L'affaire des portes de l'hôtel de Lauzun prenant des proportions assez énormes et le tweet initial s'avérant en partie erroné, j'ai décidé de le supprimer et de le refaire :
Des portes de ce monument historique ont bien été vendues par @Paris, pas la porte principale.
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Moins de 24 h après ce tweet, l'affaire figure déjà dans la notice Wikipedia consacrée à ce monument historique.
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Ces portes paraissent avoir été retirées lors d'une restauration en 2001, ou en 2012 lors du réaménagement contesté de cet hôtel particulier pour accueillir un association loi de 1901, l' Institut d’études avancées de Paris.
Les portes anciennes en ferronnerie ont été remplacées par des volets peints et des baies vitrées.
La question de l'opportunité de cette restauration "réactionnaire" dans un état antérieur à celui du baron Pichon est un débat en soi.
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Les portes sont ensuite restées dans un dépôt. Au lieu de réutiliser ces précieux ouvrages d'art dans le cadre d'un nouvel aménagement (pour un jardin par exemple), la mairie a choisi de s'en débarrasser.
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D'après ce que l'on peut savoir à ce stade, elles ont été vendues aux enchères sur le Net en 2018 (lots de 4 portes doubles). De manière sans doute parfaitement légale, mais dans les pires conditions, comme du vulgaire matériel d'occasion.
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Le prix atteint fut évidemment ridicule.
4672 € TTC, en gros 1000 € la porte.
Deux ans plus tard, elles sont estimées 12 000 € pièce par les experts de Drouot.
M. Ariel Weil, maire de Paris centre, a eu l'amabilité d'indiquer dès hier soir que tout cela méritait une enquête.
En effet : comment de tels éléments patrimoniaux historiques appartenant à la Ville de Paris peuvent-ils être aussi maltraités et gâchés ?
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Dans la même vente aux enchères figurent des éléments de mobilier urbain parisien. Ceux-ci sont courants sur le marché.
La mairie de Paris refuse jusqu'ici de répondre aux questions sur ce sujet. Ce n'est pas admissible, et cela nourrit les soupçons.
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Si cette affaire a reçu un tel écho, c'est parce qu'elle s'inscrit dans un contexte de mépris ostensible pour le patrimoine et de destructuration de l'espace public parisien, largement dénoncés par #saccageparis.
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@Anne_Hidalgo doit des explications aux Parisiens sur ces différentes affaires.
Qui est responsable de ces destructions ou liquidations ? Pourquoi des procédures ne sont pas engagées ? Que compte-t-elle faire pour stopper ce massacre ?
Le Conseil de Paris va voter une subvention de 8 000 € à un collectif culturel pour moderniser son site Internet. Une obole dans l'océan des prébendes...
Il s'agit en réalité un réseau de bars musicaux. Créée à Nantes, cette association est peu implantée à Paris.
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En effet, ce collectif qui a besoin de faire financer par le contribuable "un intranet à destination des adhérents" compte... 26 membres à Paris.
Au sein du "Collectif Bar-Bars", on trouve des poids-lourds, comme la Machine du Moulin-Rouge : 6 millions de chiffre d'affaires, 300 000 € de bénéfices (2022).
Le collectif IdF est dirigé par Aurélien Antonini, patron entre autres du très rentable Badaboum.
A droite une autoroute cyclable,
A gauche les... vélos.
(Rue Saint-Jacques)
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Au centre une autoroute cyclable,
A gauche à droite et partout les deux-roues.
Cette piste royale vient d'ouvrir, on verra à l'usage si elle est adaptée (problème du débouché), et si les deux roues s'en contentent, ou s'ils veulent aussi les voies de circulation générale.
Rue Saint-Jacques la voie cyclable était à droite, depuis plus de 15 ans.
Elle avait été pérennisée à grands frais en 2022.
En 2023, hop on annule tout. La voie, devenue une bidirectionnelle, passe à gauche.
Grâce à notre mobilisation à tous, à #saccageparis, et tout particulièrement à @Baptiste75004, il y a de réels progrès, le site a repris figure humaine, au moins en apparence.
La pelouse était devenue un cloaque à rats, parsemé de cadavres desséchés.
Un grillage anti-rats a été posé dessous, une nouvelle pelouse déroulée, des grilles la protègent (tiens c'est utile les grilles et grillages finalement ?).