Hidalgo : « En quoi le fait de ne plus pouvoir pratiquer de sport va nous aider alors que le sport fait partie justement de ce qui nous permet d’avoir aussi une meilleure santé, des défenses immunitaires plus importantes ? »
Toi aussi, cultive tes défenses immunitaires dans une salle chargée d'aérosols.
Hidalgo : « Comment comprendre qu’il y ait un assouplissement du protocole sanitaire dans les écoles d’un côté et que de l’autre côté à Paris il faut fermer les bars à 22 heures ? »
Ça, en revanche... Incohérences = rupture du consentement à la lutte contre l'épidémie.
Étude en Australie sur quelques dizaines de Covid long suivis à 2 ans comparés à des contrôles : la "dysfonction" immunitaire que trouvait l'étude précédente à 8 mois est résolue à 2 ans, et 62% des Covid long avaient vu leur santé s'améliorer.
Il s'agit de la suite de l'étude suivante (cohorte ADAPT), qui trouvait une réponse inflammatoire soutenue chez les Covid long par rapport aux contrôles (ce que les auteurs appellent "dysfonction immunitaire").
Les auteurs concluaient : "Les causes de cette activation [immunitaire] requièrent d'autres études, mais les possibilités incluent la persistance d'antigènes, une auto-immunité déclenchée par une réactivité antigénique croisée, ou le reflet de la réparation des dommages."
[S15-2024] Point hebdomadaire C*vid et autres virus à transmission respiratoire du 8 au 14 avril 2024.
Activité C*vid globalement stable, au plus bas depuis fin 2021.
Note : changement dans la présentation du niveau d'activité. De mémoire, j'avais calibré le niveau "très élevé" sur les pics BA.2 et BA.5, mais ils étaient un peu trop hauts pour ce qui semble être la norme depuis la rentrée 2022. Avec les nouvelles valeurs, les pics hivernaux…
… apparaîtront plus facilement au niveau "très élevé," ce qui me paraît plus conforme à la réalité de la circulation virale.
J'utilise également les hospitalisations plutôt que les passages aux urgences (sans doute moins de variation saisonnière dans le recours).
[S13-2024] Point hebdomadaire C*vid et autres virus à transmission respiratoire du 25 au 31 mars 2024.
Activité C*vid globalement stable, au plus bas depuis fin 2021.
Concentration de SARS-CoV-2 dans les eaux usées de 12 collectivités (des grandes villes de chaque région métropolitaine) : au plus bas depuis le début des mesures.
« On sait aujourd’hui que le coronavirus SARS-CoV-2 (...) est notamment capable de pénétrer dans notre cerveau et de détruire certaines cellules cérébrales. L’infection d’une petite population de neurones inquiète particulièrement...
... les scientifiques : il s’agit des neurones à GnRH, qui jouent un rôle essentiel non seulement dans la fertilité, mais aussi dans le neurodéveloppement des enfants. »
Vincent Prévot : « La muqueuse de la cavité nasale (l’épithélium olfactif) est l’une de ses portes d’entrée [du virus]. Il faut savoir que les neurones à GnRH ne naissent pas dans le cerveau, mais dans le nez, pendant le développement embryonnaire. »
Étude sur la cognition de 113 000 adultes après un Covid : "Parmi les participants avec des cas résolus de courte durée (< 4 semaines), le score cognitif global était plus bas que parmi le groupe non-infecté dans les débuts...
... de la pandémie (virus original et B.1.1.7), mais pas dans les périodes ultérieures (Delta et Omicron)."
Le résultat principal est le plus clairement montré ci-dessous. Le graphique montre l'association entre les Covid de différentes périodes/sévérité/durée et l'écart-type à la moyenne du score cognitif global.