Petit tour de la littérature sur les clusters/contaminations lors d'activités sportives intérieures
Est-ce que le sport en intérieur est risqué ? 🤼♀️
Certains rapports de cas/description de clusters ont rapporté des taux d'attaque élevé lors de sport d'intérieur
1) A Chicago, du 24 août au 1er septembre 2020, 55 cas de COVID-19 (49 cas confirmés) ont été identifiés parmi 81 personnes allant en salle de sport
Vingt-deux (40%) personnes atteintes de COVID-19 se sont présentées le jour où les symptômes ont commencé ou après !
La plupart des participants (76%) portaient rarement des masques. 1 seul sujet a été hospitalisé pendant 8 jours
Les sujets infectés participaient en médiane à 5 classes de sport vs 3 classes pour les sujets non infectés et ils portaient moins le masque
Deux personnes avec des symptômes sont venues au sport et ont probablement infectés les autres personnes et a engendré la fermeture pendant 14 jours des salles de sport
Limite de cette analyse : comportements auto-déclarés, petite taille de la cohorte
Pas de séquençage pour évaluer les relations phylogénétiques entre les cas liés à l’installation d’exercice et des participants pourraient avoir acquis le COVID-19 ailleurs
Le rapport souligne de ne pas venir qd on a des symptômes ou qu'on attend un test cdc.gov/mmwr/volumes/7…
2) Lors de cours de danse en Corée du Sud, 112 cas ont été identifiés lors d'un cluster. Sur 27 profs de danses, 8 étaient positifs. Sur 217 étudiants exposés, 26,3% ont eu la COVID-19
Les profs de danse étaient les premiers cas
73% des 112 cas étaient symptomatiques avec un taux d’attaque secondaire dans les familles de 4,1%
Les infections sont survenus dans des pièces de 60mm² avec 5-22 étudiants pendant 50 min d'activité physique intense
Il n'y a pas eu de cas dans les salles avec moins de 5 participants ni dans le cours de 7-8 étudiants de Yoga. Hypothèse que l'intensité de l'activité physique augmente le risque de transmission
3) En Slovénie, un cluster de 5 cas lors de match de squash. Une personne revenait d’Italie et est allé à un match de squash le 4 Mars 2020 avec des symptômes (fatigue). La personne A est allée jouer avec la personne B le 4 Mars et ils se sont changés dans le même vestiaire
Le 5 Mars, A est cas confirmé. Le 10 Mars, B développe des symptômes + confirmé
Les sujets C et D ont commencé à jouer 20min après dans le même hall que les sujets A et B (en même temps). E est arrivé 1h après
Les halls étaient petits et mal ventilés. Aucun d’eux n’a partagé du matériel ni n’a eu un contact avec un employé/le réceptionniste. Les 5 employés n’avaient pas symptômes et n’en ont pas développés et 1/5 a été testé négatif
4) Match de hockey sur glace en Floride. Au cours des 5 jours qui ont suivi le match, 15 personnes (14 des 22 joueurs et un membre du personnel de la patinoire) ont présenté des signes et des symptômes compatibles avec la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). 13 cas confirmés
"Le hockey sur glace implique un effort physique vigoureux accompagné d'une respiration profonde et lourde, et pendant le match", la patinoire + promiscuité est un lieu adapté à la transmission du virus écrive les auteurs cdc.gov/mmwr/volumes/6…
Ici une image illustrant de la fumée qui peut rester en suspension comme les aérosols de coronavirus sur une patinoire publichealth.yale.edu/research_pract…
Ici dans ce match de rugby, sur 136 joueurs, seulement 8 ont été testés positifs et 28 cas probables
L'incidence est plus faible malgré les contacts réguliers avec les tacles mais c'était un sport en extérieur bjsm.bmj.com/content/early/…
Au final facteur de risque de cluster de COVID-19
▪️ Mauvaise aération (intérieur vs extérieur)
▪️ Venir en ayant des symptômes, pas d'isolement des cas
▪️ Ne pas porter le masque, ne pas se laver les mains, peu d'hygiène
▪️ Activité physique intense = plus d'exhalation
Ce rapport qui complète ce que je viens de dire et qui estime que le sport à l'intérieur reste une activité à risque surtout si le niveau de circulation communautaire du virus est élevé (comme en ce moment)
Si tu cherches des informations fiables sur les études scientifiques sur l'acétamipride et les néonicotinoïdes, retrouve mon gros travail de synthèse sur mon compte insta :
Malheureusement on n'a très peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride (pas de données ne veut pas dire qu'il n'y a rien à voir)
Les principales préoccupations sont la neurotoxicité développementale et l'écotoxicité, pas le risque de cancer
Les études in vivo présentent trop d’incertitudes méthodologiques pour être utilisées dans l’évaluation du danger
L’étude de Loser et al. (2021) fournit un signal mécanistique plausible mais ne permet pas à elle seule de conclure à un effet de neurotoxicité développemental avéré
Sur l'acétamipride, pourquoi tout le monde parle de risque de cancers ?!
Les principaux risques d'après les données scientifiques sont la neurotoxicité développementale (DNT, voir l'image dans une étude in vitro) ou des effets endocriniens
Je vais commenter des études
L’acétamipride active les récepteurs nicotiniques (nAChR) à partir de 1 μM en in vitro. Cette activation est suivie d’une désensibilisation rapide, ce qui perturbe la signalisation neuronale => Effet considéré comme un mécanisme plausible de DNT
Il y a peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride
Le métabolite IM-2-1 est associé à une réduction du taux de testostérone chez hommes et femmes. Cela suggère un effet endocrinien potentiel, mais causalité non établie (étude transversale n=2014)
Questions/réponses sur l'avis de l'ANSES sur les isoflavones et le soja
1) Pourquoi les valeurs toxicologiques de référence (VTR) se basent sur des études animales ?
Il n'y avait pas d'étude humaine assez solide avec une relation dose réponse pour établir une VTR
C'est très classique en évaluation de risques alimentaires d'utiliser des données animales toxicologiques pour dériver une VTR puisqu'on est dans un environnement contrôlé où on peut tester des doses très faibles et très élevées
Exemple pour les composés naturels végétaux
Ici ils ont considéré que l'étude du NTP 2008 (US National Toxicological Program) et de Eustache 2009 étaient assez solides avec un effet critique sur les glandes mammaires et les testicules pour dériver une VTR = valeur pour qualifier/quantifier un risque pour la santé
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile