C Huyghe > il y a une crise importante, une année 2020 exceptionnelle sur le plan climatique, et qui met une pression importante sur l'inoculation des virus. Existe-t-il une alternative opérationnelle à grande échelle ? Non pour le moment #LaMethSci
JM Bonmatin > les neonics ont des propriétés très pratiques pour le monde agricole certes, mais qui posent des pbmes à l'entomofaune pour les insectes, et pour la biodiversité en général #LaMethSci
La majorité des pesticides sont destinés à la protection des cultures, donc à la lutte contre les insectes nuisibles, les champignons et moisissures, et les adventices (cad ce que l’on appelle “mauvaises herbes”). Il y a donc 3 grandes catégories de pesticides : ...
... les insecticides, les fongicides et les herbicides comme le célèbre Roundup de Monsanto. Parmi les insecticides, la famille des néonicotinoïdes est composée de 7 molécules : l’imidaclopride, le thiaméthoxame, la clothianidine, le dinotéfurane, l’acétamipride, le nitenpyrame..
... et le thiaclopride. Elles sont commercialisées par des géants de l’agrochimie comme Bayer ou Syngenta, et présentées comme une alternative + sûre aux précédents insecticides #LaMethSci
C Huyghe > par rapport au puceron vert (qui véhicule 4 virus de la betterave) : l'insecte vient, il pique, il prélève un peu de sève (et donc des néonics) et ne peut donc plus piquer et inoculer du virus ailleurs par la suite #LaMethSci
2018 > Néonicotinoïdes : “L’interdiction intervient alors que les dégâts sont immenses et en partie irréversibles” bit.ly/3i9FoSJ via @lemondefr#LaMethSci
JM Bonmatin > inconvénient du caractère systémique des néonicotinoïdes : seuls 20% en moyenne du produit qui enrobe les semences est généralement absorbé par la plante traitée #LaMethSci
C Huyghe > les neonics ont une demi vie très longue, par exemple 228 jours pour l’imidaclopride (c’est énorme car cela veut dire qu’au bout de 2 ans, on retrouve encore 12,5% de la quantité de matière injectée au départ #LaMethSci
C Huyghe > A fortiori, si on apporte des neonics tous les ans, on a forcément un bruit de fond qui ne cesse d’augmenter progressivement #LaMethSci