Quand on lit les commentaires de cette publication de RMC, on ne peut que constater la vacuité des connaissances de la plupart des gens en matière de droit de chasse. Qui chasse, où et quand ?
Comme d'habitude, pour savoir de quoi on parle, il faut souvent repartir dans le passé. Prenons la DeLorean et allons en 1780, sous l'ancien régime.
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A cette époque, le droit de chasse est un privilège seigneurial. Pour favoriser la présence de gibier, seules les haies étaient autorisées. Pas de mur de clôture, ni grillage. Il y a 250 ans, c'était déjà une préoccupation !
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1789 arrive, et fait tomber le privilège seigneurial. Le droit de chasse redevient lié au droit de propriété, chacun retrouve le droit de chasser sur ses terres !
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Bref, vous l'avez compris, on chasse sur ses terres. Passons rapidement sur les 200 ans qui suivent, remontons à bord de la DeLorean, direction 1964, et la fameuse "Loi Verdeille", encore en vigueur dans 29 départements.
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En 1964, il faut se rendre à l'évidence. Le morcellement des propriétés (pour que chaque héritier ait sa part) est un problème. C'est un problème pour la chasse, mais c'est également un problème pour l'agriculture.
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Pour la chasse, la réduction des territoires rend la chasse compliquée. Il faut obtenir de nombreuses autorisations de chaque voisin pour chasser. Au final, on en revient de fait à recréer le privilège seigneurial où seuls les grands propriétaires fonciers peuvent chasser.
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C'est dans cet esprit que se créé la loi "Verdeille". Dans les 29 départements qui l'ont adoptée sont crées des ACCA (association communale de chasse agréée). Une ACCA regroupe l'intégralité du territoire de la commune situé à plus de 150m d'une habitation
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Attention : Contrairement à l'idée reçue, il est toujours possible de chasser sur les 150m restants. Le droit de chasse est simplement la pleine propriété du propriétaire du terrain en question. En réalité, il est toujours possible de chasser dans son jardin
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Dans une ACCA chaque propriétaire ou locataire d'une habitation est membre de droit, c.à.d. il peut adhérer à l'ACCA et chasser sur le territoire dont elle a le droit de chasse
A noter que le droit de chasse d'une forêt communale peut très bien avoir été apporté à un ACCA
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Dans les autres départements qui n'ont pas adopté le système Verdeille, on trouve des "sociétés de chasse" qui sont des associations L. 1901 qui louent des droits de chasse à des propriétaires fonciers (ou dont les membres les possèdent).
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En résumé : les chasseurs chassent là où ils disposent du droit de chasse :
- Soit parce qu'ils sont propriétaires/locataires du terrain.
- Soit parce qu'ils sont membres d'une ACCA qui détient le droit de chasse
- Soit parce qu'ils louent ce droit de chasse.
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C'est là que les anti-chasse s'énervent . "Quoi, c'est scandaleux, si je suis dans une ACCA, on peut venir chasser dans mon jardin !" 🤯
Vrai si le jardin est grand. Pour les nuls en maths, 150m de diamètre au-delà de la maison, c'est un jardin de 7 hectares. Assez rare !
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Il n'est donc pas nécessaire de mettre des panneaux partout sur votre petite clôture en bois à 10m de la maison. Aucun intérêt, puisque vous seuls êtes propriétaires du droit de chasse. Enfin, si vous aimez la paperasse, faites, chacun occupe son temps comme il peut
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Voilà, au final, le droit de chasse, c'est assez simple. On chasse là où nous avons le droit, pas plus, pas moins.
Un peu ras le bol de voir des gens du camp du bien expliquer en long en large et en travers que si les salariés sont malades, c'est parce qu'ils souffrent, et que les employeurs sont des gros méchants.
Allez, on va voir comment avoir un arrêt bidon en 5 min !
#ThreadFraude 1/x
Une fois connecté au site web, on a un petit questionnaire.
Je vais dire que j'ai un rhume, et que je n'ai pas consulté le moindre médecin.
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Je dis que je n'ai AUCUN symptôme. Je suis malade, mais aucun symptôme. Je m'en fous, je veux juste un arrêt maladie, faut pas pousser.
J'ai déjà expliqué ici que si Bernard Arnault devait payer 3% de la valeur de ses actions LVMH à l'Etat, cela obligerait LVMH à distribuer la 𝘁𝗼𝘁𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́ de son bénéfice net sous forme de dividende.
Voici les plafonds d'accessibilité aux logements sociaux en France. Il n'y a aucune notion patrimoniale, comme on peut le noter. Je pense à titre perso que ça devrait être le cas.
C'est un "RFR" (revenu fiscal de référence), pas un revenu net.
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Pour le revenu net, il faut diviser par 0.90 (et tenir compte ainsi de l'abattement de 10% qui est pratiqué sur la déclaration de revenu). Je fais refaire le tableau, en limitant l'étude à "couple + 2 enfants"
C'est l'histoire d'un salarié, qui est commercial pour le compte d'une PME qui fabrique des fenêtres. Ce commercial travaille sur un secteur de plusieurs départements
Il organise ses tournées pour visiter ses clients 1/x
La tournée d'un commercial n'est jamais parfaitement maîtrisée. Il peut y avoir des RDV plus long, des urgences, etc. Le midi, il mange au restaurant parce que ça va plus vite. Une formule, un café, zou. Emballé c'est pesé, retour au boulot.
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Les commerciaux ont leurs habitudes pour ce qui est des repas. Ils connaissent les restos, savent s'ils sont rapides, s'ils peuvent y aller "jusqu'à telle ou telle heure", ce n'est donc pas pifométrique.
Etape 1 : Faire financer le logement social par le logement privé. Quand un promoteur fait sortir X logements de terre, il doit en prévoir entre 25 et 30% en "logement social".
Ces logements commercialisés, parfois via des bailleurs sociaux, sont vendus à perte.
Le promoteur, qui doit quand même équilibrer ses comptes, doit donc rehausser le prix de ses autres logements pour compenser la perte sur les logements sociaux.
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Les acheteurs du parc privé en promotion immobilière, hors logement social, surpaye dont assez nettement leur logement pour financer en réalité le parc social.
Tout ça serait relativement invisible si on parlait de 5% d'un programme neuf vendu à perte.
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