Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 27 avril au 3 mai).
La France était à 289,5 jeudi dernier (290,3 après consolidation), aujourd'hui elle est à 214,7.
Vue par tranches de 50 au-dessus de 100, à gauche quand Macron a pris la parole, à droite aujourd'hui (5 semaines plus tard).
Ça se décante.
Note : comme le samedi 1er mai était férié, l'incidence est sous-estimée de 15-20 points par rapport à un samedi normal.
La Réunion est coincée depuis 2 mois au niveau du pic.
La Guyane semble en plateau au niveau du pic.
Le pic semble passé en Guadeloupe, à voir si une descente va suivre.
Suppression rapide en cours en Martinique.
Le taux d'incidence par région.
En diminution partout, entre -20 et -30%.
Sur le point hebdo SPF (S17).
Au 1er mai, le R avait diminué autour de 0,8 selon les 3 données utilisées.
Baisse de l'incidence (-26%) et légère hausse du dépistage (+2%) depuis la semaine dernière.
Les indicateurs hospitaliers.
Depuis la semaine dernière :
Diminution des hospitalisations (-21%)
Diminution des entrées en soins critiques (-21%)
Diminution des décès (-21%)
Les hospitalisations par région.
Les admissions en soins critiques par région.
Le reflux continue, -573 patients en soins critiques depuis 1 semaine. On est encore à 5231, un peu au-dessus du pic de novembre dernier.
Ces deux dernières semaines, entre le 22 avril et le 6 mai, on a recensé 3686 décès (hôpital + Ehpad), soit en moyenne 263 par jour.
Si l'on excepte le creux de déclaration des décès Ehpad après la mi-mars, cela faisait depuis début novembre — SIX MOIS — qu'on était à 300 ou plus morts/jour…
Synthèse.
Nombre de personnes ayant reçu au moins 1 dose au 4 mai : 16,5 millions (24,5%)
Nombre de personnes complètement vaccinées : 7,3 millions (10,9%)
L'estimation de la CV en Ehpad n'est toujours pas disponible, le temps qu'ils la recalculent convenablement.
Intentions de vaccination : 56% chez ceux qui n'ont pas encore reçu de dose.
Cela donnerait ~20 millions de vaccinés en plus, pour un total de 36,5 millions (en attendant la vaccination chez les mineurs), soit une CV finale de 54% (70% chez les adultes).
Estimation de la séroprévalence en France à partir d'échantillons aléatoires :
S41-2020 (du 5 au 11 octobre) : 9,0% (6,9—11,0%)
S06-2021 (du 8 au 14 février) : 13,2% (10,8—15,6%)
À peine 20% de séro+ en IDF début février…
Les niveaux relatifs des 4 indicateurs par rapport au pic de l'automne 2020.
Pile au moment où on va rouvrir, le reflux de l'épidémie s'est accéléré. Sur la trajectoire actuelle, le nombre de cas est divisé tous les ~20 jours (le Royaume-Uni et l'Irlande divisaient par 2 leurs hospitalisations tous les 17-18 jours lors de leur confinement).
L'inflexion sur l'incidence a eu lieu le 26/04. Peut-être un effet météo (j'avais noté le 19 pour la fin des gelées matinales), peut-être que la fermeture des écoles (effective au 02/04) met >2 semaines à produire son effet maximal, peut-être les deux.
En IDF, la fréquence des souches marquées "suspicion de B.1.351 ou P.1" a continué d'augmenter.
En valeur absolue, ces souches ne sont qu'en léger déclin tandis que B.1.1.7 est en décroissance plus franche vers R = 0,8.
Même s'il n'y a heureusement plus d'exponentielle, quelque chose continue donc de circuler plus vite que B.1.1.7 en IDF.
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Ça fait 2 ans que je demande chaque semaine aux gens ici s'ils ont eu le début des symptômes d'une infection respiratoire. Fil sur les résultats.
Entre septembre 2023 et la semaine dernière, j'ai obtenu en moyenne ~580 votes.
Les réponses ont continué à tracer une courbe épidémique proche de celle des consultations pour infection respiratoire aiguë chez les médecins généralistes (réseau Sentinelles).
Par saison (l'automne démarrant au 1er septembre, l'hiver au 1er décembre, 1e printemps au 1er mars, l'été au 1er juin) :
Entre les 2 années, pas de différence particulière sur l'automne et l'hiver, où les 3 vagues d'infections respiratoires suivent les rentrées scolaires.
"Les protéines laissées dans le sillage du Covid bien après l'infection initiale peuvent faire chuter les niveaux de cortisol dans le cerveau, inflammer le système nerveux et préparer ses cellules immunitaires à hyper-réagir lorsqu'un autre facteur de...
... stress survient, selon de nouvelles études sur animaux."
"L'étude, publiée dans le journal Brain Behavior and Immunity, apporte un nouvel éclairage sur ce qui pourrait sous-tendre les symptômes neurologiques du Covid long."
"Le cortisol est un agent anti-inflammatoire critique, aide à convertir les aliments en énergie, est important pour réguler la pression sanguine et le cycle veille-sommeil et aider à contrôler la réponse immunitaire aux infections."
« L'épidémie de Covid-19 sera forcément scrutée de près pendant les Jeux olympiques de Paris. (...) Le Tour de France a déjà donné le ton ces dernières semaines, avec plusieurs abandons causés par des symptômes de la maladie. »
« Les masques ont même refait leur apparition dans le peloton et les organisateurs avaient finalement imposé le port d'une protection à tous les acteurs de la course en contact avec des coureurs, comme les journalistes et les invités. »
« La fédération française de judo, de son côté, avait annoncé il y a deux semaines que son stage de préparation avait été écourté, en raison d'un cas de Covid-19 qui touchait l'un des participants. »
"Le virus du Covid est plus stable dans de l'air contenant des niveaux élevés de CO2, typique des espaces intérieurs mal ventilés, affirme une nouvelle étude. Cela signifie qu'il survit plus longtemps et a une probabilité plus élevée d'infecter les gens."
"Les virus aérosolisés deviennent moins infectieux au cours du temps, principalement parce que les aérosols expirés deviennent plus alcalins, explique Allen Haddrell, scientifique des aérosols à l'université de Bristol et auteur principal de l'étude."
"L'équipe a utilisé [une technologie de bioaérosols] pour étudier la dégradation du virus sur 40 minutes dans un environnement à 3000 ppm — couramment atteint dans des salles bondées comme les écoles primaires au Royaume-Uni — et 500 ppm. Ils ont trouvé que le déclin du virus...
Étude sur le Covid long pédiatrique en Italie faisant passer un test d'exercice cardiopulmonaire à 61 enfants Covid long comparés à 29 contrôles sains : 90% des Covid long avaient des résultats pathologiques contre 10% des contrôles.
Les 61 adolescents (entre 12 et 15 ans) souffrant de Covid long ont été enrôlés de mai 2021 à septembre 2023 depuis une seule clinique. Ils répondaient au Covid long définition OMS.
Prévalence des symptômes chez les Covid long :
"À notre connaissance c'est la plus grande étude cas-témoins documentant que les enfants souffrant de Covid long ont des résultats objectifs pathologiques au test d'effort comparés aux contrôles."