Ce modèle n'est d'ailleurs pas beaucoup utilisé, j'ai trouvé peu de publications sur le sujet, dont celle-ci : royalsocietypublishing.org/doi/full/10.10… (cette approche est critiquée d'ailleurs)
3- Ce fonction est trop simple pour essayer de modéliser la vraie dynamique de l'épidémie
En épidémiologie, on préfère les modèles à compartiments SEIR. Pourquoi ?
Avec ces modèles on peut voir l'effet des décisions sur l'évolution d'une épidémie en modifiant des paramètres du modèle :
a- modification du taux de transmission (par la distanciation sociale, confinement
b- L’état d’un système de santé ou l’existence d’un traitement peuvent permettre modifier le taux de guérison
c- On peut rajouter une structuration par l'âge comme on sait que l'âge est un facteur majeur de mortalité du COVID-19
d- Rajouter la prise en compte du spatial
et arriver à des modèles beaucoup plus complexes et fins
Modéliser la réaction et le comportement des gens, l’évolution du virus (mutation éventuelle) et tous les autres paramètres à la situation est extrêmement difficile
je doute que le 25 septembre soit le pic de la cloche et qu'on arrive à une diminution dès fin octobre sans grandes mesures prises. On verra dans 1 mois si votre modèle a raison
Il faut aussi se demander pourquoi santé publique france contenant l'ex INVS ne publie pas de prédictions : parce que c'est très compliqué. De nombreux paramètres et facteurs non mesurés varient rapidement, je pense qu'il faut arrêter de jouer avec la boule cristal 🔮
Bah laissez faire les modélisateurs des maladies infectieuses. Je me suis personnellement gardé de faire des prédictions ou des commentaires sur les chiffres à venir
Pour finir, je me demande pourquoi vous supprimez tous vos tweets sur la COVID-19 ? @NicolasMeilhan
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Questions/réponses sur l'avis de l'ANSES sur les isoflavones et le soja
1) Pourquoi les valeurs toxicologiques de référence (VTR) se basent sur des études animales ?
Il n'y avait pas d'étude humaine assez solide avec une relation dose réponse pour établir une VTR
C'est très classique en évaluation de risques alimentaires d'utiliser des données animales toxicologiques pour dériver une VTR puisqu'on est dans un environnement contrôlé où on peut tester des doses très faibles et très élevées
Exemple pour les composés naturels végétaux
Ici ils ont considéré que l'étude du NTP 2008 (US National Toxicological Program) et de Eustache 2009 étaient assez solides avec un effet critique sur les glandes mammaires et les testicules pour dériver une VTR = valeur pour qualifier/quantifier un risque pour la santé
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile
Pour la 1ère fois, on a observé des particules plastiques dans le cerveau chez l'homme :
▪️ à gauche : petites inclusions blanches dans le parenchyme cérébral
▪️ à droite : TEM : nanoplastiques fragmentés dans le cerveau
Une étude dans Nature Medicine a évalué des tissus post-mortem à l'Université du Nouveau-Mexique
Le cerveau présente les plus fortes concentrations de MNPs (médiane 4917 µg/g en 2024), soit 7 à 30 fois plus que dans le foie ou les reins (chaque point = 1 sujet décédé)
La présence de MNPs augmente significativement entre 2016 et 2024 dans le foie et le cerveau (p=0,01)
Polyéthylène (PE) est le polymère dominant, représentant environ 75 % des MNPs dans le cerveau
Autres polymères détectés : polypropylène (PP), polychlorure de vinyle (PVC), PS
Pourquoi cet amendement limitant l'expérimentation animale (in vivo) est dangereux pour la Recherche et la Santé Publique ?
1. L'in vivo est incontournable pour développer un médicament ou tester la sécurité des pesticides, additifs, contaminants
@Anne_Stambach @CaronAymericoff
Tester des produits sur des cellules isolées (in vitro) a un pouvoir beaucoup moins bon de prédire les effets chez l'humain (par rapport à un organisme vivant animal)
On ne peut pas tester les pesticides chez l'humain en essai clinique
La pertinence biologique et clinique est beaucoup plus faible en in vitro
Exemple : les substances qui s'attaquent à l'ADN (génotoxicité) : exemple l'estragole dans le pesto
On demande toujours des tests animaux pour confirmer les résultats de tests de toxicité in vitro
Depuis quelques années, on entend souvent dire que nos fruits et légumes sont "moins nutritifs" qu'avant
📉 Mais qu'en est-il vraiment ?
Voici ce que disent les études scientifiques. 👇
🔍 Les faits : Certaines recherches montrent une diminution des niveaux de certains minéraux (comme le calcium, le fer et le magnésium) dans les fruits et légumes au cours des 50 dernières années
Cela serait lié à des facteurs comme l'épuisement des sols et les pratiques agricoles modernes. 🚜🌱
Les variétés de fruits et légumes modernes sont souvent sélectionnées pour maximiser le rendement, la taille et la résistance aux maladies sciencedirect.com/science/articl…