Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 27 octobre au 2 novembre).
La France était à 416,5 jeudi dernier (441,4 après consolidation), aujourd'hui elle est à 451,6.
Le dépistage ayant sauté sous la pression de l'épidémie, les délais de remontée ont fortement augmenté et l'incidence consolidée pourrait être à 500+ (le dernier point haut mesuré est à 490).
Je ne mets pas les tendances, impossible de savoir si plateaux et baisses sont réels.
Ne dites plus : l'exponentielle a fait péter le Minitel.
Dites plutôt…
Et oui, je sais, tout est encore noir en métropole. La couleur finira par revenir par l'Ouest.
Pour la gradation de la catastrophe (qui nécessite d'étirer l'échelle initiale par un facteur 20) :
Le taux d'incidence par classe d'âge.
Les 90+ encore en tête...
Les 0-9 ans sont toujours sous-dépistés par un facteur 4 comparé à leur poids dans la population.
Les 10-19 ans commencent aussi à être un peu sous-dépistés.
Comme vu plus haut, les dernières valeurs doivent être considérées comme un minimum avant consolidation.
Le dernier point haut mesuré en ARA est à 885, par exemple.
Sur le point hebdo SPF (S44).
Le Minitel est KO, donc pas de R tests cette semaine. Les deux autres R ont diminué à 1,3. L'épidémie était toujours en croissance durant la première semaine de vacances.
Les délais étant massivement de retour sur les résultats des tests (dernièrement, jusqu'à 30-45% de la valeur finale peut manquer au premier jour), le pic ne pourra être constaté avec certitude que 3-4 jours après son apparition, quand tout sera consolidé.
24,5% des tests positifs concernent des 60+, contre 11% au point bas fin août.
Même réserve qu'au-dessus pour la tendance sur les derniers jours.
Les indicateurs hospitaliers.
Les hospitalisations ont plié (elles continuent d'augmenter, mais moins vite) depuis le 29 octobre, à J+12 après le début des vacances et J+15 après intervention du monarque.
Les décès ont doublé en 10 à 11 jours.
La mortalité est devenue très élevée. Ces deux dernières semaines, entre le 22 octobre et le 5 novembre, on a recensé 4827 décès, soit en moyenne 345 par jour (264 hôpital, reste Ehpad ; les décès à domicile avaient représenté 4 à 6% du total de la première vague).
Deuxième vague, deuxième excès de mortalité dû au virus.
Une échelle pour évaluer la hauteur de la vague hospitalière (en entrées).
Sur le plan national, on est à 77% de la première vague.
7 régions ont dépassé le pic hospitalier de leur première vague.
Note : il y avait une erreur sur la valeur du pic BFC les semaines précédentes, qui était à 25 au lieu de 40.
Ça plie par endroits, mais pas de descente amorcée.
Synthèse et conclusion.
La surprise du chef la semaine prochaine : aurons-nous dépassé le pic de mars avant l'entrée en jeu du confinement Canada Dry ?
Bon, on va attendre que le Minitel soit réparé pour discuter des perspectives.
En attendant, on vous laisse avec le chat.
Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi il me mettait la dernière valeur à l'horizontale sur deux des graphiques, c'est parce que la dernière date entrée était un deuxième 4 novembre au lieu du 5 novembre. Sans grande conséquence mais corrigé ci-dessous.
à la verticale*
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Rapport d'Axa sur la santé au travail : le taux d'absence en 2023 était 31% plus élevé qu'en 2019, avec une forte hétérogénéité selon les secteurs. Les troubles psychologiques et musculosquelettiques étaient les 2 premières causes d'arrêts longue durée.
"Ce baromètre s’appuie sur le traitement anonymisé des Déclarations Sociales Nominatives (DSN) du portefeuille AXA observées en 2023, pour plus de 3 millions de salariés."
Les arrêt maladie de >2 mois sont en hausse constante depuis 2019 (taux d'absence de 1,9% en 2019 à 2,7% en 2023), tendance moins nette pour les arrêts de < 2 mois.
[S17-2024] Point hebdomadaire C*vid et autres virus à transmission respiratoire du 22 au 28 avril 2024.
Activité C*vid en légère hausse depuis un niveau très bas.
Concentration de SARS-CoV-2 dans les eaux usées de 12 collectivités (des grandes villes de chaque région métropolitaine) : à un niveau très bas, la baisse est terminée depuis fin mars.
Pas mal de choses intéressantes dans l'étude de l'ONS sur le Covid cet hiver.
Le résultat principal est que 3,3% de la population (95% IC : 3,1 à 3,5%) déclarait souffrir de Covid long, en légère hausse par rapport aux 2,9% (2,8 à 3,0%) de mars 2023.
Vague 1 : du 14 novembre au 14 décembre 2023
Vague 2 : du 12 décembre 2023 au 11 janvier 2024
Vague 3 : du 9 janvier au 8 février 2024
Vague 4 : du 6 février au 7 mars 2024
"Ceux qui avaient été vaccinés depuis septembre 2023 avaient une probabilité réduite d'être testés positifs lors des vagues 1 et 2 ; il n'y avait pas de différence statistique pour les vagues 3 et 4."
L'effet durait donc 4 mois au mieux, en phase avec…
Étude en Australie sur quelques dizaines de Covid long suivis à 2 ans comparés à des contrôles : la "dysfonction" immunitaire que trouvait l'étude précédente à 8 mois est résolue à 2 ans, et 62% des Covid long avaient vu leur santé s'améliorer.
Il s'agit de la suite de l'étude suivante (cohorte ADAPT), qui trouvait une réponse inflammatoire soutenue chez les Covid long par rapport aux contrôles (ce que les auteurs appellent "dysfonction immunitaire").
Les auteurs concluaient : "Les causes de cette activation [immunitaire] requièrent d'autres études, mais les possibilités incluent la persistance d'antigènes, une auto-immunité déclenchée par une réactivité antigénique croisée, ou le reflet de la réparation des dommages."
[S15-2024] Point hebdomadaire C*vid et autres virus à transmission respiratoire du 8 au 14 avril 2024.
Activité C*vid globalement stable, au plus bas depuis fin 2021.
Note : changement dans la présentation du niveau d'activité. De mémoire, j'avais calibré le niveau "très élevé" sur les pics BA.2 et BA.5, mais ils étaient un peu trop hauts pour ce qui semble être la norme depuis la rentrée 2022. Avec les nouvelles valeurs, les pics hivernaux…
… apparaîtront plus facilement au niveau "très élevé," ce qui me paraît plus conforme à la réalité de la circulation virale.
J'utilise également les hospitalisations plutôt que les passages aux urgences (sans doute moins de variation saisonnière dans le recours).
[S13-2024] Point hebdomadaire C*vid et autres virus à transmission respiratoire du 25 au 31 mars 2024.
Activité C*vid globalement stable, au plus bas depuis fin 2021.
Concentration de SARS-CoV-2 dans les eaux usées de 12 collectivités (des grandes villes de chaque région métropolitaine) : au plus bas depuis le début des mesures.