pas une frappe de poussin)
Et derrière, la sanction tombe !
La main non-sifflée de Maradona contre l'Angleterre a marqué le monde entier.
Et comme Valdano n'est pas Diego, on lui refuse le but.
(mdr regardez-moi ce juge de ligne qui fait le cacou alors qu'il a tort de fou)
(nous sommes en demi-finale de CDM à 0-0 !!!!)
Et comme c'est Maradona, c'est fait avec talent 🙌
(vraiment zéro réussite les Belges, foutue pelouse)
Ce but est bien moins connu que celui contre l'Angleterre, ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas ouf pour autant #Martien
Match pour la troisième place.
Résumé de la première mi-temps 🔽
Match sans intérêt comme d'habitude, mais avec des buts et quelques blazes so 80's 🔽
En finale de Coupe du monde, c'est gênant et José Luis Brown en profite (23ème minute)
Superbe mouvement à deux entre Burruchaga et Maradona qui accélère !
(sympa le check entre Schumacher et Diego)
Jorge Valdano inscrit le but du break au terme d'une action tout terrain : l'attaquant du Real se rattrape idéalement de ses nombreux ratés dans les matchs précédents.
AU MEILLEUR MOMENT 👌
À commencer par son double Ballon d'Or : Kalle traîne dans la surface et relance le suspense à un quart d'heure de la fin.
(il le tient son but le Jorge)
(il en rajoute un peu sur le saut non ? lol)
Mais on en reste là et l'Albiceleste décroche sa deuxième étoile.
Plus fou que Pelé CDM 1958-70 ou Garrincha CDM 1962. Plus fort que Zidane Euro 2000-CDM 2006 ou R9 CDM 1998-2002.
Plus dingo que Kempes CDM 1978, Rossi CDM 1982 ou van Basten Euro 1988.
Plus de 30ans après, ça reste étourdissant. Cette faculté à faire des différences, à porter son équipe, à être clutch, à transmettre la folie aux spectateurs/commentateurs.
C'était trop.