Je ne sais pas où ils en sont de leur taux de détection depuis le printemps. En première vague (disons jusqu'en juin), ils avaient eu 250 décès pour 8500 cas détectés, soit un taux de létalité sur cas recensés de 2,9%. Ils avaient donc dû voir entre 20 et 50% des cas.
Si le taux de détection a augmenté entre les deux vagues, la hauteur des pics ne sera pas directement comparable, mais la différence sera beaucoup moins forte qu'en France.
« La Norvège va cesser de lever les restrictions liées au coronavirus pour le moment et pourrait être forcée de remettre en place des mesures plus dures suite à l'augmentation récente du nombre de cas, a déclaré la Première ministre Erna Solberg jeudi. »
« Le nombre de personnes autorisées dans les rassemblements publics pourrait être réduit à 50 au lieu de 200 actuellement, et le nombre maximum de personnes permises dans les évènements privés pourrait être réduit à 5-10 au lieu de 20, a dit Solberg. »
La première ministre a également prévenu que les universités, qui ont rouvert avec accueil sur site en août, pourraient également devoir revenir en enseignement 100% à distance.
« Une nouvelle étude montre que 6 Norvégiens sur 10 qui reçoivent l'ordre de se mettre en quarantaine ou de s'isoler à cause du coronavirus n'ont pas respecté cet ordre. »
« À peine 42% ont dit qu'ils avaient complété leur durée d'isolement, et seulement 25% des asymptomatiques ont obéi. »
De façon intéressante, dans leurs données, ce sont... les 50-69 ans, et non les jeunes, qui respectent le moins l'isolement.
Ils notent que la quarantaine était respectée aux deux tiers lors de la première vague, mais que c'était déjà tombé à 50% en mai lorsqu'ils ont commencé à déconfiner. Ensuite : « on dirait que les gens ont haussé les épaules ».
D'après le dernier point hebdomadaire de l'institut national de santé publique, le R en Norvège est à 1,26.
Le calcul est incertain (faibles nombres) et la situation épidémique est encore considérée comme "relativement stable".
"Le virus du Covid est plus stable dans de l'air contenant des niveaux élevés de CO2, typique des espaces intérieurs mal ventilés, affirme une nouvelle étude. Cela signifie qu'il survit plus longtemps et a une probabilité plus élevée d'infecter les gens."
"Les virus aérosolisés deviennent moins infectieux au cours du temps, principalement parce que les aérosols expirés deviennent plus alcalins, explique Allen Haddrell, scientifique des aérosols à l'université de Bristol et auteur principal de l'étude."
"L'équipe a utilisé [une technologie de bioaérosols] pour étudier la dégradation du virus sur 40 minutes dans un environnement à 3000 ppm — couramment atteint dans des salles bondées comme les écoles primaires au Royaume-Uni — et 500 ppm. Ils ont trouvé que le déclin du virus...
Étude sur le Covid long pédiatrique en Italie faisant passer un test d'exercice cardiopulmonaire à 61 enfants Covid long comparés à 29 contrôles sains : 90% des Covid long avaient des résultats pathologiques contre 10% des contrôles.
Les 61 adolescents (entre 12 et 15 ans) souffrant de Covid long ont été enrôlés de mai 2021 à septembre 2023 depuis une seule clinique. Ils répondaient au Covid long définition OMS.
Prévalence des symptômes chez les Covid long :
"À notre connaissance c'est la plus grande étude cas-témoins documentant que les enfants souffrant de Covid long ont des résultats objectifs pathologiques au test d'effort comparés aux contrôles."
Rapport d'Axa sur la santé au travail : le taux d'absence en 2023 était 31% plus élevé qu'en 2019, avec une forte hétérogénéité selon les secteurs. Les troubles psychologiques et musculosquelettiques étaient les 2 premières causes d'arrêts longue durée.
"Ce baromètre s’appuie sur le traitement anonymisé des Déclarations Sociales Nominatives (DSN) du portefeuille AXA observées en 2023, pour plus de 3 millions de salariés."
Les arrêt maladie de >2 mois sont en hausse constante depuis 2019 (taux d'absence de 1,9% en 2019 à 2,7% en 2023), tendance moins nette pour les arrêts de < 2 mois.
[S17-2024] Point hebdomadaire C*vid et autres virus à transmission respiratoire du 22 au 28 avril 2024.
Activité C*vid en légère hausse depuis un niveau très bas.
Concentration de SARS-CoV-2 dans les eaux usées de 12 collectivités (des grandes villes de chaque région métropolitaine) : à un niveau très bas, la baisse est terminée depuis fin mars.
Pas mal de choses intéressantes dans l'étude de l'ONS sur le Covid cet hiver.
Le résultat principal est que 3,3% de la population (95% IC : 3,1 à 3,5%) déclarait souffrir de Covid long, en légère hausse par rapport aux 2,9% (2,8 à 3,0%) de mars 2023.
Vague 1 : du 14 novembre au 14 décembre 2023
Vague 2 : du 12 décembre 2023 au 11 janvier 2024
Vague 3 : du 9 janvier au 8 février 2024
Vague 4 : du 6 février au 7 mars 2024
"Ceux qui avaient été vaccinés depuis septembre 2023 avaient une probabilité réduite d'être testés positifs lors des vagues 1 et 2 ; il n'y avait pas de différence statistique pour les vagues 3 et 4."
L'effet durait donc 4 mois au mieux, en phase avec…