Vous dites « si le dpi-a est adopté, aucun embryon avec aneuploïdie ne sera implanté ». C’EST FAUX.
Ce qui a été adopté, c’est une expérimentation, UNIQUEMENT pour les couples ayant aujourd’hui accès au DPI pour une autre maladie. Ils sont évidemment libres de ne pas le faire.
C’est très techno. Mais l’idée est, pour les couples qui ont déjà accès à un « tri » d’embryons aujourd’hui, leur permettre, s’ils le souhaitent, de ne pas implanter un embryon qui entraînera une fausse couche ou une mortalité très précoce (trisomie 13, 18).
Retrouvez ici la Tribune des rapporteurs qui soutiennent cette expérimentation : @PBertaGard, @CoDubost, @hsaulignac et Jean-Louis Touraine. On est bien bien loin des fantasmes de la manif pour tous. #PJLBioethique via @lemonde
Ça concernera max 300 couples par an. Des couples qui ont un DPI pour rechercher une maladie précise (mucoviscidose par ex), mais qui vont subir fausses couches, mortalité, IMG, etc. Avant de tout recommencer. Alors que tout cet enfer serait évitable, s’il avaient accès au DPI-A.
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Je me permets de compléter cet excellent thread en abordant le sujet des personnes en situation de handicap, de comment elles seront demain impactées par la réforme des retraites, comme elles le sont aujourd’hui par la réforme de l’assurance chômage.
Tout d’abord, il est intéressant de noter qu’il n’y a aucune occurence du mot « handicap » dans l’étude d’impact de l’Unedic sur la réforme de l’assurance chômage. Pourtant, même si ça passe totalement sous les radars, elles en sont des victimes collatérales.
Les raisons sont systémiques et liées à l’accès à l’éducation et à l’emploi. Déjà, elles sont moins diplômées que les personnes valides. Depuis 1985 et Chevènement, alors ministre de l’Education nationale, l’objectif est d’atteindre 80% de bacheliers par an.
Du coup on est d’accord qu’un fonctionnaire de police qui ne commet pas de délit ou de crime n’a pas à avoir peur de la caméra d’un journaliste ou d’un piéton, ni de la diffusion des images, non ? Ou ça ne fonctionne que dans un sens ? #PPLSecuriteGlobal
Le saviez-vous ? La circulaire de 2008 (sous Sarkozy) dispose que la liberté à l’information (qu’elle soit le fait d’un journaliste ou d’un particulier) prime sur le droit au respect de l’image ou de la vie privée d’un policier. Un régime spécifique aux policiers, donc.
En plus d’être dans une démarche plus droitière et sécuritaire que Sarkozy (faut le faire !), la #PPLSecuriteGlobale entend inverser cela, en créant un régime renforcé pour les policiers, tout en grignotant des bouts de droit au respect de l’image et vie privée des particuliers.
Déjà, comme le soulignait @YaelBRAUNPIVET, ça veut dire que les condamnés n’auront plus de mesures de suivi socio-judiciaire. Et ils le savent, c’est dans le projet de rapport. C’est donc complètement stupide, mais bref. justice.gouv.fr/justice-penale…
Beaucoup semblent ignorer comment fonctionne le travail parlementaire. Ce n’est pas une critique. C’est juste factuel. L’exemple le plus flagrant reste le traitement qu’il y a eu autour du vote sur le glyphosate, et je vais donc le prendre pour exemple.
Dans la nuit du vendredi 29 mai au samedi 30 mai 2018, l’Assemblée nationale a examiné un amendement visant à interdire le glyphosate en 2021. Et de nombreux reproches ont été formulés sur l’absence des députés au moment du vote de cet amendement.
Et vous savez quoi ? Elles sont données y compris à des hommes violents.
Ainsi, d'après un rapport de Solidarité Femmes (qui a créé le 3919), 8,8% des enfants des mères victimes de violences appelant le 3919 résident chez l'auteur des violences ou en résidence alternée
Sources (car j’suis pas un média ni une journaliste moi, donc je donne mes sources voyez-vous !)