Un thread soiré étudiante et COVID.
Les soirées étudiantes sont des clusters importants. Comme l'indique l'article elles ont eu lieu généralement avant la rentrée. Pourquoi malgré les risques sanitaires avérés les étudiant-e-s font-iels la fête ? 1/n
lemonde.fr/societe/articl…
Les soirées étudiantes sont des clusters importants. Comme l'indique l'article elles ont eu lieu généralement avant la rentrée. Pourquoi malgré les risques sanitaires avérés les étudiant-e-s font-iels la fête ? 1/n
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Les filières (ou établissements mentionnées) donnent déjà un indice : médecine, IEP, école d'ingénieur. Ce sont des filières ou établissement à forte traditions corporatives où les soirées et l'alcool joue un rôle important dans la sociabilité. 2/n
Les soirées et l'alcool servent aussi de soupape de sécurité dans ses filières élitistes. La pression à la réussite (mentionnée dans l'article) et la mise abrupte en concurrence des étudiant-e-s dégradent les conditions d'études, augmentent probablement les troubles 2/n
(dépressions, burn-out) liés aux risques psycho-sociaux. Les fêtes et soirées peuvent donc servir de dérivatifs à cet état de fait. 3/n
Par ailleurs dans le passé les directions ont encouragés de manière multiple cette sociabilité étudiante permettant de se créer une foule d'obligé-e-s dans les conseils mais aussi d'acheter une certaine forme de paix sociale face à ces conditions d'études 4/n
Enfin ce sont aussi les filières où les néo-arrivant subissent un fort isolement car ce sont parmi celles où iels se trouvent loin de leurs foyers familiaux et de leurs établissements secondaires. Les soirées jouent un rôle important dans la création de sociabilités. 5/n
Par conséquent il est normal que les étudiant-e-s de ses filières considèrent que le maintient de ses soirées soient considérés comme importantes voir vitales. Il ne s'agit pas de la considérer comme des imbéciles, d'autant plus que la communication du ministère n'aide pas. 6/n
En effet le ministère n'a nullement anticipé la rentrée. Ni sur les soirées privés organisées par les étudiant-e-s résultant logiquement ce qui était dit précédemment. Ni du point de vue des cours et TD. En effet, si les TD ne sont pas en demi-groupe comment 7/n
les étudiant-e-s peuvent-ils prendre l'épidémie aux sérieux ? Quand les masques ne sont pas gratuit à l'Université pourquoi appliquer les mettre en soirées ? Puisque que qu'on répète sur tout les tons que le COVID n'est pas dangereux pour les jeunes pourquoi se protéger ? 8/n
Conclusion : la situation dans l'Enseignement Supérieur n'est pas seulement dû à l'inconscience des étudiant-e-s mais aussi de l'impéritie su ministères et des directions d'établissement. 9/9
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