Au delà du fait qu’on soit d’accord ou pas, cette décision montre l’effet boomerang : interdire une activité en France n’interdit pas la consommation de ce qu’elle produit , elle va donc délocaliser
Bilan des courses : cette activité va continuer sans qu’on ait un œil dessus, les conditions seront peut être pire , mais on aura le confort hypocrite de ne plus l’avoir sous le nez.
La condition animale se sera-t-elle améliorée ? Non , pas du tout.
Le #RIPAnimal aura-t-il atteint son objectif ? Non, au contraire .
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Dans cette pile de livres que j’ai récupéré , se trouve donc ce petit livret : il décrit la culture du blé en France juste après la première guerre mondiale , il y a donc un peu plus de 100 ans.
Voyons ce qui se disait à ce sujet et ce qui a changé depuis ⬇️
Le rendement a l’époque était assez faible : 1,32 tonnes par hectare contre autour de 7 tonnes en moyenne maintenant.
Ce rendement était aussi plus bas que la plupart de nos voisins,ce qui était très mal vécu :
Combien de variétés de blé sont disponibles en France ?
Plusieurs centaines .
Et chaque année, après analyse des nouvelles variétés, @ANMF_MeunerieFr met à jour une liste plus restreinte des variétés qu’elle préfère pour les moulins.
Petit #thread #FrAgTw
Cette année, ce sont 152 variétés qui font partie des heureuses élues, en comptant les 13 nouvelles entrées.
152 blés qui ont des itinéraires de culture différents, qui ont des résistances différentes aux maladies, aux moisissures, mais qui ont aussi des « comportements » différents en terme de panification (en gros, la pâte obtenue à partir de la farine est différente)…
La première loi agricole date de 1933 avec le "Agriculture Adjustment Act" : le New Deal de Roosevelt porte en effet un volet agricole conséquent.
Il est alors décidé que cette politique agricole serait révisée tous les 5 ans.
Elle comporte de nombreuses mesures d'aide aux Farmers, mais aussi à toute la filière agroalimentaire , et, chose étonnante pour nous, une importante politique de lutte contre la malnutrition.
Différents reglements (1967, 1975) ont mis en place une politique à la fois de gestion de l’offre, et de soutien des prix.
Jusqu’en 1992, il existait un « Prix d’intervention » : un prix minimum garanti auquel l’Union Européenne achetait les céréales pour les mettre en stock.
Le stockage était délégué auprès « d’Organismes Stockeurs », comme par exemple des coopératives agricoles qui prenaient les céréales dans leurs silos.
Je rebondis sur le thread de @agri_zoom pour expliquer un peu , si c’est possible , l’origine de ce qui se passe en ce moment dans l’agriculture.
Zé parti ⬇️
Dans le ras-le-bol actuel, il y a bien évidemment plusieurs causes , plusieurs facteurs , et des responsabilités très partagées .
Vous ne trouverez pas UNE cause unique qu’il suffirait de modifier pour que tout aille bien.
La première , celle de fond, celle qui sous-tend toutes les autres, est le manque de perspective, ou d’avenir favorable si vous préférez .
Aujourd’hui quand vous êtes éleveur , on ne parle de vous dans les médias que sous l’angle de la pollution, des émissions de CO2, etc.
G.E. Seralini, qui était, pas de chance le SEUL disponible pour apporter une caution scientifique a @EnvoyeSpecial dans son émission sur le glyphosate ; laquelle émission avait fait la part belle aux « glyphotests » dont on a su très vite…
…Qu’ils donnaient des résultats absolument pas fiables, voir farfelus .
À l’époque quand on leur disait qu’ils avaient invité un chercheur pas crédible (!) et que leur tests étaient bidons, et que ça faisait quand même beaucoup pour le même émission…
… on s’est pris des seaux de 💩 sur la tête, on était des trolls payé par l’industrie qui de livraient à du harcèlement etc, etc.