Toujours aucune amélioration à La Réunion.
L'épidémie (à majorité du P.1) est repartie à la hausse en Guyane, qui est désormais le département à l'incidence la plus élevée.
Suppression en cours en Guadeloupe.
Suppression rapide (R = 0,5) en cours en Martinique.
Le taux d'incidence par région.
En diminution partout.
Sur le point hebdo SPF (S18).
Au 8 mai, le R avait diminué à 0,75 selon les 3 données utilisées.
Baisse de l'incidence (-19%) et hausse du dépistage (+11%) depuis la semaine dernière.
Les indicateurs hospitaliers.
Depuis la semaine dernière :
Diminution des hospitalisations (-30%)
Diminution des entrées en soins critiques (-30%)
Diminution des décès (-15%)
La baisse hospitalière est surestimée puisque ce jeudi est férié, on devrait plutôt être sur du -25%.
Les hospitalisations par région.
Au niveau national, le nombre d'admissions a été divisé par 2 en 28 jours depuis le pic. Il avait fallu 16 jours lors du premier confinement et 19 lors du second.
Les admissions en soins critiques par région.
Au niveau national, le nombre d'entrées a été divisé par 2 en 29 jours depuis le pic. Il avait fallu 11 jours lors du premier confinement et 18 lors du second.
Les admissions en soins critiques en Outre-Mer.
1% de la population en IDF a été hospitalisée avec Covid depuis le début de la pandémie. La PACA approche également de ce seuil.
Le reflux continue, -789 patients en soins critiques depuis 1 semaine.
Ces deux dernières semaines, entre le 29 avril et le 13 mai, on a recensé 3026 décès (hôpital + Ehpad), soit en moyenne 216 par jour.
Synthèse.
Nombre de personnes ayant reçu au moins 1 dose au 11 mai : 18,6 millions (27,6%)
Nombre de personnes complètement vaccinées : 8,8 millions (13,1%)
L'estimation de la CV en Ehpad n'est toujours pas disponible.
Les niveaux relatifs des 4 indicateurs par rapport au pic de l'automne 2020.
En IDF, après 3 semaines de hausse, la fréquence des souches marquées "suspicion de B.1.351 ou P.1" semble stagner.
Dans le point hebdo IDF de la semaine dernière : « La proportion de tests codés pour une suspicion de variant [B.1.351 ou P.1] était de 11,1 % et en hausse en S17, mais cette hausse pourrait refléter en partie des difficultés de saisies. »
Bref, on va devoir attendre les résultats de Flash#8 pour savoir ce qui s'est passé là-bas à partir de la mi-avril.
Sur B.1.617, classé comme variant préoccupant il y a quelques jours par l'OMS.
Vu la faiblesse de la défense française, il finira par passer.
B.1.617 (le sous-lignage 2) est en pleine croissance exponentielle outre-Manche, où il circule plus vite que B.1.1.7. Et on n'a pas de quatorzaine vis-à-vis d'eux.
Ça fait 2 ans que je demande chaque semaine aux gens ici s'ils ont eu le début des symptômes d'une infection respiratoire. Fil sur les résultats.
Entre septembre 2023 et la semaine dernière, j'ai obtenu en moyenne ~580 votes.
Les réponses ont continué à tracer une courbe épidémique proche de celle des consultations pour infection respiratoire aiguë chez les médecins généralistes (réseau Sentinelles).
Par saison (l'automne démarrant au 1er septembre, l'hiver au 1er décembre, 1e printemps au 1er mars, l'été au 1er juin) :
Entre les 2 années, pas de différence particulière sur l'automne et l'hiver, où les 3 vagues d'infections respiratoires suivent les rentrées scolaires.
"Les protéines laissées dans le sillage du Covid bien après l'infection initiale peuvent faire chuter les niveaux de cortisol dans le cerveau, inflammer le système nerveux et préparer ses cellules immunitaires à hyper-réagir lorsqu'un autre facteur de...
... stress survient, selon de nouvelles études sur animaux."
"L'étude, publiée dans le journal Brain Behavior and Immunity, apporte un nouvel éclairage sur ce qui pourrait sous-tendre les symptômes neurologiques du Covid long."
"Le cortisol est un agent anti-inflammatoire critique, aide à convertir les aliments en énergie, est important pour réguler la pression sanguine et le cycle veille-sommeil et aider à contrôler la réponse immunitaire aux infections."
« L'épidémie de Covid-19 sera forcément scrutée de près pendant les Jeux olympiques de Paris. (...) Le Tour de France a déjà donné le ton ces dernières semaines, avec plusieurs abandons causés par des symptômes de la maladie. »
« Les masques ont même refait leur apparition dans le peloton et les organisateurs avaient finalement imposé le port d'une protection à tous les acteurs de la course en contact avec des coureurs, comme les journalistes et les invités. »
« La fédération française de judo, de son côté, avait annoncé il y a deux semaines que son stage de préparation avait été écourté, en raison d'un cas de Covid-19 qui touchait l'un des participants. »
"Le virus du Covid est plus stable dans de l'air contenant des niveaux élevés de CO2, typique des espaces intérieurs mal ventilés, affirme une nouvelle étude. Cela signifie qu'il survit plus longtemps et a une probabilité plus élevée d'infecter les gens."
"Les virus aérosolisés deviennent moins infectieux au cours du temps, principalement parce que les aérosols expirés deviennent plus alcalins, explique Allen Haddrell, scientifique des aérosols à l'université de Bristol et auteur principal de l'étude."
"L'équipe a utilisé [une technologie de bioaérosols] pour étudier la dégradation du virus sur 40 minutes dans un environnement à 3000 ppm — couramment atteint dans des salles bondées comme les écoles primaires au Royaume-Uni — et 500 ppm. Ils ont trouvé que le déclin du virus...
Étude sur le Covid long pédiatrique en Italie faisant passer un test d'exercice cardiopulmonaire à 61 enfants Covid long comparés à 29 contrôles sains : 90% des Covid long avaient des résultats pathologiques contre 10% des contrôles.
Les 61 adolescents (entre 12 et 15 ans) souffrant de Covid long ont été enrôlés de mai 2021 à septembre 2023 depuis une seule clinique. Ils répondaient au Covid long définition OMS.
Prévalence des symptômes chez les Covid long :
"À notre connaissance c'est la plus grande étude cas-témoins documentant que les enfants souffrant de Covid long ont des résultats objectifs pathologiques au test d'effort comparés aux contrôles."