Pour compléter, le titre de FA est à côté de la plaque (aucune histoire d'adhérence/addiction à l'UPF dans l'article), c'est une étude transversale sur la part d'aliments ultra-transformés UPF sains/pas sains dans différents régimes (consom. viande, pesco-veg, végétarien, vegan)
Ce n'est pas une étude prospective par rapport à la survenue d'une maladie
On constate une association entre manger moins/plus de viande et manger plus de produits UPF
Tableau intéressant sur les consommations des groupes alimentaires selon le régime. J'ai mis en jaune les UPF végétaux
Contribution énergétique des UPF selon les 4 régimes
🍗 33.0%
🐟32.5% (pesco-végétariens)
🥦37.0% (végétariens)
🥦🥦39.5% (vegans)
Moins on mange transformé (Q4 de unprocessed), plus la durée du régime végétarien augmente et plus l'âge de début d'initiation du régime végétarien augmente (plus âgés)
Cohérent avec le fait que les personnes plus âgées mangent moins transformées que les plus jeunes
Cet effet générationnel et d'âge est difficile à contrôler
Les végans/végatiens ont un régime à composante végétale, plus sain (healthy PDIs plant-based diet indices)
🍗53,5
🐟60,6
🥦61,3
🥦🥦67,9
Et moins sain (unhealthy PDI)
🍗54
🐟53,2
🥦57
🥦🥦59,9
ça peut sembler paradoxal mais ça s'expliquer par la construction de ces deux scores
Les végétariens mangent plus de : 1- Healthy PDI: fruits, légumes, fruits à coque, thé, céréales complètes fraîches/entiers
2- ET de produits végétaux transformés : céréales raffinées, boissons végétales sucrées, biscuits, desserts
Le végétarisme est un sujet compliqué à étudier parce qu'il n'existe pas un seul régime végétarien mais DES régimes bien différents, svt associés avec un mode de vie différent
Ce serait intéressant de regarder ça dans l'enquête INCA3 population générale représentative et en RCT
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Si tu cherches des informations fiables sur les études scientifiques sur l'acétamipride et les néonicotinoïdes, retrouve mon gros travail de synthèse sur mon compte insta :
Malheureusement on n'a très peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride (pas de données ne veut pas dire qu'il n'y a rien à voir)
Les principales préoccupations sont la neurotoxicité développementale et l'écotoxicité, pas le risque de cancer
Les études in vivo présentent trop d’incertitudes méthodologiques pour être utilisées dans l’évaluation du danger
L’étude de Loser et al. (2021) fournit un signal mécanistique plausible mais ne permet pas à elle seule de conclure à un effet de neurotoxicité développemental avéré
Sur l'acétamipride, pourquoi tout le monde parle de risque de cancers ?!
Les principaux risques d'après les données scientifiques sont la neurotoxicité développementale (DNT, voir l'image dans une étude in vitro) ou des effets endocriniens
Je vais commenter des études
L’acétamipride active les récepteurs nicotiniques (nAChR) à partir de 1 μM en in vitro. Cette activation est suivie d’une désensibilisation rapide, ce qui perturbe la signalisation neuronale => Effet considéré comme un mécanisme plausible de DNT
Il y a peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride
Le métabolite IM-2-1 est associé à une réduction du taux de testostérone chez hommes et femmes. Cela suggère un effet endocrinien potentiel, mais causalité non établie (étude transversale n=2014)
Questions/réponses sur l'avis de l'ANSES sur les isoflavones et le soja
1) Pourquoi les valeurs toxicologiques de référence (VTR) se basent sur des études animales ?
Il n'y avait pas d'étude humaine assez solide avec une relation dose réponse pour établir une VTR
C'est très classique en évaluation de risques alimentaires d'utiliser des données animales toxicologiques pour dériver une VTR puisqu'on est dans un environnement contrôlé où on peut tester des doses très faibles et très élevées
Exemple pour les composés naturels végétaux
Ici ils ont considéré que l'étude du NTP 2008 (US National Toxicological Program) et de Eustache 2009 étaient assez solides avec un effet critique sur les glandes mammaires et les testicules pour dériver une VTR = valeur pour qualifier/quantifier un risque pour la santé
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile