Si la pratique de l’esclavage n’est pas apparue avec les Européens, ce sont bien eux qui ont initié et organisé la traite transatlantique jusqu’à étendre le commerce des humains à des régions d’Afrique dont il était absent. Prix de l'histoire et devoir de mémoire !
Basé sur une idéologie éminemment raciste, le système esclavagiste est avant tout un commerce extrêmement lucratif, tant pour les négriers que pour l’État.
Chronologie (non exhaustive) de l’histoire de l’esclavage et de son abolition en France.
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17e siècle : l’État encadre la traite négrière
1642 : Louis XIII autorise la traite des Noirs.
1672 : Une ordonnance royale encourage la traite privée en accordant aux négriers une prime de treize livres par « tête de nègre » importé des colonies.
Mars 1685 : Louis XIV édicte le Code noir, qui réglemente la vie des esclaves dans les colonies françaises.
L’Article 44, notamment, dénie tout droit juridique et officialise le statut des esclaves comme des « biens meubles », que l’on peut posséder, vendre ou échanger. D’autres articles légitiment le châtiment corporel et la peine de mort.
18e siècle : entre développement continu et éveil des consciences
Parmi les noirs Esclaves, il y a bien ceux-là qui proviennent de l'actuel Congo belge, Zaïre puis RDC, les uns sont achetés auprès des rois d'autres sont enlevés.
1766 : apparut un article intitulé « Traite des nègres » et Louis Jaucourt écrit : « Cet achat de nègre pour les réduire en esclavage est un négoce qui viole la morale la religion, les lois naturelles, et tous les droits de la nature humaine. »
1780 : Des organisations antiesclavagistes voient le jour, avec pour but de propager leurs idées humanistes.
26 août 1789 : Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Le cas des colonies n’étant pas mentionné, elle ne s’y applique pas.
1791: Des révoltes éclatent à Saint-Domingue, colonie française des Antilles. Composé à 90% d’esclaves, ce territoire est surnommé le « moulin à broyer les nègres ». Esclaves noirs et affranchis dont la vie est régie par le Code Noir revendiquent la liberté & l’égalité des droits
28 septembre 1792 : La Constituante abolit l’esclavage en France (mais toujours pas dans les colonies).
4 février 1794 : Le décret d’émancipation et d’abolition de l’esclavage adopté par Robespierre et les membres de la Convention est enfin étendu aux colonies françaises.
19e siècle : après le vent, souffle la tempête
20 mai 1802 : Napoléon Bonaparte rétablit l’esclavage par décret. Dans le même temps, il mène une répression intense dans les colonies françaises, notamment en Guadeloupe et en Guyane.
On se rappellera de Toussaint Louverture, figure de la révolution des esclaves à Haïti, qui fût arrêté.
1/01/1804 : Haïti devient la 1ère Rép noire du monde. L’indépendance est proclamée sous Jean-Jacques Dessalines. Les anciens esclaves ont vaincu l’armée napoléonienne.
1807 : La suppression de la traite négrière est votée en Angleterre.
1814 : La France s’engage, par le Traité de Paris, à unir ses efforts à ceux de la Grande-Bretagne pour abolir la traite. En théorie seulement, car des navires négriers continuent d’affluer jusqu’en 1830.
1832 : la France accorde aux mulâtres et Noirs libres l’égalité civile et politique.
1834 : Création de la « Société française pour l’abolition de l’esclavage » à Paris.
27 avril 1848 : Promulgation du décret d’abolition de l’esclavage dans les colonies et possessions françaises sous l’impulsion de Victor Schoelcher, sous-secrétaire d’État aux colonies
22 mai 1848 : Proclamation du décret d’émancipation en Martinique (74 000 esclaves émancipés).
27 mai 1848 : Proclamation du décret en Guadeloupe (87 000 esclaves émancipés).
10 août 1848 : Proclamation du décret en Guyane (environ 13 000 esclaves émancipés).
20 décembre 1848 : Proclamation du décret à la Réunion (62 000 esclaves émancipés).
30 avril 1849 : Vote de la loi qui fixe le montant des indemnisations aux colons. On verse aux anciens propriétaires d’esclaves par l’État français plus de 126 millions de francs, soit l’équivalent de 4 milliards d’euros aujourd’hui.
20e siècle : à défaut de réparations, un devoir de mémoire
23 mai 1998 : Commémoration pour les 150 ans de l’abolition. Une marche silencieuse réunit 40 000 personnes dans les rues de Paris réclamant la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité.
10 mai 2001 : La loi n°2001-434 du Parlement français, dite loi Taubira « tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité » est votée par le Parlement, avant d’être promulguée le 21 mai suivant.
En 2006, Jacques Chirac fera du 10 mai la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.
15 mai 2013 : Une redéfinition de l’esclavage est inscrite dans le code du travail : « Le fait d’exercer sur une personne les attributs du droit de propriété ou de la maintenir dans un état de sujétion continuelle en la contraignant à une prestation de travail, ou sexuelle,....
