Dans le cadre de la Loi de Programmation de la Recherche deux amendements discrets ont été adoptés en commission.
Le premier dispose :
« Les titulaires du grade de docteur peuvent faire usage du titre de docteur, dans tout emploi et en toute
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circonstance. »
Le second est plus explicite : "Au début de la dernière phrase du troisième alinéa de l’article L. 612-7 du code de l’éducation, les mots : « Ce titre » sont remplacés par les mots : « Le grade de docteur »"
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Les deux amendements visent donc à valoriser le grade au détriment du diplôme. Qu'est ce que ça change ? Si le diplôme national de doctorat confère le grade de docteur, il n'y a aucune nécessité que le grade soit conféré par le diplôme de doctorat. C'est le cas avec nombre de
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de diplôme (d'ingénieur, d'école de commerce, d'IEP) qui confère le grade de Master sans que ça soit des Diplômes Nationaux de Master. De même bientôt avec le grade de licence.
Ces deux amendement préparent donc le terrain d'une réforme voulue par les membres des grand corps.
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celui de pouvoir se revendiquer du titre de docteur sans passer par une thèse universitaire et devoir se plier à diverses obligations (notamment celle de l'arrêté de 2016). Il suffira à Vidal de définir par arrêté un diplômes conférant aussi le grade de docteur
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sans avoir besoin de réformer le doctorat. Les membres des grands corps pourront ainsi s'accaparer le titre de docteur qui leurs font défaut dans les instances internaitonales.
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Je suis en train de lire le rapport de l'IGESR sur l'affaire dite de Grenoble a savoir l'affichage du nom de deux profs accusés d'islamophobie. En terme de parti pris et d'interprétation hasardeuse des faits on a affaire à un bon niveau. Je vais donc LT.
Ainsi le débat partirait d'une simple controverse. Or une avancer un corpus scientifique pour appuyer ses propos, l'autre affirmer sans aucune preuve.
Le rapport considère :
- qu'il s'agissait d'une conflit interpersonnel (mais lesquels ne le sont pas ?)
- qu'il n'y a pas à défendre l'apport des SHS à propos de la lutte contre les discriminations
- et c'est qu'à conduit une des profs à se "radicaliser" (alors qu'il était déjà)
Ce qui se passe à Orléans est extrêmement grave. Sous prétexte que le le DG de France 3 Centre refuse de faire la propagande de Grouard et des catholiques réactionnaires d'Orléans toute ce que la France compte de réac ont lancé l'hallali.
Pour rappel pour être la Jeanne d'arc il faut être catholique pratiquantes. Que l’Église catholique est présente à tout les moments de cette fête. Qu'à cette occasion les élu·es portant écharpe communie.
Que le DG de France 3 refuse de diffusser un documentaire ne répondant pas à leur cahier des charges. Qu'elle conteste le choix de Charlotte d'Ornellas comme commentatrice notamment vue ses positions réactionnaires. Qu'elle rappelle les principe de neutralité du service publique.
Un thread soiré étudiante et COVID.
Les soirées étudiantes sont des clusters importants. Comme l'indique l'article elles ont eu lieu généralement avant la rentrée. Pourquoi malgré les risques sanitaires avérés les étudiant-e-s font-iels la fête ? 1/n lemonde.fr/societe/articl…
Les filières (ou établissements mentionnées) donnent déjà un indice : médecine, IEP, école d'ingénieur. Ce sont des filières ou établissement à forte traditions corporatives où les soirées et l'alcool joue un rôle important dans la sociabilité. 2/n
Les soirées et l'alcool servent aussi de soupape de sécurité dans ses filières élitistes. La pression à la réussite (mentionnée dans l'article) et la mise abrupte en concurrence des étudiant-e-s dégradent les conditions d'études, augmentent probablement les troubles 2/n