1808, abattus, Napoléon et Joséphine relisent les avis de passages Colissimo.
(Harold H. Piffard)
(Harold H. Piffard)
Notez Gourga : "Cher monsieur Colissimo, mon épouse et moi-même avons bien reçu vos 9 avis de passages, déposés dans notre boîte au lettres ces 4 dernières semaines. Cependant, nous nous interrogeons...
... le 16 août dernier, vous nous annonciez un passage entre 9h et 13h. J'ai donc attendu moi-même, assis dans le salon, aux heures indiquées. Je n'ai entendu alors aucune sonnette...
... le 19 août, vous nous annonciez un passage entre 7h30 et 16h18. Je décidai alors de vous attendre dehors afin de ne point vous louper, jusqu'au soleil couchant. Toujours rien...
... le 2 septembre, j'aperçus le navire des PTT qui devait accoster entre 4h26 et 23h57. Il n'en fut rien (mais comment fîtes-vous pour insérer votre avis dans ma boite aux lettres ?) ...
... mon dernier espoir fut cette longue et vaine attente, où je me tins disponible entre le 7 septembre à 0h26 et le 11 septembre à 27h84, selon vos indications de passage ...
... ce matin, je suis mort. Et si je me relève aujourd'hui, ce n'est que pour dicter cette lettre au Colonel Gourga, qui vous indiquera un changement d'adresse à venir. Cordialement, Napoléon."
Je sais, la fin est nulle, mais je dois faire à manger pour mes enfants.
Remarque, il reste de gnocchis et deux saucisses, donc si moi je finis la salade, ça devrait le faire.
Ce n'est pas très "manger bouger" mais je leur ferai des crudités ce soir.
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