On voit dans cette grille qu'une méta-analyse est loin d'une simple compilation de résultats mais doit suivre un protocole détaillé sur la plateforme PROSPERO : crd.york.ac.uk/prospero/displ…
Qu'il doit y avoir une analyse des biais avec des outils validés :
ROBIN-I et RoB2
Quelles sont les méta-analyses publiées sur l'hydroxychloroquine ?
❌7 publiées montrant une absence d'efficacité de l'HCQ + une revue systématique de Hernandez et al.
✅ 1 seule favorable, celle de l'IHU, Million + 1 mini-review non systématique de Prodromos et al.
Un exemple de méta-analyse de bonne qualité :
- évaluation des biais
- flow chart
- pré-enregistrée sur PROSPERO
- prisma checklist respectée
- des analyses en sous-groupe
On a une 50aines de tables et figures supplémentaires détaillant les résultats
Dans notre méta-analyse dans CMI, nous avions effectué de nombreuses analyses pour tester la robustesse de nos résultats :
- analyse d'influence qui omet une étude une par une
- analyse en sous-groupes (par niveau de biais, dose moyenne etc...)
- analyse bayésienne
Exemple de revue systématique pas très bonne
Elle a souvent été mise en avant pour soutenir l'utilisation de l'HCQ pour la COVID-19 mais cette revue ne porte quasiment pas sur des patients atteints du COVID-19
On voit vite que la revue de Prodromos et al. livre peu de détails sur la méthode de sélection des études, l'analyse des biais
Ce qui donne lieu à de nombreuses omissions d'études, tout particulièrement sur des patients atteints du COVID-19 et d'études en défaveur de HCQ+AZI
Certains mettent en avant une lettre de Risch comme une méta-analyse, ça n'en est pas du tout une mais plutôt l'expression d'une opinion par lettre à l'éditeur
Sa lettre a bien été désavouée par d'autres épidémiologistes
Même remarque pour la lettre ouverte de Watanabe et al.
On voit vite que la description de la méthode en 8 lignes ne donne pas confiance. C'est une analyse au niveau des pays mais avec des exclusions non justifiées de nombreux pays, stats pas appropriées
c'est une invention cette histoire de randomisation par pays : au sein des pays on a des différences
D'où le fait d'un biais écologique important, appelé Ecological Fallacy en épidémiologie
Les corrélations au niveau des pays sont différentes de celles au niveau individuel
Je vous invite à consulter deux vidéos que j'avais faites :
Une qui présente quelques biais qu'on retrouve dans des essais cliniques/études observationnelles :
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile
Pour la 1ère fois, on a observé des particules plastiques dans le cerveau chez l'homme :
▪️ à gauche : petites inclusions blanches dans le parenchyme cérébral
▪️ à droite : TEM : nanoplastiques fragmentés dans le cerveau
Une étude dans Nature Medicine a évalué des tissus post-mortem à l'Université du Nouveau-Mexique
Le cerveau présente les plus fortes concentrations de MNPs (médiane 4917 µg/g en 2024), soit 7 à 30 fois plus que dans le foie ou les reins (chaque point = 1 sujet décédé)
La présence de MNPs augmente significativement entre 2016 et 2024 dans le foie et le cerveau (p=0,01)
Polyéthylène (PE) est le polymère dominant, représentant environ 75 % des MNPs dans le cerveau
Autres polymères détectés : polypropylène (PP), polychlorure de vinyle (PVC), PS
Pourquoi cet amendement limitant l'expérimentation animale (in vivo) est dangereux pour la Recherche et la Santé Publique ?
1. L'in vivo est incontournable pour développer un médicament ou tester la sécurité des pesticides, additifs, contaminants
@Anne_Stambach @CaronAymericoff
Tester des produits sur des cellules isolées (in vitro) a un pouvoir beaucoup moins bon de prédire les effets chez l'humain (par rapport à un organisme vivant animal)
On ne peut pas tester les pesticides chez l'humain en essai clinique
La pertinence biologique et clinique est beaucoup plus faible en in vitro
Exemple : les substances qui s'attaquent à l'ADN (génotoxicité) : exemple l'estragole dans le pesto
On demande toujours des tests animaux pour confirmer les résultats de tests de toxicité in vitro
Depuis quelques années, on entend souvent dire que nos fruits et légumes sont "moins nutritifs" qu'avant
📉 Mais qu'en est-il vraiment ?
Voici ce que disent les études scientifiques. 👇
🔍 Les faits : Certaines recherches montrent une diminution des niveaux de certains minéraux (comme le calcium, le fer et le magnésium) dans les fruits et légumes au cours des 50 dernières années
Cela serait lié à des facteurs comme l'épuisement des sols et les pratiques agricoles modernes. 🚜🌱
Les variétés de fruits et légumes modernes sont souvent sélectionnées pour maximiser le rendement, la taille et la résistance aux maladies sciencedirect.com/science/articl…
J'ai mis aussi les photos de deux chercheuses qui ont aussi participé à ces travaux pionniers : Rosalind Lee et Rhonda Feinbaum
Explications ⬇️
Les microARN sont de petits ARN non codants, d'environ 22 nucléotides, qui jouent un rôle clé dans la régulation post-transcriptionnelle des gènes. Leur fonction principale est de se lier aux ARNm et de réguler leur stabilité ou leur traduction en protéines
Cela se fait généralement par appariement partiel avec des séquences spécifiques situées dans la région 3'UTR des ARNm cibles, conduisant soit à la dégradation de l'ARNm, soit à l'inhibition de sa traduction
Les travaux de Ambros et Rukvun portent sur le ver C. elegans