Ce qui est à la fois une manière d'affirmer l'importance du sacerdoce baptismal et de réaffirmer la distinction avec le sacerdoce ministèriel ordonné (! pour ne pas confondre avec les ministères baptismaux non ordonnés !)
alors certes je lis la lettre moitié en italien, moitié en anglais de google et tard le soir. Mais ce qui me frappe c'est toute la subtilité et la difficulté à exprimer ces notions distincte avec des termes qui se recoupent
puisqu'on a d'une part (en se tenant au vocabulaire catholique romain)
- le sacerdoce baptismal vs le sacerdoce ministériel
- les ministères ordonnés vs les ministères non ordonnés
sachant que pour le commun des catho sans bagage théologique le vocabulaire c'est plutot
- les prêtres (et évêques, assimilés) vs les laïcs
- l'ordination qui donne des ministères vs le baptême qui en donne pas.
si je reviens à l'impact potentiel à moyen terme de ces 2 lettres de François je ne sais ce qu'elle nous réserveront
- en remettant en valeur le sacerdoce baptismal, permettre une plus grand implication des laïques> "protestantisation" de l'ECR?
OU BIEN
- en soulignant la différence entre les 2 formes de sacerdoces et la réservation du sacerdoce ministériels aux hommes, un risque de figer dans le cléricalisme ?
Vu le profil de François et l'argumentaire, l'option 1 est la plus probable à court terme.
(sous réserve que François soit suivi par les évêques et les fidèles catholiques, ou ce qu'il en reste...)
ce qui est "marrant" c'est la réaction des twittos catho conservateur qui disent que la décision de François est une pente glissante vers l'ordination des femmes.
Si on lit les 2 lettres, on voit clairement le contraire (cf. mon thread)
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On le sait la date de Pâques (chrétienne) dépend aujourd'hui de paramètres astronomiques simples : premier dimanche après la première pleine lune après l'équinoxe de printemps
le choix de ce mode de calcul n'a pas été sans heurt dans l'antiquité. Se mêle, pour faire court 1. Des différences théologiques sur le sens de Pâque 2. Des conflits de pouvoir (spoiler : il y TJR des conflits de pouvoir). 3. Des traditions calendaire différente.
La Croix, inséparable de la Résurrection, constitue le cœur du message évangélique pour Paul. L'époque que nous vivons est une croix collective. Elle n'est pas souhaitable. Elle n'est pas désirable. Mais en son cœur nous pouvons y rencontrer Dieu.
Et par la prière et le service au monde (pauvres, faibles, isolés), nous copartageons avec Dieu les souffrances du monde.
Pour nous autres chrétiens, chrétiennes, ce temps nous prive de nos offices religieux.
Qu'un directeur des affaires scolaires, proches conseiller du ministre s'exclame "on a gagné" lors de l'election d'un neo syndicat étudiant prouve deja toutes la problématique du #BlanquerGate
je veux dire : c'est normal que des syndicats soient proches de mouvement politiques (la charte d'amiens est à cet égard une tartufferie). Mais encore faut-il que le syndicat en question ait une existence assez ancienne pour montrer qu'il n'est pas une émanation du parti
et surtout en tant que directeur des affaires scolaires, la personne est tenu au devoir de réserve lié à son statut.
L'église catholique romaine reconnait qu'en des circonstances exceptionels, tout personne (donc même un sataniste, une athée, etc.) peut baptiser "pourvu qu’elle ait l’intention de faire ce que fait l’Église."
questions subsidiaire à partir de là : pourquoi limiter cette exception au sacrement du baptême. Pourquoi en des circonstance exceptionnels ne pas le permettre pour d'autres sacrements (à commencer par l'eucharistie)?
est-ce parce que le baptême serait le seul sacrement qui ferait que des nécessités implique de passer outre l'ordo ecclesiae ? si oui, alors les discours sur la nécessité vitale de l'eucharistie en ces temps de pandémie perdent du pds théologique