La demande de ce monsieur n'a aucun fondement.
La forêt de Mormal, comme toutes les forêts domaniales, sont divisées en lot, et un calendrier de chasse est fixé.
Y a-t-il UN SEUL jour où les 7 lots de cette forêt sont chassés ?
NON ! Sur le calendrier 2018-2019 (par exemple), on constate que :
- 1 jour / 2 est chassé environ.
- 3 lots sont chassés simultanément (moyenne).
- Au max 5 lots chassés
Il y a donc, tous les jours, entre 2 et 7 lots non chassés
C'est l'histoire d'un salarié, qui est commercial pour le compte d'une PME qui fabrique des fenêtres. Ce commercial travaille sur un secteur de plusieurs départements
Il organise ses tournées pour visiter ses clients 1/x
La tournée d'un commercial n'est jamais parfaitement maîtrisée. Il peut y avoir des RDV plus long, des urgences, etc. Le midi, il mange au restaurant parce que ça va plus vite. Une formule, un café, zou. Emballé c'est pesé, retour au boulot.
2/x
Les commerciaux ont leurs habitudes pour ce qui est des repas. Ils connaissent les restos, savent s'ils sont rapides, s'ils peuvent y aller "jusqu'à telle ou telle heure", ce n'est donc pas pifométrique.
Etape 1 : Faire financer le logement social par le logement privé. Quand un promoteur fait sortir X logements de terre, il doit en prévoir entre 25 et 30% en "logement social".
Ces logements commercialisés, parfois via des bailleurs sociaux, sont vendus à perte.
Le promoteur, qui doit quand même équilibrer ses comptes, doit donc rehausser le prix de ses autres logements pour compenser la perte sur les logements sociaux.
2/X
Les acheteurs du parc privé en promotion immobilière, hors logement social, surpaye dont assez nettement leur logement pour financer en réalité le parc social.
Tout ça serait relativement invisible si on parlait de 5% d'un programme neuf vendu à perte.
3/x
Dans la série "la justice cherche l'indemnisation auprès du plus solvable même s'il n'a pas de responsabilité", laissez-moi vous conter l'histoire d'un fabricant de menuiserie condamné pour avoir... débité des profils.
A : l'industriel (moi)
B : L'artisan (mon client)
C : Le sous-traitant de pose (prestataire de B)
D : le client final.
Un jour, B vient me voir en me disant "Je voudrais faire une véranda pour D"
2/21
Nous ne fabriquons pas de véranda, et B le sait. Du coup, il me dit "Votre fournisseur a une gamme de profils de véranda que je connais. Je vous donne un tableau avec :
- La référence de chaque profil
- La longueur
- L'angle de chaque coupe
Vous aurez juste à débiter"
3/21
Petit industriel campagnard, ces 10 dernières années, j'ai :
✅ Investi (beaucoup)
✅ Réduit de 35% ma consommation électrique (à iso production)
✅ Réduit de 15% ma consommation de gaz (déjà faible)
✅ Réduit significativement l'empreinte carbone de mes transports
✅Géré notre réserve foncière de manière à y favoriser la biodiversité
✅Réduit significativement notre consommation de film d'emballage.
✅Maintenu de l'emploi local en zone rural, dans lequel bon nombre de salariés viennent bosser à vélo ou à pied.
2/20
En septembre, on améliore encore :
✅Reprise de palettes chez les clients. L'objectif est de les utiliser 3 fois au lieu d'1, et limiter la déchetterie.
✅Reprise d'accessoires de livraison (cales, sangles, etc.). L'objectif est de les utiliser 10 fois au lieu d'une.
3/20
Je suis opposé au dividende salarié, @BrunoLeMaire
Pourquoi ? Parce qu'il trouve sa philosophie dans un mécanisme supposément séduisant, mais en réalité dangereux qu'est le "partage des 3 tiers". 1/3 pour les actionnaires, 1/3 pour l'entreprise, 1/3 pour les salariés.
D'abord, cette "règle" n'a rien d'une évidence. L'entreprise peut avoir de gros besoins à certains moments, et d'autres moins.
Considérer qu'on va distribuer systématiquement 2/3 du résultats, c'est faire preuve de méconnaissance des aléas économiques.
2/14
Ensuite, il me semble que l'Etat est un actionnaire plutôt très gourmant (c'est dans les entreprises détenues par l'Etat qu'on trouve les plus gros taux de distribution, au-delà du 1/3 du résultat).
Je me demande bien comment vous allez faire. Vous y avez pensé ?