"Pour commencer, "un rédacteur chef du média client repère un fait divers, un 'insolite' ou un crime sur un site web de la presse régionale." [...] Ensuite, en moins d’une heure, l’article d’origine est copié, recoupé, réécrit et publié."
"La maison mère de 6médias, Dioranews, fait partie de la Fédération française des agences de presse (FFAP), aux côtés de @afpfr et de @AP." Bref, une enquête nécessaire de @BressonVincent chez l'un des sous-traitants low cost des médias (notamment les matins, soirs et week-ends).
Toujours cette épuisante dualité des médias Bolloré : le néo-fascisme décomplexé ET l'incompétence journalistique la plus crasse (Nassira ne collabore plus avec Radio France depuis la rentrée 2022)
N'oublions pas, cependant, la veulerie de la direction de France Inter qui "comprend" l'avalanche de commentaires racistes ayant confirmé, s'il en était besoin, la teneur du tweet initial de Nassira. mediateur.radiofrance.com/non-classe/les…
Grosse grosse journée pour la direction de France Inter.
"The desire for a wise guide - a sort of prophet who boldly leaps across multiple disciplines to provide simple, readable, confident answers, tying it all together in page-turning stories - is understandable. But is it realistic ?"
"Science populists are gifted storytellers who weave sensationalist yarns around scientific “facts” in simple, emotionally persuasive language. Their narratives are largely scrubbed clean of nuance or doubt, giving them a false air of authority"
⬆️ Fonctionne aussi avec les oeuvres de Jared Diamond, Niall Ferguson et autres "conteurs d'histoires de l'humanité" : ça se lit bien, ça procure la sensation d'éclairer le temps long... et c'est inévitablement bâti sur des histoires truffées d'erreurs. student-journals.ucl.ac.uk/pia/article/id…
Je déterre ce thread puisque la questions des citations "à la française" (c'est-à-dire non fidèles au propos oral) ressort ce jour. Et que je voudrais ajouter une solution que je ne proposais pas en 2019 mais que je pratique maintenant.
Désormais, soit je respecte l'oralité quitte à découper la citation en morceaux si c'est illisible, *soit* je propose directement relecture des citations, et je me permets de les retravailler (le plus légèrement possible pour ne pas casser la musique de la personne).
Ça ne fonctionne évidemment qu'à condition d'avoir le temps de ces échanges supplémentaires... et d'être prêt à gérer une fois par an la personne qui imagine que la relecture des citations est un blanc-seing pour dire autre chose qu'à l'oral (non).
Lire les commentaires et QRT de ce tweet constitue une bien belle mise en abyme de l'angle de l'article de @PaulineBock. Autant considérer @Reporterre comme antinucléaire pourquoi pas, autant faire de même avec @ContexteEnergie me semble légèrement excessif.
Il est en tout cas vraiment très dommage qu'EDF n'ait pas daigné répondre malgré ses armées de communicants ! On aurait vraiment beaucoup aimé savoir ce qu'en pensait l'une des principales entreprises du secteur, dont des salariés insultent des journalistes sur LinkedIn.
Il y a quand même deux trucs qui me chiffonnent avec cet écosystème pro-nucléaire que je suis depuis longtemps sur les réseaux sociaux, et ce n'est pas qu'ils ne sont pas assez gentils avec les journalistes. arretsurimages.net/articles/clima…
Que voilà un bon exemple de confusion médiatique : sur le même plateau, deux "économistes" discutent de la mondialisation et des inégalités. Pas de raison de croire l'un plus que l'autre au premier abord, n'est-ce pas ?
Maintenant, ajoutons un éclairage tout simple, trouvable en deux clics par les journalistes produisant l'émission : les pages Scholar de chacun de ces deux "économistes", ici donc invités pour parler des inégalités. Je vous laisse regarder, on se retrouve au tweet suivant.
Nous avons donc un enseignant en management sur notre gauche, dont le travail de recherche porte sur le management ("sciences de gestion" en France, oui c'est trompeur). Et sur notre droite, un économiste spécialiste des inégalités de tout premier plan scientifique.
"The 12-volume compilation of the Holy See’s documents on the Second World War, completed in 1981, which to date has constituted the official record of Vatican activity during that period, contains no reference to the negotiations", writes @DavidKertzer.
"There is no indication that the pope ever brought up the Nazis’ campaign against Europe’s Jews as an issue. (Nor, for that matter, was the pope then expressing any opposition to Mussolini’s own “racial laws” as long as they affected only Italy’s Jews.)"
"The pope repeatedly denied that the Catholic clergy was involved in the political realm. If the pope in fact thought it proper for the Catholic clergy to criticize any of the Nazi regime’s policies other than those that directly affected the Church, he did not insist"