.....ou la mendicité, ou toute prestation non rémunérée ».
Rétro⏮️ : Lumumba face à l’église catholique et grands groupes; pendant la période allant de 1956 à 1959, les prises de position de l’Église catholique tranchaient avec l’attitude conservatrice adoptée par celle-ci pendant des années.
Elles suscitèrent des réactions parmi les catholiques européens au Congo, notamment dans la haute administration coloniale, qui, selon Jef Van Bilsen, les interpréta comme un « coup de poignard dans le dos ». Mais cela intéresse Lumumba revenu de la Belgique en 1956.
Deux facteurs expliquent le changement radical de la politique de l’Église : d’une part, la politique suivie par Buisseret de 1954 à 1958 et, d’autre part, la création d’institutions professionnelles et sociales non catholiques brisant le monopole du mouvement d’émancipation…
Apprenons de notre histoire !
Rétro ⏮️ :1956 ; Une délégation d'"évolués" a été invitée en Belgique pour un séjour d'un mois afin de s'initier à la civilisation européenne. Cette délégation est dirigée par le Mwami Daniel Ndeze et compte parmi ses membres Emery Patrice Lumumba.
Rappelons qu’en décembre 1955, fut publié le « Plan de trente ans » du professeur Jef Van Bilsen. Après la publication de ce document, on vit apparaître, au grand jour, les premières réactions politiques africaines. « La voix du prophète Jef Van Bilsen », comme l’écrira…
@KhanNRachel @VoiceOfCongo @FatshiNews @freddy_montiri @FrancoisMuamba @wembi_steve @StanysBujakera @shabani_lukoo @erikoasakura @endundo_olivier …. plus tard Jean Stengers, « n’aura d’écho que parce qu’elle sera entendue par les Congolais : son appel, initialement, n’a eu aucun effet sur les Belges, mais il servira de détonateur au nationalisme congolais en gestation ».
Apprenons de notre histoire.
Rétro ⏮️ : La fortune du PR02 @Presidence_RDC Mobutu, qui a été renversé et contraint de fuir le pays. Pendant son règne, il aurait accumulé une immense fortune, dont une partie importante aurait été cachée en Suisse et dans d'autres pays étrangers.
Selon la CFS en 1994, la fortune de Mobutu en Suisse était estimée entre 4 et environ 6 milliards de dollars à cette époque. Il convient de noter que cette estimation peut varier en fonction des sources et que la situation financière de Mobutu a probablement évolué depuis lors.
Le Zaïre, riche en minerais précieux, tels que le diamant, l'or, le cobalt et le cuivre, et Mobutu aurait permis à des sociétés étrangères de les exploiter en échange de pots-de-vin et de commissions.
Apprenons de notre histoire.
Rétro ⏮️ : Dimanche 30 Octobre 1994; Où est passé la fortune tant décriée du PR02 @Presidence_RDC Mobutu, sujet de spéculations et de rumeurs depuis 1994, certaines sources estiment sa fortune personnelle jusqu'à 5 milliards de dollars américains.
Cependant, il est important de noter que la plupart de cette richesse aurait été accumulée de manière illégale et au détriment du peuple congolais. Après sa chute en 1997, une grande partie de ses biens ont été confisqués et sa fortune personnelle a considérablement diminué.
Mobutu aurait détourné des milliards du trésor public congolais pendant ses 32 ans à la tête du Zaïre, maintenant connu sous le nom de République démocratique du Congo, mais la disparition de ces sommes après sa chute a suscité des doutes quant à la véracité de ces allégations.
Apprenons de notre histoire !
Rétro ⏮️🇨🇩 : 📂 Mines💎 🪨: Voici une liste de 20 ordonnances, décrets et lois signés et promulgués par le PR04 @Presidence_RDC Joseph Kabila Kabange entre 2001 et 2019 concernant le secteur minier en RDC, accompagnée de leurs références légales :
1. Loi n° 02/001 du 7 février 2002 portant Code minier - Cette loi a établi les règles et les procédures pour l'exploration, l'exploitation, la transformation et le transport des substances minérales en RDC.
2. Loi n° 03/010 du 25 juillet 2003 portant régime fiscal des entreprises minières - Cette loi a établi un régime fiscal pour les entreprises minières en RDC, y compris les impôts, les redevances et les taxes.
Apprenons de notre histoire.
Rétro ⏮️🇨🇩 : 📂Mines.
Quelques ordonnances importantes signés par le PR02 @Presidence_RDC Mobutu.
1. Loi n° 65/013 du 31 juillet 1965 portant Code minier - Cette loi a établi les règles et les procédures pour l'exploration, l'exploitation,…
…, l'exploitation, la transformation et le transport des substances minérales en RDC.
2. Ordonnance-loi n° 67-178 du 7 août 1967 portant création de la Gécamines - Cette ordonnance-loi a créé la Générale des Carrières et des Mines (Gécamines) pour gérer les activités minières en RDC.