Quatrième volet du voyage en Italie, et je vous emmène à Rome, avec un guide d’exception pour le XVIIIe siècle, Giambattista Piranesi, dit le Piranèse. Bienvenue dans «Le Antichità romane», édition posthume de 1786 ! À la redécouverte de l’Antiquité, dans les pas de Winckelmann⤵️
Le voyage nous emmène à la découverte des tombeaux antiques...
Piranesi est sensible aux moindres détails, tels ce griffon, ou les créatures informes en dessous
Le mausolée de Sainte Hélène, dans son jus du XVIIIe siècle
L’artiste visite les chambres sépulcrales des Romains...
L’oeuvre fourmille de détails, comme ces historiens qui prennent des notes...
Il donne vie à ces lieux de mort
De nombreux relevés archéologiques parsèment l’œuvre
Avec un sens aigu du détail...
Mais Piranesi est artiste et ne perd jamais de vue la mise en scène...
Les gravures sont d’une beauté à couper le souffle
La fameuse pyramide de Cestius
Et toujours ces relevés...
Mais chez Piranesi se mêlent volonté archéologique, goût de la beauté et pittoresque... tombeau de Cecilia Metella
À côté d’un relevé scrupuleux des monuments...
... viennent se mêler les personnages de théâtre.
Créant un genre très particulier, documentaire et fantasmagorique en même temps. Cote à la BnF : K-1567 pour le volume photographié !
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5 mars 1953 : il y a soixante-dix ans. La disparition de Staline fait l’effet d’un coup de tonnerre. Petit tour dans le numéro d’avril 1953 de la revue France-URSS édité par l’association du même nom, présidée à l’époque par Frédéric Joliot-Curie ⤵️
Une couverture muette pour ce numéro, qui tranche avec la quatrième de couverture du numéro de mars …
Et tout de suite cette double page …
L’annonce officielle, et le communiqué de l’association France-URSS, entourée de noir comme un faire-part de décès.
Parmi les achats de l’an dernier, une rare publication en français faite à Philadelphie en 1794 : le journal d’un médecin écossais, John Moore, durant son voyage en France en 1792 …⤵️
Moore voyage dans le nord de la France mais se trouve à paris à certains moments cruciaux de la Révolution… ici il assiste à une séance de l’Assemblée législative début août 1792.
Calendrier de l’Avent : belles provenances. 3 décembre. Cette fois, c’est l’estampille qui nous renseigne sur l’origine de cet ouvrage, consacré à la libération d’esclaves chrétiens en Afrique du Nord : il provient de la bibliothèque de Victor Schoelcher !
L’ouvrage est dans une simple reliure de travail sans même de pièce de titre. Victor Schoelcher possédait une très riche bibliothèque, dont il avait donné la plus grosse partie à la bibliothèque qui porte son nom en Martinique. Mais un incendie la détruit en 1890 …
Schoelcher avait aussi fait don de 1776 ouvrages à la Bibliothèque nationale, concernant principalement l’esclavage bien sûr et la zone caraïbe, mais pas uniquement comme le montre ce texte !
Calendrier de l’Avent : belles provenances. 2 décembre. Un très grand format, luxueux et spectaculaire ! Nous n’en connaissons pas le premier propriétaire, sans doute un dignitaire… mais l’important ici, c’est le commanditaire : l’Empereur Napoléon 1er ! ⤵️
Une garde en maroquin vert avec un semis d’abeilles dorées… l’autre en moire de soie. La table est juste assez grande !
Calendrier de l’Avent : belles provenances. 1er décembre. Un petit ouvrage qui est sans doute arrivé de Versailles à la Révolution, avec une superbe reliure de maroquin rouge, aux armes du Dauphin, futur Louis XVI. ⤵️
Il contient une Histoire des Princes illustres qui par leur piété et leurs belles actions ont mérité le surnom de Grand, de l’obscur Germain de Bezançon, publié sous Louis XIV, on sent un peu la flagornerie…!
Seuls quatre monarques sont jugés dignes de figurer dans ce texte : David et Salomon, puis Constantin et Théodose. Quels modèles pour le futur Louis XVI !
Autre don reçu avant-hier : « la Vie de Nostre Sauveur et rédempteur Jésus-Christ », autre témoignage de littérature populaire imprimé à Lyon en 1600. Entre histoire sainte et légendes … de petits bois gravés placés comme des enluminures le rendent très touchant…⤵️
« Comment Noé laissa aller le Corbiau & la Colombe »
« Comment Ange annonça aux pastoureaux la nativité de nostre Seigneur Jesus-Christ. Annuncio vobis gaudium magnum »